En plus de sa mission apostolique, Mgr Nduhirubusa laisse 8.500 maisons construites pour les sinistrés de guerre en plus des 33 écoles primaires et secondaires, 4 pistes, des centres de santé, la cathédrale de Ruyigi et 4 églises. Ce prélat aidait des étudiants pauvres et les encourageait à poursuivre les études.
<doc4802|left>Mgr Joseph Nduhirubusa avait compris que l’âme et le cœur sont indissociables et qu’une vie matérielle saine est importante. Il était soucieux de l’amélioration du niveau de vie de la population, de la bonne santé et de la lutte contre l’analphabétisme.
Avec l’éclatement de la crise de 1993, les orphelins deviennent nombreux à Ruyigi et les efforts de Margueritte Barankitse alias Maggy pour accueillir et réconforter ces enfants délaissés, ne suffisent pas. Soucieux de l’avenir de ces vulnérables en nombre croissant, Mgr Joseph Nduhirubusa offre son aide à la créatrice de la Maison Shalom en lui donnant des locaux et quelques vivres pour ses enfants.
Pour venir en aide aux populations pauvres en leur octroyant des vaches, des chèvres, des petits crédits, il créa la SOPRAD (Solidarité pour la Promotion pour l’aide au développement), une ONG locale.
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– [Inhumation de Mgr Joseph Nduhirubusa en présence des prélats du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3283]
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Quand on parle de Mgr Joseph Nduhirubusa, on ne peut s’empêcher d’évoquer cette embuscade tendue à son véhicule à Bugarama par un détachement de combattants du Cndd dirigé par le major Manacé Nzobonimpa et de son enlèvement suivi, quelques jours plus tard de sa libération, le 25 mai 2000. La crise burundaise battait son plein. Dans son message, il appellera les belligérants à négocier sans faux-fuyant.
Plein d’espoir, Mgr Joseph Nduhirubusa œuvrait dans le sens changer ce monde en le rendant meilleur. Dans les moments sombres de l’histoire du Burundi, il ne manquait pas de dire à la population de Ruyigi d’être courageuse et pleine d’espoir.
Pasteur rassembleur, Mgr Joseph Nduhirubusa affichait un comportement inclusif. Pour lui, « chaque personne incarne l’image de Dieu ».
