L’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement(OBPE) a effectué, ce vendredi 3 avril, avec les membres de la Commission des forets de l’Afrique centrale(Comifac), une visite à Rutunga, où des pluies torrentielles ont occasionné des pertes de vies humaines, des glissements de terrains, des inondations, etc. Tous les 10 pays de la Comifac étaient représentés.
Selon Muhamed Feruzi, DG de l’OBPE, cette visite a été effectuée dans le but de se rendre compte des dégâts causés par les changements climatiques pour ainsi prévenir leurs effets néfastes dans l’avenir.
« Tous les Etats partis de la Comifac sont d’ores et déjà convaincus que le Burundi est touché par les changements climatiques et que ces derniers causent des dégâts déplorables », estime Muhamed Feruzi, avant d’ajouter : « Ils pourront ainsi plaider pour notre pays dans les prochaines réunions afin qu’il bénéficie des techniques de protection du sol. »
Comme mesures de protection qui vont être prises, Muhamed Feruzi a évoqué la politique de reboisement, la protection des berges par le respect du code de l’eau, etc.
Signalons que les victimes de cette catastrophe naturelle bénéficient d’une aide matérielle, d’après le DG de l’OBPE.
Le changement climatique est une realite, mais a cote de cela, il faudrait reflechir sur le role actif et meme preventif que peut jouer tous ces minsteres qui doivent intervenir et guider la population pour eviter de construire dans des lieux a hauts risques. Les administratifs a la base, qui agissent « avec brio » quand il s’agit des questions purement politiques (par ex refus d’octroyer des documents administratifs aux opposants) devraient sensibiliser la population pour ne pas cultiver ou construire pres des rivieres par exemple, et y planter des arbres. Il est aussi question du plannning familial: ou vont cultiver mes enfants s’il m’est interdit de cultiver pres de la riviere. Peut-etre il faudrait songer a reinstaller certaines populations plus exposees. S’il ya assez de terres pour nos dirigeants « garnds fermes » en peu partout dans le pays, je me dis que l’on peut en trouver pour nos freres et soeurs en difficultes!