Sur invitation du président kényan, Uhuru Kenyatta, le président Félix Tshisekedi de la RDC, Evariste Ndayishimiye du Burundi, Yoweri Museveni de l’Ouganda, et le ministre rwandais des Affaires Etrangères, Vincent Biruta, se sont rencontrés à Nairobi ce 21 avril 2022. Les discussions portaient sur la situation sécuritaire surtout en RDC.
Dans le souci de promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans l’Est de la République démocratique du Congo et dans l’EAC, ces dirigeants se sont convenus sur deux voies à suivre.
Premièrement, la voie politique. Ils ont décidé de lancer un processus politique, dirigé par le président Kenyatta, afin de faciliter les consultations entre la RDC et les groupes armés locaux.
Les présidents ont rappelé qu’un dialogue consultatif entre les deux parties doit avoir lieu dans les meilleurs délais. Sur ce, dès ce vendredi, Félix Tshisekedi présidera une réunion consultative.
Chasser les groupes armés étrangers
La deuxième voie est militaire. Il a été décidé un déploiement urgent d’une force régionale pour aider à contenir et, si nécessaire, combattre les forces négatives. « Sa planification commence avec effet immédiat avec la pleine consultation des autorités compétentes de la région ».
Pour la mise en œuvre de ces deux voies, ces leaders ont ordonné que tous les groupes armés en RDC participent inconditionnellement à ce processus. « A défaut, ils seront considérés comme des forces négatives.» De plus, les groupes armés étrangers doivent être désarmés et rapatriés sans conditions dans leurs pays d’origine.
Les présidents ont souhaité que la mise en place de cette force régionale de lutte contre les forces négatives commence immédiatement et sous la direction de la RDC.
Selon les conclusions de cette rencontre, un secrétariat doit être formé pour surveiller la mise en œuvre des accords conclus. Le secrétariat sera administré par l’Envoyé spécial au Cabinet du président de la RDC et l’Envoyé spécial au Cabinet du Président du Kenya avec la participation de représentants des bureaux exécutifs des autres chefs d’Etat de l’EAC.
Après ces discussions, ces leaders ont invité les autres dirigeants de l’EAC à se joindre à eux et à participer aux futures séances. Ils ont décidé de se rencontrer d’ici un mois pour évaluer l’avancement de la mise en œuvre des travaux.
De retour au pays dans la soirée, le président Evariste Ndayishimiye a appelé les Burundais vivant à l’Est de la RDC comme ceux qui sont à l’extérieur du pays à rejoindre leur patrie. « Criminels ou non, ils seront traités comme les enfants du pays ».
Ibitunganywa vyoose n’abakuru b’ibihugu , harimwo umwe INTOVYI-NYANKIBIRAMA. Muzomumenyera kutitaba na RIMWE ayo manama n’ayandi yoose bagenziwe bo mukarere ka EAC bazohuriramwo.
Hari haciye indwi imwe uwo wita intovyi avuye Kenya muri ivyo biganiro. DRC nishyire mu bikorwa ivyemejwe kuva 2018 amahoro atahe , ahandi ho gomba ukore inama 100 ntaco bizomara !
Que deviendra la Monusco?
Comment sera t elle financée
Que va faire une force régionale en RDC? Démontrer son impuissance ou ses capacités de piller comme la MONUSCO?
A quoi servira cette force qui sera issue des parties prenantes dans la situation actuelle? A part le Kenya, tous les autres pays ci-haut, si motivés soient-ils, sont mouillés jusqu’au cou dans l’Est de la RDC!!
@Nkunzumwami
Nous souhaitons tous qu’il y ait la paix dans tous les pays de l’EAC pour que les gens puissent se concentrer sur le développement économique.
Objectivement, quelle est la meilleure solution d’après vous?.
Si un leadership régionale se mettait en place, peut-être les choses iraient mieux ?
Qui vivra verra.