Les prix de certains produits montent du jour au lendemain. Le ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme condamne les commerçants spéculateurs. Pour l’Olucome, le problème est mal posé.
Selon un communiqué de presse, le ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme a constaté, ces derniers jours, des spéculations de certains commerçants sur les produits stratégiques, dont le ciment de BUCECO, le sucre de la SOSUMO et les boissons de la BRARUDI. « Le ministère voudrait rappeler les commerçants spéculateurs et les consommateurs que les prix des produits ci-haut cités n’ont pas encore changés. »
Le ministère dit avoir la liste de certains commerçants qui ont spéculé et qui continuent de spéculer. « Par conséquent, le ministère voudrait informer les commerçants concernés que des sanctions vont être prises à leur endroit conformément à la loi. » Désormais, poursuit le ministère, l’activité de surveillance du marché va être renforcée et étendue sur tout le territoire national en collaboration avec l’administration locale et les forces de l’ordre pour décourager les pratiques commerciales illicites et défendre les consommateurs de ces produits. « C’est d’ailleurs l’une des missions du ministère. Pour ce faire, le ministère exige à tous les distributeurs du ciment agréés par BUCECO, BRARUDI et SOSUMO d’établir chaque fois les listes des clients pendant la distribution. » Ces entreprises doivent mentionner les noms et prénoms des clients, les quantités servies, leurs adresses commerciales, leurs numéros de téléphone et les numéros de leurs cartes d’identité. Le ministère invite tous les commerçants grossistes et distributeurs du ciment BUCECO, des boissons BRARUDI et du sucre SOSUMO aux respects des prix fixés. Et de produire suffisamment de produits afin de satisfaire la clientèle surtout en cette période de forte consommation.
Il faut d’autres stratégies selon l’Olucome
« L’Olucome constate avec regret la pénurie de ces produits et que cela ne date pas d’hier. La réponse de toujours du ministère est de dresser des listes des commerçants. Le problème est mal posé », indique Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome. Selon lui, l’Olucome était dans une commission chargée d’analyser ce problème. « Nous avons constaté que ces commerçants sont, la plupart des cas, des administratifs, des policiers, des militaires et d’autres privilégiés de la République. » D’après lui, cela explique pourquoi cette question n’a pas encore trouvé de solutions. « L’Olucome n’est pas du tout d’accord avec la solution proposée par le ministère. Le problème se situe à trois niveaux. »
Selon cette organisation de lutte contre la corruption, le premier problème se trouve au niveau des autorités qui cachent ces produits en toute impunité. « De plus, ces denrées ne sont pas produites en quantité suffisante. Il faut des devises pour pouvoir importer. » L’autre problème est la gestion, le suivi et l’organisation. « Nous pensons qu’il n’y a pas de suivi. Il faut un mécanisme d’alerte et contrôle précoce, soit établi. Nous avons remarqué que ce secteur n’est pas organisé. Chacun fait ce qu’il veut alors que le code du commerce est clair et que la loi sur les incompatibilités l’est aussi. Il y’ a de l’anarchie en matière de la gestion de ces produits. » Selon M. Rufyiri, il faut une organisation de la base au sommet. « Ce n’est pas normal que l’on constate ce même problème à chaque gouvernement et qu’on ne trouve pas une solution alors que c’est produit localement. Si on ne parvient pas des solutions à de simples questions, que dire des problèmes importants ? »
Gabriel Rufyiri se demande comment on peut trouver ces produits au Rwanda, en RDC et en Tanzanie. « Cela veut dire qu’il y a des exportations non officielles. Normalement, les citoyens burundais devaient en profiter à travers les devises. Mais les esprits égoïstes priment. »
C’est vraiement désolant.
Seule l’intervention de Rufiri a un sens et est logique.
Les autres explications: à pleurer😭😭😭.
Umuntu atwara arashobora kuvuga ngo la liste est connue, nous allons prendre des sanctions….
Nihaba hari itegeko ryarenzwe, babizi…
Ubutungane buri mu kiruhuko?
Le ministre abihemberwa ari hehe?