Le verrouillage de l’espace public vient de monter d’un cran. Pour la première fois, depuis sa création, la Maison de la Presse a été littéralement prise d’assaut par des éléments de la police. Objectif : mettre fin à la synergie des médias qui fait la fierté de notre presse . Lors d’une synergie, plusieurs radios travaillent ensemble au grand bonheur de la population. L’impact est maximal. On peut donc comprendre que l’unité des médias burundais gêne. Hier, trois ministres, s’étaient rendus au siège de la Radio Publique Africaine « pour la fermer ». Mais face à la grogne de la rue, ils ont reculé. La RPA a été empêchée de couvrir en direct les événements. Aujourd’hui, les radios indépendantes ne peuvent plus émettre sur tout le territoire, leurs antennes relais ont été arrêtées. Des exactions sont signalées, des personnes tuées par des éléments armés, comme cette nuit à Mutakura (nord de la ville) et, grâce à la presse, cette tragédie ne se joue pas à huis clos. Ce qui vient de se passer à la Maison de la Presse fait partie d’un plan bien mûri : fermer, mettre la presse indépendante à genoux.
Parfois je me demande si Nkurunziza et sa clique lisent des histoires sur les milices de certains dirigeants dans lemonde et leur fin malheureuse malgré les moyens colossaux .Aucune milice au monde n’a gagné une guerre Même la redoutable milice personnelle de Hitler de 400 000 hommes(3 000 000 au niveau national)S »ils ne sont pas passionnés par la lecture, le cas du voisin rwandais devrait les interpeller ou le sort des interahamwe et les fdlr est apocalyptique dans les forets congolaises sans oublier leurs leaders qui sont traqués dans leur exil dans le monde et sont retrouvés malgré leur fausse identité.Vivre dans la peur ,ce n’est pas une vie.Pour le cas de Nkurunziza et sa clique ils disposent de tout: l’argent, la police,les armes ,les moyens de déplacement de l’Etat ,les combattants imbonerakure non pas spécialement patriotes ni amoureux du parti ou leur leader mais »payés » gracieusement pour exécuter de sales besognes.Tous ces moyens seront ils suffisants pour vaincre le peuple sans oublier les médias? Petit a petit la peur du peuple va laisser place a la détermination d’en découdre définitivement avec la clique et ses fameux combattants.En tout cas , la révolution est en marche et va grandir en ampleur sans possibilité de retour.
0. A nos vaillants JOURNALISTES: chapeau pour ce travail de titan dans les conditions que l’on connaît.
1. Ensuite et SURTOUT à NOS RESISTANTS de Musaga, Nyakabiga, Cibitoke/Mutakura/Ngarara, et Kanyosha: Vous etes nos HEROS.
2. Car: La peur vient de changer de camp. Ca panique deja du côté du pouvoir. Ce sont eux qui SOUDAINEMENT appellent a une treve et un dialogue politique. Qui y aurait cru apres le discours belliqueux du fameux candidat DD?
3. Certes, nous sommes prets a dialoguer, mais a 3 conditions: (a) reouvrir immediatement notre radio RPA, (b) rentrer TOUS les policiers dans les casernes et laisser la place a l’armee, (c) reconnaitre la SOCIETE CIVILE comme PROTAGONISTE, au meme titre que l’opposition, et le pouvoir.
3. Car, ce qui s’est passé n’est PLUS une affaire des SEULS politiciens (pouvoir et opposition). Nous y avons laissé les nôtres, fauchés par ces hors-la-loi qui etaient supposés nous proteger. Nous avons donc des comptes a regler avec ces derniers, au nom des familles des disparus. La question des personnes tuées doit etre sur l’ORDRE DU JOUR des negociations. Les regrets et autres pseudo-condoleances ne seront pas suffisants. Nous sommes en deuil, pour les nôtres.
4. A la communauté des partenaires internationaux: Merci pour votre soutien. A FRIEND IN NEED IS A FRIEND INDEED. Mention speciale aux USA, a la Belgique et la Grande Bretagne, sans oublier evidemment nos voisins (RDC , Tanzanie, et en particulier le RWANDA) qui continuent a heberger nos familles refugiés.
5. Trop de sang des nôtres a ete versé en 2 jours, dans cette quête pour notre dignité. Nous ne voulons pas de platrage (a la Tunisie, Egypte, ou Burkina), comme si de rien ne s’est passé.
6. Notre revendication est unique: Nous voulons une annulation des elections de la pseudo CENI, et une TRANSITION où nous SOMMES ACTEURS pour redefinir CONSTITUTIONNELLEMENT ce que nous attendons de nos DIRIGEANTS et des conditions a remplir pour nous diriger.
7. Nous n’acceptons plus d’elections qui nous imposent des TYRANS DEMOCRATIQUEMENT ELUS. Ca suffit!
vyarenze kuko abamenyesha makuru bashika kure
kenshi ijwi ryabo riratabara mubihe vyakajagari.
none ba nyakubahwa ntimuzinge amaboko.Hamagaza ibiganiro bihagarikiwe n abashingantahe rutura
Twese turabakeneye kandi nabugaye barabakenera…Igikuru nuko les 2 parties mukora pour le bien etre de la population.
ntacoroha mubihe nkibi mugabo kenshi bene vyo nibo qui compliquent les situations..Hanure…Ibiganiro ni ngombwa muri democratie
siyo twaririye depuis 22 ans…twoba twarihuse?je crois bien
La presse n’est pas seulement un intrument d’information, elle est aussi une arme. Ca dépend de comment on l’utilise. Si quelqu’un l’utilise pour saboter, salir, créer la panique, il devient comme celui qui tue avec un couteau de cuisine. Il n’est pas moins assassin parce qu’il a commis son crime avec un instrument destiné à faire du bien.
Comment oser fermer les radios qui sont la voix du peuple? La populations Burundaise n’aura plus une information diversifiee. C’est vraiment regrettable.
Nos chers soeurs et frere bahejeje gutora Mbonimpa, baca barakubagura nos braves journalistes bariko baratumenyesha, baca bugara radio yacu RPA. Uburenganzira bwacu bwo kumenyeshwa amakuru buhejeje guhonyangwa kandi. Muri make duhejeje gufungwa twese ikivunga, hanyuma ni Bonesha, nibamenya ko dushobora gusoma no kumenya kuri izi sites, benezo bashobora kugirirwa nabi. Baratwaye abanyagihugu bamwe mu gasho bazize uburenganzira bwabo. Ejo bazoja baratwara abajejwe agateka ka muntu, hanyuma abakuru b’imigambwe umwumwe, hanyuma imbonerakure, interahamwe na ba police batwirere mwo batugandagure mu gacere, ntituzomenya abishwe imbere yuko dushikirwa kuko nta radio yahora itumenyesha tugifise. Rero we munyagihugu wese ushaka ko tudashirira rimwe nk’abana b’inyoni tutabimenye ngo dutere igere, haguruka tuvugire radio n’abamenyesha makuru baburagijwe mu kazi kabo, dusabe gusubizwa uburenganzira bwacu batwaste ku nguvu, tuve mu gasho badushizemwo twese ikivunga, tutibagiye abacu bafungiwe ubusa, no gufashanya uko dushoboye muri bibihe bitoroshe, cane cane gufata mumugongo bimwe biboneka abahitanwe n’abo bicanyi . Niwatinya, canke ngo ntibindaba , uyu munsi ni jewe, ejo ni wewe kandi ntituzoronka uwutuvugira mbaye nka wa rurangiranwa Niemoller. Imana igarukire uburundi.
Hageze aho abashingantahe baja ahabona bagahagararira abanyagihugu ibara ritaragwa. Abashingantahe baruzuye turababona. maitre Rufyikiri yatanze akarorero, turamushimiye. Umushingantahe yama aseruka iyo rukamvye, akavuga atavugira mivumbi kumuvumba, ata bwoba. Nimuvuge, muremeshe abanyagihugu, mushigikire nos journalistes, na radio yacu, mwiyamirize abo ba police bariko barasa abanyagihugu, musabe igisoda guhagararire ico barahiriye. Muhanure n’inyifato bokwifata kugira bikingire. Igihugu ntigishobora kw’izizigirwa n’abicanyi gusa bakorera inyungu z’umuntu umwe. Komera bana b’uburundi kandi mufatane munda, twese hamwe tuzorustinda.
il n ‘y arriveront pas. lls vont partir demain mais la presse restera. Hussein rajabu a beaucoup regrete d’avoir insulte la presse et il l’est redevenu leur ami. Quand ils ne seront plus au pouvoir, ils chercheront a renouer cet amitié qu’ils auraient cassée. Hélas j’ai peur que cela sera trop tard pour eux.
Au fait c’est la police qui est en train de semer le chaos dans le pays. Comment les policiers peuvent miseler par tous les moyens une population qui marche pacifiquement les mains en l’air . De plus, ces policiers sont en train d’accomplir leur mission suicidaire avec les imbonerakure et les interahamwe en uniforme sans scrupule. L’on se demande combien a-t-il-paye ou promis aux autorites policieres. Combien ces imbonerakure et interahamwe vont empocher pour tuer au nom de Nkurunziza ? Twiyamirize twivuye inyuma twese hamwe ico gi police, n’abo bagesera bari kumwe. Hagupfa wicaye wopfa uhagaze. Dushire imbere gutabarana, gufashanya, cane cane kugendera abo bafunzwe niba abo bakunzi b’inda batabaye intambamyi.
MBEGA ABASODA BACU BAJA GUTSIMBATAZA AMAHORO SOMALIE NA CENTRAFRIQUE NONE NATWE TUGIRA TUYARONDEREGWE N’INTERAHAMWE N’ABA FDLR???????????????????????????
De telles decisions stupides peuvent etre exploitées a la faveur des opprimés.
1. Attendez-vous a des departs massifs de la population vers les pays voisins, surtout le Rwanda.
2. Attendez-vous aussi a un vaste mouvement de populations rurales (refugies interieurs) vers les centres urbains (chef-lieux de provinces, les eglises des paroisses, etc.), a la recherche d,une protection par l,armee ou pour resister en groupes. Une catastrophe humanitaire provoquée par le gouvernement qui n,a pas les moyens de sa gestion.
3. Cela suffira pour forcer le regime DD a negocier, a genoux.
c’est désolant!!!! Notre beau pays!!!! pays de miel, voilà maintenant que l’homme qui se félicitait avoir ramener la paix au pays, vient de le replonger dans une situation de désordre!!!! Que Dieu nous aide!!!!!!
Ils n’ont pas ramené la paix. Ils nous l’ont rendu quand ils ont suspendu leurs attaques. Ils ont toujours gardé un pied dans le maquis. Ils espèrent que l’issue sera la même qu’en 2003. Je suis sûr, que cette fois-ci ils empruntent une voie sans issue, et certains d’entre eux l’ont déjà compris, et trop tard pour les autres.
Ils veulent tuer à huit clos.Ce n’est plus possible en 2015
Sans liberté de presse, pas de démocratie… Je salue le courage des journalistes et des médias indépendants. Courage, tenez bon en ces temps difficiles, douloureux !
Nous sommes dans l’ère de la communication.L’information passe comme du vent donc imprenable mais atteint toujours les destinataires voire même le monde entier en quelques secondes.secondes. L’Etat saura t-il gagner cette guerre contre le vent? Qui vivra verra.
Assassins ! Putschistes ! Le coup d’État est en marche. Certains flics tirent dans le tas, à balles réelles. Des bandes de tueurs défoncent les portes de paisibles citoyens pour assassiner ceux qui ne sont pas d’accord avec le 3 è mandat de Nkurunziza. Des citoyens sont enlevés par ceux qui devraient les protéger. Les médias sont litéralement muselés pour que les crimes de sang qui sont en train d’être commis ne soient rapportés à toute la population et au monde entier. Le peuple doit-il se laisser abattre comme des poulets ? Non. Non! Je me souviens de ce passage de l’hymne national français: «Aux…citoyens..» Chers compatriotes, prenez des photos, enregistrez les voix…car demain, nous allons déposer des plaintes contre tous ces flics, soldats, miliciens, fonctionnaires…qui sont impliqués dans des actes ignobles contre le peuple burundais.