Le prix des limonades de la Brarudi dans certains quartiers en mairie de Bujumbura est passé de 700 à 1000 francs, l’Amstel de 1800 à 2000 francs. Le ministre du Commerce, Jean-Marie Niyokindi, assure que le ministère est bel et bien au courant de ces spéculations.
Il confie toutefois que le personnel du ministère n’est pas assez suffisant pour aller dans tous les bars de la mairie pour informer vérifier les prix réels des produits Brarudi.
Il demande aux consommateurs de s’opposer à ces prix et de dénoncer ces commerçants. «Les consommateurs ont leurs droits. Ils doivent les revendiquer».
A la question de la rareté des boissons Brarudi qui s’observe ces jours-ci, le ministre Niyokindi précise que la Brarudi produit toujours. Toutefois, il explique que cette rareté est due à diverses raisons notamment le retard des matières premières qui proviennent de l’étranger.
Autre spéculation évoquée par le ministre du Commerce, celle du ciment Buceco. Là il y a mise en garde des commerçants qui se permettent de vendre à des prix non convenus. Le ministre Niyokindi annonce que des sanctions seront appliquées : cela peut aller des amendes jusqu’à la fermeture des magasins et stocks.
Lors de la présentation de son bilan trimestriel, le ministère du Commerce a indiqué que parmi les défis majeurs auxquels il fait face dans ses réalisations, figurent l’insuffisance des moyens et le manque d’infrastructures appropriés. Ce ministre déplore également l’insuffisance du personnel qualifié du BBN (Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité).