5oo femmes pour 100.000 naissances vivantes meurent chaque année au cours de la grossesse ou lors de l’accouchement, au Burundi, selon une étude démographique de la santé(EDS) 2010. 712 femmes est le ratio de mortalité maternelle en 2015, selon les agences des Nations Unies.
A l’occasion de la célébration de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), différents représentants des institutions publiques se sont réunis, ce mercredi 23 décembre au Royal Palace Hotel, pour échanger sur les enjeux de la santé maternelle et infantile.
Cette forte mortalité s’explique principalement par l’accessibilité limitée aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence et l’indice de fécondité très élevé, selon le directeur du Programme National de la Santé et de la Reproduction(PNSR), Juma Ndereye. A cet égard, l’EDS 2010 montre chaque femme donne naissance, en moyenne, à six enfants. 11% des filles (15-19ans) ont déjà accouché au moment de l’enquête.
Comme pistes de solutions, le PNSR relève le renforcement du partenariat public-privé pour la santé, accroître le budget pour la santé maternelle et infantile(SMI), la disponibilité de l’équipement et des médicaments qui sauvent la vie, etc.
La CARMMA est une initiative de la Commission de l’Union Africaine, lancée officiellement en 2009. Elle est célébrée chaque année du 16 au 20 novembre. Cette année, elle est célébrée sous le thème : « Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie. »
Aussi longtemps qu’on continuera à dire aux jeunes gens et jeunes filles, qu’importe leur âge et leur statut matrimonial, que l’acte sexuel c’est leur droit, et qu’ils ont la contraception comme garantie de contrecarer les fameuses grossesses non désirées, et que l’avortement sans risque est un acquis, le problème de SMI demeurera entier.
« Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie. » oui,oui,oui,oui,………..,oui. Il faut que toutes les conditions soient réunies (techniques et psychosociales==assistance technique assurée, et résidence dans un climat social apaisé) pour un meilleur épanouissement au cours de la grossesse et accoucher dans les meilleures conditions.