« La commission se trouve dans l’impossibilité d’annuler le communiqué sorti le 1 février 2022 et donne la latitude à l’autorité compétente à procéder à cette annulation », a répondu cette commission pilotée par le directeur général du transport Albert Maniratunga.
Ce n’est pas tout comme réponse de cette commission à l’ordre de la ministre Marie-Chantal Nijimbere : « Suite à cette demande d’annulation, la commission trouve qu’elle a travaillé en toute légalité et que même la mesure a été favorablement accueillie par tous les bénéficiaires. En guise de preuve aucune contestation remarquée sur terrain ».
Cette commission clame haut et fort sa légalité même si elle est contestée par la ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme. Elle se dit avoir été ’’surprise de voir circuler sur les réseaux sociaux une décision de hausse des tarifs du transport public prise par une commission irrégulièrement convoquée et qui n’en avait pas les prérogatives’’.
« Les explications non convaincantes »
Dans sa note la ministre Nijimbere a fait savoir qu’elle a par la suite convoqué les membres de cette commission pour donner toute la lumière relative à cet état de fait. Selon lui, la décision de revoir à la hausse le prix du ticket de transport, regorge de pas mal d’irrégularités. Elle cite notamment le ’’non-respect de la procédure administrative de convocation de la réunion, l’absence de concertation des autorités hiérarchiques dont les membres de la commission dépendent et surtout celle ayant la régulation des prix dans ses attributions’’.
La ministre Marie-Chantal Nijimbere parle également d’absence de concertation des autres intervenants dans ce secteur. Selon lui, cette hausse des prix n’a pas pris en compte tous les paramètres qui entrent en jeu comme l’état actuel des infrastructures routières dans tout le pays.« Cette hausse a été décidé par cette commission sans qu’aucune étude analytique y relative soit faite pour en tirer les conclusions qui s’imposent », a fait savoir la ministre chargée du Transport.
D’après lui, cette décision devrait plutôt être une proposition à soumettre au ministre ayant en charge la régulation des prix pour appréciation et décision après concertation des autres intervenants dans le domaine.
Dans tous les systemes, il y a toujours eu des intouchables.
Mais l’ancien DG de l’OTRACO est vraiement atypique.
Il a des soutiens puissants au près du Dieu le père
Ntirampeba Charles, umunyamabanga mukuru w’ishirahamwe ryo gutwara abantu n’ibintu mu Burundi (OTRABU) yabwiye Siren Vibes Tv ati:
« Le gouvernement en fixant le prix du ticket de transport se base uniquement sur la structure du carburant. Donc mugihe igiciro c’ibitoro au niveau mu makungu cagabanutse canke ciyongeye niho Reta yiyumvira kuraba le ticket de transport…
Ubundi lero ahandi…n’uko habaho ico bita subvention du secteur. Ni kuvuga ko Reta igira ibintu iheba kugira abanyagihugu bayo bashobore kugenda neza. Donc n’ukuvuga nk’iyo ticket iri raisonable gouvernement ikavuga iti irashizemwo akarolero 40%, umunyagihugu nawe yishure 60%… »
https://www.youtube.com/watch?v=saRIC7dKAAw
Il est temps que ce DG soit limogé complètement.
Il est aussi visible que quelqu’un aurait approché SE le président de la République pour le Justifier après son limogeage à l’OTRACO.
S’il n’est pas remercié dans les meilleures délais, il commettra l’irréparable.
Usanga bamukengera kubera ari umugore!
Albert abogozwe hakiri kare !
Quoi qu’il en soit, cette cacophonie n’honore pas notre organisation administrative.
S’il en est toujours ainsi, une commission de ce type fait des propositions à la tutelle. Cette dernière fait le choix dans les propositions en tenant compte des différentes situations : économiques, sociales,…
1. Il est vrai que le prix du ticket de transport peut monter vu que le prix du baril (= 159 litres) du Brent (standard international du pétrole brut) a augmenté de 42,4% pendant les deux derniers mois.
Le prix du baril pour le contrat à terme pour avril 2022 était de 66 dollars le 2 décembre 2021 et de 94 dollars le 7 février 2022.
https://www.barchart.com/futures/quotes/QAJ22/interactive-chart
2. Vous écrivez: « la commission trouve…que même la mesure a été favorablement accueillie par tous les bénéficiaires. En guise de preuve aucune contestation remarquée sur terrain ».
Mon commentaire
a). Ici les SEULS BENEFICIAIRES de la hausse du prix sont les propriétaires, et ils seront les seuls à acceullir la nouvelle mesure favorablement.
b). Quand la population est docile ou se résigne, les dirigeants (à quel niveau que ce soit) ne devraient pas croire que tout va bien et se reposer sur leurs lauriers avec assurance ( » En guise de preuve aucune contestation remarquée sur terrain »).
« « On a aucun choix à part celui de payer, on ne va pas marcher, on sera toujours obligé de prendre les bus mais je pense que le gouvernement devrait créer un cadre de consultation où les citoyens seraient consultés avant la prise de telles décisions », fait savoir un enseignant de la zone Nyakabiga en commune urbaine de Mukaza… »
Dans cette histoire concernant une dame ministre et un monsieur directeur général, je n’ai pas du tout compris de qui l’on parle dans « Selon lui… », « D’après lui.. ».
Est-ce qu’il ne s’agit pas de Madame la ministre?
Kamuciyemwo; uwo bitarashikira n’amutere ibuye ryambere
Albert arafise raison kuko ahantu hose ibitoro vyaraduze none mugomba uburundi bube exception abarundi muragoye ntavyagusa bibaho igitoro nico kikubwira igiciro ca transport Madame la ministre un peu de logique
Ariko Albert ategerezwa kuba afise ikibazo cukumenya ingene administration zikora, DG arashwana, atera amajambo na Ministre amutwara, en plus 2. C’est du jamais vu, mu bindi bihugu ahubwo yari gusukamwo mabisi iyo annulation akayivugu ukundo akaraba ingene babitorera umuti. Uyu muntu arakingiwe namaboko atazwi, no muri OTRACO bamukuye ikibiriraho, après presque 1semaine, baca bamuha ngo atware ivyo grade iri superieur ivyo bamwirukanyemwo??? On marche sur tête, on dirait des rigolades.
Ibiciro vyigitoro vyaduze, hose ugira ibiciro vya transport na en commun bica biduga, ko leta ifise ingene icompansa par des mesures d’accompganement,
En guise de preuve aucune contestation remarquée sur terrain »). Abarundi ba contesta bamwe bamwe baribuka ntibahavuye amahoro. Nabarimu ngo bazobirukana bose baforme abandi mu mezi 3 ngo ibishomeri ni isinzi, uwoja mwibarabara we ubu yogenda asezeye. Honteux
Au fait, le directeur général du transport, Albert Maniratunga, c’est bien celui-là, alors directeur général de l’OTRACO, qui a été limogé par le Président Ndayishimiye en juin? Décidément!
Ce sont peut-être les autorités qui devraient passer un test de compétence.