« Désormais, tous ceux qui ne sont pas présumés coupables d’assassinat ou d’atteinte à la vie devront comparaître libres », a déclaré le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, dans son message à la Nation et de présentation des meilleurs vœux pour l’année 2022.
Le magistrat suprême a fait une injonction aux procureurs, il appelle ces derniers à libérer cette catégorie de détenus qui ne sont pas présumés coupables d’assassinat ou d’atteinte à la vie dans les plus brefs délais. « Après ils pourront comparaître libres », a-t-il demandé.
Dans son message, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye affirme être préoccupés par les problèmes qui font que les citoyens se lamentent contre la magistrature.
Selon lui, des lacunes liées à l’histoire sombre qu’a traversé le pays et aux textes juridiques démodés ainsi que d’autres liées aux manquements des magistrats ont été constatées.
Comme les mésententes qui se manifestent souvent concernent les conflits fonciers et familiaux, le président Ndayishimiye s’est dit engagé à renforcer le pouvoir des notables collinaires. « Les élections vont bientôt être organisées. Nous demandons à la population de voter pour des personnes intègres ».
D’après le magistrat suprême burundais, 2.700 prisonniers ont été relaxés par grâce présidentielle. « Le gouvernement ’’responsable et laborieux’’ suit de près le comportement des détenus pour vérifier s’ils ont le mérite d’être relaxés », a confié le chef de l’Exécutif burundais.
Le Chef de l’Etat yinjiye mukazi k’abacamanza! Pauvre Burundi!
Les burundais qui sont accusés de vider les caisses des communes, coopératives et banques, ou de violer filles et femmes essaient souvent de s’évader vers différentes provinces du pays ou vers l’extérieur du pays.
Moi je crois qu’une sorte de système de libération sous caution serait mieux.
« Traditionnellement, la libération sous caution est une procédure légale s’appliquant à un suspect. La caution est une forme de propriété, souvent une somme d’argent, déposée ou promise à une juridiction dans le but de la persuader de relâcher un suspect, étant entendu qu’il reviendra à son procès ou renoncera à sa caution (avec la conséquence d’être arrêté pour avoir refusé de se présenter). Dans certains cas, une somme d’argent peut être remise au suspect à la fin du procès, si toutes les requêtes de présence ont été honorées, peu importe le verdict rendu (coupable ou innocent).
Dans quelques pays, la pratique de la libération sous caution est courante. Cette décision appartient à la cour et celle-ci peut la refuser pour différents motifs (par exemple, si l’accusé peut s’enfuir hors du pays ou refuser sciemment de se présenter au procès). Des pays n’offrant pas la libération sous caution emprisonnent les suspects avant leur procès si c’est jugé nécessaire ou peuvent demander, par l’intermédiaire de juges, le versement d’une caution comme provision financière pour indemniser les victimes, régler les frais d’avocat de la partie adverse ou payer les amendes. Dans le cas de certains crimes, notamment ceux passibles de la peine de mort, la libération sous caution est automatiquement refusée… »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_sous_caution