Le très incisif rappeur burundais, Thomas Nzeyimana a radicalement changé. C’est depuis la sortie, il y a quelques semaines, de sa nouvelle chanson « Mana dutabare » en featuring avec un chanteur de Gospel, Jean-Marie Mucu.
Le « New-Look » de Mkombozi a fait le buzz. L’image partagée sur les réseaux sociaux montre un Mkombozi dans un salon de coiffure sans ses crêtes dorées. Il s’est fait couper ses cheveux devenus accros aux teintures.
L’auteur de la chanson très critique, ‘’Nzeyimana’’, qui lui a attiré les foudres de Bujumbura et valu l’exil, les a troquées contre une coiffure dite ’’ordinaire’’. «Il est méconnaissable», écrit un fan sur sa page Facebook. «Ce ne sont pas les cheveux ou le look qui définissent telle personne même s’il m’est arrivé quelques moments d’égarement», reconnaît ce rappeur.
«Les gens pensent que je suis devenu une sorte de born again, c’est en quelque sorte vrai. Mais j’ai toujours été un fervent croyant et la plupart de mes chansons font référence aux Saintes Ecritures, ma source d’inspiration», se défend-t-il.
«Je n’ai jamais chanté des trucs de Satan». Pour le moment, indique-t-il, j’ai donné une nouvelle orientation à ma vie et à ma musique. «Il est vrai que je suis rappeur mais le style peut changer, il n’y a pas de limites et je compte d’ailleurs produire une chanson en reggae. Je suis déjà au studio.»
Confession
Mkombozi se confesse et tire les choses au clair: «Il faut trouver du temps pour louer l’Eternel. J’ai frôlé la mort à cinq reprises et chaque fois j’ai été sauvé de justesse mais la spiritualité n’exclut pas la dénonciation des abus, c’est même un devoir divin.»
Et de préciser ses propos : «Je reste moi-même. Que les gens n’aillent pas dire que je vais fermer les yeux face aux injustices, à l’arbitraire, aux violations de toute nature. Je ne peux pas me taire si une mosquée ou une église venait à être brûlée.»
Ce qui est central et fondamental pour moi, martèle ce rappeur, ce ne sont pas les religions mais l’importance et la place que je donne au Créateur.
OMARI
bt wang
Bibiliya ivuga ngo semerera wiyamirize akarenganyo na gahotoro aho karihose
Bravo mon frère