L’événement Miss Burundi 2018 vient d’être lancé. Mais la miss 2017, Annie Bernice Nikuze, affiche un bilan « médiocre ». A qui la faute?
L’actuelle Miss Burundi estime à 20% le taux de réalisation de son projet : promotion de jeunes talents. Manque de moyens financiers, de soutien moral… un règne des plus difficiles, à en croire Annie Bernice Nikuze.
Evitant de pointer du doigt qui que ce soit, elle déclare que la visibilité de la miss n’est pas assurée comme il se doit. « Nous avons besoin du soutien du public, des gens qui nous aident à rendre visible nos activités. Mais jusqu’ici, je ne peux compter que sur moi-même. »
Quant à la réalisation de son projet, elle affirme faire de son mieux, cherchant vainement une aide financière ici et là. « Les Burundais n’ont pas encore compris que l’on peut vivre grâce à son talent. Ils sont, du coup, réticents à financer un projet dont ils ne comprennent pas l’importance ».
De surcroît, estime Annie Bernice, le rôle d’une miss ne se limite pas aux frontières de son pays. Elle doit le représenter dans des concours internationaux.
Miss Africa Calabar, au Nigeria, est la seule compétition où elle a pu participer. Mais elle s’est sentie « ridicule » comparativement aux miss des autres pays. Seule, en tenue simple, elle confie avoir fait face à des miss fortement soutenues, en tenue haute couture. « J’avais l’impression de représenter une commune pas tout un pays. »
De surcroît, déplore-t-elle, elle n’a eu ne serait-ce qu’un soutien moral. Personne pour lui faire de la publicité pour au moins gagner les votes en ligne.
Accompagnement oui, mais pas financement
André Hakizimana, chargé de communication à « Burundi Event », organisateur de Miss Burundi, n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Si Annie Bernice n’a pas pu réaliser son projet, ce n’est pas la faute à Burundi event. »
Après le lancement de son projet, explique-t-il, c’est à la miss de se chercher des partenaires. Burundi Event n’a pas un fonds pour l’aider à réaliser son projet. Il ne fait que l’accompagner, la guider, l’aider à réfléchir quant à la recherche des financements.
D’ailleurs, révèle M. Hakizimana, grâce à l’organisation, l’actuelle miss, à l’instar de celle de 2016, a signé un contrat avec la société téléphonique Smart comme brand ambassador (ambassadeur de la marque). Elles ont un salaire de 250 mille Fbu par mois durant les 12 mois de règne. « Ce n’est pas rien. »
André Hakizimana déplore la négligence totale des entreprises burundaises et du gouvernement à l’endroit de l’événement Miss Burundi.
Le gouvernement promet un soutien
Le Directeur général de la Culture, Leonard Sinzinkayo, promet qu’avec cette édition 2018, son ministère soutiendra financièrement la Miss Burundi.
Pourquoi 3 ans après ? D’après M. Sinzinkayo, c’est un événement privé qui ne fait pas partie du programme du ministère. Du coup pas de moyens disponibles. Il fallait, de surcroît, s’assurer de la crédibilité de l’évènement.
Le DG estime, toutefois, que ce rôle ne revient pas seulement au ministère de la Culture. Mais à toutes les sociétés, les ministères, surtout celui du Genre.
Organisé sous le thème « l’entrepreneuriat féminin comme atout majeur au développement du Burundi », l’élection Miss Burundi 2018 verra 18 candidates qui seront sélectionnées du 28 au 29 avril. Les inscriptions sont en cours.
Une voiture de marque Ractis et un terrain de 4 ares de la province Gitega, le prix réservé à l’élue. Ses deux dauphines : un compte bancaire avec un montant qui sera dévoilé ultérieurement.
Que se passe-t-il? Quand on parle de donner des idées, les plus virulents des critiques se taisent! Pourtant, je suis sûr qu’il y en a qui les ont mais qui les gardent jalousement. À quoi servirait une bonne idée si elle n’est pas partagée et/ou mise en pratique?
Mais quand il s’agit de critiquer ou d’anéantir les idées, il y en a qui se réveillent plus tôt que le coq.
Note : si vous avez envie d’écrire pour critiquer ce que je viens d’écrire, laissez tomber! Donnez une idée à la place!
Vyagoranye Gacece. Ugeze kubwira abantu ico bavuga ngaha kwa Iwacu dusangiye!!??
Aho nza kubwira abantu ivyo bavuga n’ivyo batavuga ubona nobishobora. C’était une invitation et non un ordre. La preuve, vous n’y avez pas répondu.
J’ai donné une idée. Comme source de financement, ce n’est pas négligeable. Si vous ne voulez pas donner, il y en a qui le veulent.
Et comme c’est un événement organisé par le privé, je ne voit aucun intérêt d’y impliquer l’État.
Il y en a qui militent pour faire arrêter les financement extérieurs du pays, mais qui veulent en même temps que l’État financent ce genre de projet. C’est paradoxal!
Si elle ouvre sa campagne dans ce site, je peux vous garantir que je ferai mon don.
Au lieu de m’attaquer comme des guêpes qu’on vient d’agacer, donnez-lui plutôt vos idées.
Vous ferez votre don??? Eh bien ça, je vous crois!!! Vous en avez fait tellement sur ce forum, vos dons, …., vos idéees!!!! vous avez tellement de temps, de dons et d’idéées, …., tellement que nous en sommes tous devenus richissimes et sans nul besoin de plus.
@Pappy Pick
Tu as toujours le choix d’aller fêter ou de « ne pas avoir d’idée ».
Mes idées, elles peuvent devenir illisibles! Il te suffit de fermer les yeux… et de « ne pas lire »!
Relaxe mon grand! Si tu en es capable! On est civilisé ici!
@Mlle A.Bernice NIKUZE: « j’avais l’ilmoression de representer une commune, pas tout un pays »!
Ce bilan n’est pas le le vôtre, chère Madame. C’est cela malheureusement être un talent, dans un pays en faillite presque sur tous les plans moral, économique, politique, social etc…! C’est la triste réalité. Chacun cherche à essayer de survivre dans ce contexte là peu stimulant mais plutôt déprimant et très décourageant pour entreprendre qoui que ce soit y compris aussi soutenir des talents comme notre Miss Burundi 2017. Bon courage. Nous nous en sortirons un jour, inch’Allah.
@SENYAMWIZA Jean-Claude
Elle a exprimé un souhait :
Je send à quel point cela peut vous demander un effort que vous ne pouvez pas supporter, mais je vous demanderais sincèrement de répondre à son souhat. Ou à tout le moins, donnez-lui des idées qui pourraient l’aider à éveiller les mentalités de ces jeunes.
Évitez de tout le mettre sur le dos des politiques tout le temps!
Vous pourrez arreter de salir cette jolie dame. Elle a fait de son mieux. vous oublier que toutes ces miss ont moins de vingt cinq ans. Comment peuvent-elles chercher des financements sans votre entiere participation? Pour moi les responsabilites sont faciles a localiser.
C’est dommage que les organisateurs ne pensent pas impliquer la diaspora. Les gens à l’extérieur ont des moyens qu’ils réchignent à utiliser parce qu’ils considèrent que ce qui se passe au Burundi manque de rigueur. À la limite, on a l’impression que ce n’est que de l’improvisation et de l’amateurisme.
Des sites commes http://www.gofundme.com sont ouverts à tout le monde, et ils permettent aux gens de tous horizons d’ouvrir des campagnes de financement. Et les donateurs peuvent choisir de rester anonymes ou s’afficher.
J’en connais des Burundais qui seraient prêt à donner un 10$, un 50$, un 100$… mais préfèrent le garder parce qu’ils soupçonnent que leur argent servira à remplir les poches de quelques individus au lieu d’être investi dans ce pour quoi il a été sollicité.
Quand on lit le caf[o]uillage qui entourent ces événements, on n’a aucune envie de s’impliquer.
@Gacece,
Pourqoui votre parti politique ne va pas sur ce site là que vous nous indiquez pour chercher les fonds pour ses multiples campagnes en vue au lieu de presque raquêter la population qui n’en peut plus?
Gacece, vous pensez vraiment que les Burundais de la diaspora ont envie, en ce moment, de jouer les mécènes alors qu’ils doivent se substituer à un Etat défaillant pour aider les leurs restés au pays à payer les nouvelles taxes, les contributions « volontaires », à payer les soins médicaux, à payer le riz, à renflouer les poches lorsque les salaires ne sont pas payés, que l’inflation galope, que des produits pharmaceutiques essentiels ne sont plus disponibles qu’au marché noir, etc, etc, etc,