Monna Walda Kaneza s’est envolée, ce jeudi 9 février, pour l’Afrique du Sud où aura lieu le concours Miss Heritage Global. Elle part confiante grâce aux répétitions.
Le 18 février prochain, Johannesburg accueillera soixante participantes qui concourront à Miss Heritage Global. C’est un concours de beauté centré sur la culture et le Burundi y participe pour la toute première fois. A six jours de la fin des votes en ligne, Monna Walda Kaneza, première dauphine de Miss Burundi 2016/2017 occupe la treizième place avec 787 voix.
C’est avec un visage souriant, creusé par la fatigue que Monna Walda Kaneza, 19 ans, s’est confiée sur les différentes épreuves qui l’attendent. Un mélange d’excitation et d’appréhension l’agite.
Pour s’imposer Monna Walda doit réussir avec brio à concocter un plat national, créer un objet artistique dans lequel les Burundais se reconnaissent et porter un habillement traditionnel.
Ce plat, une des grandes préoccupations de cette ambassadrice du Burundi. «Il va falloir que j’emmène avec moi tous les ingrédients. Je ne sais pas s’ils vont garder leurs qualités, le temps du voyage», s’inquiète celle qui a peiné à trouver un plat typiquement burundais. Elle a opté pour une préparation de légumes. Confiante, Monna Walda se tue à la tâche, depuis deux mois, et espère gagner l’adhésion du jury.
Un concours bien récompensé
Alors que la première dauphine se réserve de donner des détails, elle affirme, toutefois, qu’elle a opté pour la poterie en ce qui est de la création artistique.
Monna Walda va aussi devoir convaincre au cours d’une série de débats organisés en marge de ce concours. Egalement pendant le « boot camp », les candidates vont enrichir leur culture générale via des excursions dans des lieux historiques et culturelles tels Robbin Island et le Nelson Mandela Museum et des safaris au Sun City Tour.
«J’ai vraiment envie de m’imposer dans ce concours ou au moins dans l’une de ses épreuves, mais je sais que la compétition sera coriace », confie-t-il.
Récemment, elle a coupé ses cheveux, aujourd’hui, des extensions lui donnent une chevelure abondante. «Je ne veux pas me blâmer pour quoi que ce soit. En beauté, les cheveux comptent aussi.»
Soulignons que l’heureuse élue pourra empocher un montant de 20.000$ et participer dans des rencontres internationales tel the African Achievers Awards symposium en Afrique du Sud, en juillet de cette année.
Comme plat, je lui aurais proposé la banane – igisahira – bouilli avec tous ses ingrédients. Et l’umukeke légèrement séché ou grillé à défaut du frais, à cuire avec tous ses ingrédients. Le plat n’est pas typiquement burundais, mais c’est à coup sûr un délice aussi bien pour les papilles des burundais que des étrangers.
Bonne Chance Monna, la tâche qui t’attend n’est pas facile!!
Bonne chance Monna.