Les chefs d’Etat de l’EAC ont réaffirmé leur soutien à la médiation dans la crise burundaise. Un mandat de trop, jugent certains.
Mkapa reste aux commandes. Le facilitateur dans le conflit burundais a reçu le soutien des chefs d’Etat de la sous-région. Lors du dernier sommet tenu le 23 février à Kampala, en Ouganda, ces derniers ont promis financement et soutien à l’ancien président tanzanien.
Pourtant, cette facilitation après plus de deux ans et demi d’exercice, elle peine à convaincre. Benjamin Mkapa patauge entre accusations d’impartialité et incapacité de mener à bien les pourparlers inter-burundais. Les véritables protagonistes ne se sont jamais assis face à face pour discuter des vraies questions.
Si vainqueur du sommet il y a, ce serait sûrement Bujumbura, le « mauvais élève du dialogue », aux dires de Mkapa dans son rapport de 2017. Mais à Kampala pas de véritable reproche sur le projet de réviser la Constitution, un processus qui inquiète la communauté internationale. Le secrétaire général de l’ONU, ainsi que l’Union européenne ont déjà évoqué « leurs préoccupations »à ce sujet.
Une démission espérée…
Pour la société civile ainsi que l’opposition, la préoccupation était cette « démission de Mkapa » annoncée sur les réseaux sociaux. Elle sonnait comme une victoire pour elles, probablement fatiguées par cette facilitation. A en croire les tweets, elles avaient misé et espéré qu’avec cette démission, l’Union africaine pouvait enfin prendre en main la gestion de la crise et arrêter de se retrancher derrière le principe de subsidiarité. Le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat l’avait brandi encore récemment. « Le dossier est actuellement entre les mains de l’EAC».
Au sortir du sommet, pas de démission de Mkapa, au contraire. Les chefs d’Etat de la sous-région se congratulent sur l’étape franchie et réitèrent leur soutien à la médiation du président Ougandais et à la facilitation de Benjamin Mkapa. Le sommet appelle également toutes les parties à conclure rapidement le dialogue. En somme ceux qui espéraient encore un changement devront attendre.
Le grand défi de Mkapa sera de convoquer la prochaine session réunissant les véritables protagonistes. Il devra également créer le face à face très attendu. L’autre inconnue qui vient s’ajouter à l’équation est celle de la révision constitutionnelle. Le tanzanien devra composer avec ce défi. Un des grands points de divergence relevé par les protagonistes au dernier round.
Près de 3 ans se sont écoulés depuis les manifestations d’avril 2015. Certains média, organismes internationaux et le gouvernement du Burundi apprécient très différemment l’évolution et la gestion de la déstabilisation du Burundi.
Les vrais origines de la crise semblent s’estomper au cours du temps. N’oubliez pas que ceux qui se ventent défenseurs de l’accord d’Arusha n’y croient pas non plus (« accords et désaccords, appelés réserves » tel que le dit Ayuhu Jean Pierre). A cela s’ajoute l’insidieuse leitmotiv de « regime change » que mène les puissances occidentales dans le monde. Au Burundi, ils utilisent la carte ethnique, hutu-tutsi dont l’histoire est douloureuse depuis les années 60. Ailleurs ils utilisent les religions ou tout autre done qu’ils estiment fonctionnelle pour atteindre leur but. Celui-ci étant le contrôle du monde par la force et la main-mise sur les resources naturelles, en passant par l’extermination des peuples dont la croissance démographique est perçue comme une menace de leurs objectifs stratégiques. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir: injection de calamités tel que le SIDA, EBOLA… qui « échappent », paraît-il, leurs laboratiores!!!
Tant que nous Barundi (et par extension tous les autres peuples africains) nous ne comprenons pas ces enjeux, nous seront toujours en train de nous entretuer pour une cause qui n’est pas nôtre. Ces puissances occidentales y trouveront toujours leur compte en nous vendant des armes pour nous entre-tuer. Une chose est certaine, le peuple veut la paix et a besoin du dévelopement.
A tous les Gacece et non Gacece, levons un verre a la sante de notre soeur Francine. Je laisse a Iwacu de lui consacrer tout un article.
@Edouard Gecece
Vous nous demandez de lever un verre sans nous l’avoir acheté. Encore un démagogue de plus. Demandez-nous nos comptes paypal pour y déposer le prix (2 usd) d’un verre (de vin de banane), et seulement après vous pourrez nous dire: « à la santé de notre Francine nationale ». Si pas, ce n’est que du bla-bla!
J aimerais Gacece que tu aies raison et que je me trompe
Burundi is my motherland.
Et lorsqu’il saigne, je saigne
J ai honte à la nausée de voir que mon pays est dernier en tout
Peut être, toi Gacece, cela ne te fait rien
De quel pays s’agit-il? Quel regime parlez-vous? Quel gouvernement? Quel President faites-vous allusion? Quelle economie et quelle politique?
Je frisonne lorsque je me pose ces questions au Burundi. C’est le noir. Meme le football dont il est specialiste regresse. Comment peut-il redresser une economie chancellante? Il met les joueurs en prison pour « tacle au President ». A la FIFA d’ammender les textes.
Ayubu
Je veux vous dire le problème du Burundi dans le désordre
1) 70 % de la polulation est menacée de la faim
2) Le Burundi est devenu le pays le + pauvre et le + corrompu sous un certain régime
3) Il y a un tel désordre, une telle gabegie qu’on se croirait au Zaire de Mobutu ou le Haiti des Tontons macoutes
4) Au Burundi les gens sont tués et il n y a aucune enquête
5) Il y a 10 ou 15 personnalités qui construisent des palaces coûtant des milliards et la cour anti corruption ou le ministère de la Justice n’osent lever leur petit doigt
6) Last not least. Burundi is now a no man’s land without law
@Rurihose
Pour toutes tes six (6) énumérations, on va faire court :
Et si je vous disais oui, faut-il des casques blues pour résoudre le problème de la famine, d’un médiateur pour rendre le pays riche ?
Les peuple burundais vit dans une misère indescribitive et semble être resigné à vivre cette situation catastrophique.,car elle n’a pas d!autres alternatives pour s!en sortir.
Selon Thierry Vircoulon donc, le gouvernement ne reconnaît pas l’opposition! Mais quelle opposition? Celle qui est au Burundi ou celle qui est à l’extérieur?
J’aimerais qu’il pose cette question à l’opposition dont il parle :
« Reconnaît-elle le président Nkurunziza? »
On connaît déjà la réponse, mais Thierry Vircoulon n’en parle jamais!
Chère Madame Agnès ,
A l’attention de vos/nos lecteurs et amis, j’avais envie de dire ceci: quel est le problème qui se pose au Burundi?
En 1993, des institutions démocratiques ont été mises en place mais très rapidement décapité par d’autres institutions parallèles mais non démocratiques. L’on connait la suite: paralysie dans le fonctionnement de l’état,massacres, chasses à l’homme, purifications ethniques de certains quartiers etc…Finalement, les institutions non légitimes ont imposé la loi et la conséquence fut Arusha, un accord qui contient autant « d’accords que de désaccords, appelés réserves ».
De ce texte « de la controverse », est né une constitution avec deux dispositions peu claires sur le mode d’élection du chef de l’état. Chacun peut y aller avec ses propres analyses et commentaires. Cela ne changera rien sur la situation actuelle mais il n’en demeure pas moins qu’autour de l’interprétation de ces deux clauses, qui n’est plus ni moins qu’un alibi, des problèmes d’une autre nature ont vu le jour et ont pris des proportions démesurées qui ont failli aboutir à la paralysie de l’état comme ce fut le cas en 1994….
Tentons de les résumer ( ces problèmes):
– Le génocide tantôt en cour, tantôt imminent, prévisible, en préparation sous le mode de ce qui s’est passé au Rwanda, avec des médias de la haine, des propos haineux et qui incitent à tuer l’autre. Il fut qualifié de génocide tantôt politique ( Léonce Ngendakumana), tantôt politico-ethnique et tout simplement ethnique ( déclaration de la société civile). Ce génocide n’a pas eu lieu et cela va faire 3 ans que l’on entend cela.
– Le 3ème mandat en violation des accords d’Arusha…il est déjà entamé. La constitution est en voie d’amendement mais il semble que les fondements d’Arusha n’ont pas été touché..
Tout aura été dit et entendu autour de ces deux thématiques….mais jusque quand?
Pour conclure comme suit: quel problème auquel la médiation doit s’atteler?
Maintenant,
@ Ayahu
Vous posez à la question à Agnès , que voulez vous entendre d’elle ? Qu’elle prenne position ? Non un journaliste n’est pas un juge il relate les faits et leur donne une explication en présentant les avis , c’est tout . Madame Agnès le fait admirablement.
Posez la question aux protagonistes et à vous même . Pensez vous que tout est bon au Burundi qu’il n y a rien à faire à la situation burundaise ? Complaisez vous dans cette situation si ca vous convient , mais il y a des millions de gens au Burundi et ailleurs qui estiment qu’il y a un vrai problème politique au Burundi.
Vous êtes comme l’autre qui casse le thermomètre lorsque la température monte au lieu de s’en prendre aux raisons du changement de la météo.
@ Chère Agnès , gardez la têtre froide et sur les épaules , continuez votre beau métier si éxigeant et plein de défis . Faites le dans le strict respect de la déontologie comme vous le faites d’ailleurs , allez de l’avant . Gros bisous ma belle
Mon souci est que vous prenez position sans lire , ne fut-ce que le début de mon propos. C’est très pitoyable comme débat…
1. je ne me suis pas adressé à Agnes si vous avez le courage de reprendre mon propos….je m’adresse au lecteur
2. je vous cite: « pensez vous que tout est bon au Burundi qu’il n y a rien à faire à la situation burundaise? ». Par rapport à mon propos, vous êtes hors sujet car je le conclu ainsi: « quel problème auquel le médiateur doit s’atteler » pour dire qu’il y a certainement un problème mais qu’il faut le nommer..
@ Ayahu
Vous vous accordez maintenant le monopole de la lecture ? Si ca peut vous servir continuez comme cela