Manque de moyens de transport ; difficultés d’aller sur le terrain ; retard sur le lieu de travail, … les médias et les journalistes font face à de multiples problèmes pendant cette période de pénurie des carburants. Ce qui ne manque pas d’impact sur leur travail et leurs finances. Les responsables des médias crient au secours.
« J’ai manqué un bus pour arriver à temps au travail. Je suis rentré à pied et je me sens très fatigué et incapable de me présenter au service. Je n’ai pas pu arriver sur le terrain pour le reportage. » Telles sont désormais les justifications que les responsables des rédactions entendent souvent quand ils se retrouvent avec moins de la moitié des journalistes dans la salle rédaction. Et ce, alors qu’il est temps de tenir les réunions de rédaction habituelles. La cause : la pénurie des carburants qui se pérennise.
Comme tous les autres secteurs, les médias et les journalistes en subissent les conséquences. « Ce manque des carburants affecte beaucoup les activités de la Radio Bonesha FM. Aucun service n’est épargné. Normalement, nous devions commencer les activités à 8 h. Mais, vous avez constaté que certains arrivent même à 9h. Ce qui entrave les activités », témoigne Alain Niyomucamanza, rédacteur en chef à la radio Bonesha FM.
Désemparé, il souligne que le déplacement des journalistes est devenu un problème épineux : « Certains viennent à pied depuis Cibitoke, Kanyosha, Kibenga ou Kinindo pour arriver ici. Quand ils arrivent au travail, à travers leurs visages, vous trouvez qu’ils sont fatigués. Et avec la fatigue, ils ne peuvent pas accomplir leurs tâches convenablement. »
Un certain jeudi matin, un reporter d’Iwacu est allé s’enquérir de la situation dans cette radio. Le constat est que les propos du rédacteur en chef sont conformes à la réalité. D’habitude, la salle de la conférence de rédaction est pleine aux environs de 7h30. Ce qui n’est plus le cas actuellement.
C’est autour de 8 h 30 que la majorité des journalistes arrivent sur place. Pourquoi ? « Il n’y a pas de bus. On peut facilement passer plusieurs heures en attendant le bus. Avec vraiment cette pénurie des carburants, il n’est pas facile d’arriver à temps au travail », confie un des journalistes. Sur son visage, c’est la fatigue. Il transpire.
Ce qui ne facilite pas le travail. Car, explique M. Niyomucamanza, « nos consommateurs ou auditeurs ont besoin de l’information. »
Quelques réaménagements ont été faits pour essayer de satisfaire les auditeurs. Il indique qu’après les journaux de la mi-journée, ils tiennent souvent une autre conférence de rédaction : « Comme ça, le journaliste rentre dans son quartier avec un sujet de reportage. Et le matin, il va directement pour chercher des informations de façon qu’il revienne ici avec un élément. »
La Radiotélévision Isanganiro (RTI) souffre aussi. Charles Makoto, son directeur, indique qu’il leur est difficile de faire fonctionner le groupe électrogène : « Nous sommes un média radio et télévision. Les studios de diffusion ont besoin de l’énergie pour fonctionner en continu. Le montage de son est fait sur les machines. Les ordinateurs ont besoin d’électricité pour pouvoir fonctionner. Du coup, quand il y a des coupures intempestives du courant électrique de la Regideso, on se rabattait initialement sur les groupes électrogènes. Et, aujourd’hui, on a franchement du mal à pouvoir fonctionner suite au manque du carburant de type mazout. », se plaint-il.
Ce qui complique également le déplacement du personnel. M. Makoto fait savoir qu’il y a la planification des sujets à traiter au quotidien au sein du service de la rédaction. Il existe aussi des planifications hebdomadaires qui sont faites au sein du service des programmes. « Parfois, il est difficile de les mettre en application suite au manque de carburants. Cela nécessite en effet le déplacement sur le terrain des journalistes pour la collecte de l’information. », regrette-t-il.
Il signale que certains sujets sont tout simplement abandonnés. « Car, ils nécessitent la présence d’un reporter sur le terrain pour vérifier les faits, rencontrer les différentes sources. Et quand il n’y a pas de carburant, le journaliste est bloqué. Il ne peut pas se déplacer. »
Comme à la radio Bonesha FM, des retards des journalistes au service sont enregistrés à Isanganiro: « Ils devaient être dans la salle de rédaction à 8h. Et pour préparer les sujets à présenter à la conférence de rédaction, ils avaient l’habitude d’arriver à 7 h30. Mais, aujourd’hui, ils arrivent à 9h car ils n’ont pas pu trouver de moyens de déplacement. Ce qui fait que la réunion de rédaction se tient désormais vers 9h30-10h », précise le directeur Makoto.
Partant, l’information est collectée tardivement. « On n’a plus l’actualité de la mi-journée. On se retrouve avec des brèves. Il nous est aujourd’hui impossible d’informer en temps réel la population », déplore-t-il. Or, commente-t-il, le retard dans l’information a plusieurs répercussions négatives sur tous les domaines de la vie du pays notamment la sécurité.
Egide Nduwimana de la télévision Mashariki indique que cela handicape leur travail. Selon lui, les heures de travail ne sont plus respectées. « Quand un journaliste te dit qu’il arrive en retard parce qu’’il n’y a pas de bus, tu ne peux pas le sanctionner. Car, il n’a pas d’autres choix. C’est fondé. » Toujours est-il que cela perturbe les horaires de travail comme la tenue de la conférence de rédaction. « Il y a désormais des reportages sur le terrain qu’on ne peut pas faire. Certains projets ne sont plus exécutés. On a des partenariats qu’on a abandonnés parce qu’il n’y a pas de carburant », avoue-t-il.
Il fait savoir qu’il est devenu quasi impossible d’arriver sur le terrain surtout à l’intérieur du pays.
Des émissions abandonnées
M. Makoto souligne que pour essayer de tenir encore, la RTI a été obligée d’arrêter les émissions de 20 h. Il donne l’exemple de l’émission phare Havugwa amaki? et l’émission Gira ico ushikirije. « Car, après le journal de 19h, toutes les émissions qui sont diffusées sont préenregistrées. Donc, il y a une différence de qualité entre une émission préenregistrée et celle qui se fait en live. »
Il informe en outre que l’ouverture de la station à 5 h du matin a été aussi arrêtée et les communiqués sont désormais préenregistrés la veille. « Pour que le communiqué soit diffusé le lendemain, on doit le recevoir au plus tard à 16h du jour précédent. Ce qui produit un impact négatif sur la société. », estime-t-il.
Il déplore qu’aujourd’hui, les journalistes ne puissent plus aller à l’intérieur du pays pour collecter l’information. « On est une radio communautaire. On devrait aller dans les coins les plus reculés du pays pour connaître les préoccupations de la population. On se rabat sur les correspondants mais eux aussi ont des limites. Pour se déplacer, ils ont besoin de prendre une moto. Mais, aujourd’hui, le prix du transport coûte dix fois plus cher que le prix qu’ils payaient avant. »
La presse écrite également touchée
La presse écrite n’est pas non plus épargnée. « La pénurie récurrente des carburants affecte négativement le travail des médias, Iwacu y compris. Les journalistes arrivent parfois au travail en retard, faute de déplacement. Il arrive que nos véhicules manquent de carburant. Une situation qui empêche les journalistes d’aller collecter l’information sur le terrain. Il arrive qu’il y ait coupure d’électricité alors que l’on doit imprimer le journal. Sans mazout pour alimenter le groupe électrogène, il y a risque que la parution du journal accuse un retard », indique Léandre Sikuyavuga, directeur du Groupe de Presse Iwacu. Il avoue que cela affecte durement les finances et le contenu des publications. « En effet, la spécificité d’Iwacu est de faire des enquêtes, des investigations sur un sujet d’intérêt public. Cela suppose un travail de terrain, donc le déplacement des journalistes. A défaut du carburant, le terrain est de moins en moins fréquenté. », précise-t-il.
Pour sa part, Emmanuel Ndagijimana, journaliste au Magazine Jimbere affirme qu’il arrive souvent en retard au travail suite au manque de carburant. « Je ne peux pas assister régulièrement aux réunions de rédaction comme d’habitude. Les bus manquent », témoigne-t-il avec regret. Il indique qu’il lui arrive de dépenser beaucoup d’argent pour le déplacement afin d’arriver à temps au travail. « Mais, je ne peux pas me le permettre tous les jours étant donné que mon salaire est assez bas. »
Il trouve que dans ces conditions, le respect des deadlines devient un sérieux problème. « La qualité du travail est aussi compromise. »
Christine Kamikazi, journaliste senior à la radio Bonesha FM, trouve que le déplacement est devenu un véritable parcours du combattant. « On doit faire des kilomètres et des kilomètres pour trouver un bus ou un autre moyen de transport. Il arrive même qu’on peut aller au travail à pied par manque de moyen de transport. Donc, il s’agit d’un grand problème. C’est un grand défi qui handicape même nos activités quotidiennes », témoigne Christine Kamikazi.
Elle trouve d’ailleurs que cela bloque l’accès à l’information parce qu’il existe « des fois où on est obligé d’abandonner certains sujets parce qu’on ne trouve pas comment se déplacer. Les véhicules sont disponibles mais, ils n’ont pas de carburant. »
Les finances durement affectées
La situation qui prévaut aujourd’hui affecte durement les finances de Bonesha, qui, normalement, comme tous les autres médias privés burundais, vit des partenariats et des reportages de terrain.
A la radio Bonesha FM, le rédacteur en chef Mucamanza indique qu’il est tellement difficile voire impossible de payer un taxi pour tout journaliste qui se rend sur le terrain. « Les moyens de transport exigent beaucoup. Les taximen avancent qu’ils n’ont pas de carburant, qu’ils s’approvisionnent sur le marché noir et à un prix exorbitant. On doit donc mobiliser 40 mille BIF ou 50 mille BIF pour un taxi. »
Et de détailler : « Imaginez pendant tout un mois avec environ plus de 30 journalistes, quand il y a 15 qui partent pour la récolte des informations et que tu donnes toujours cette somme. Est-ce que vraiment vous trouvez ça normal ? »
Il ajoute aussi le coût du carburant pour les groupes électrogènes en cas de coupure du courant électrique afin que la radio continue à émettre. Il estime que « les pertes sont vraiment énormes ».
Il évoque également le fait qu’on ne peut pas aujourd’hui aller chercher des partenaires : « Vous savez que pas mal de médias ici au Burundi vivent par des partenariats. Donc, certains projets avec les partenaires se sont arrêtés parce qu’on n’a pas du carburant pour faire des reportages sur le terrain, à l’intérieur du pays. Vraiment, avec cette pénurie persistante, rien ne va. Tout s’arrête.»
A la RTI, Charles Makoto indique que pour essayer de tenir, on fait recours au carburant acheté sur le marché noir. Le prix d’un litre est 4 ou 5 fois plus cher que le prix officiel : « Ce qui a un impact considérable sur nos finances. Le manque à gagner est énorme. »
Suite à ce problème, il signale que son média se retrouve dans l’incapacité de respecter les contrats des marchés signés avec les partenaires. « On n’arrive pas à répondre convenablement au deadline. Car, le déplacement sur le terrain cause problème. En définitive, nos partenaires ont cessé leurs activités sur le terrain. Du coup, on manque les marchés des publi-reportages des émissions. »
Il avoue qu’il y a une nette réduction des entrées comparativement aux années où il n’y avait pas de pénurie des carburants. « Plus de 60% des revenus sont enregistrés », précise M.Makoto, notant que cette pénurie a un impact très négatif sur la continuité et la survie des médias. « Nos entrées étaient de 50 millions BIF. Maintenant, nous sommes à une moyenne de 20 millions BIF. Donc, c’est 60 % du budget. »
La RTNB épargnée
« La Radiotélévision nationale du Burundi, RTNB, n’a aucun problème de carburant. Les activités se passent comme prévues. Et même pour la couverture des élections, nous n’aurons aucun problème », affirme Faustin Ndayizeye, son directeur général.
Il précise que cela est le fruit des stratégies mises en place : « Nous avons pris une stratégie de réduire la consommation des carburants notamment l’annulation de certaines prises en charge du personnel jugées non pertinentes. »
Il signale qu’à sa nomination comme directeur général, il a directement changé de distributeur des carburants. « Les services de la première station n’étaient pas bons mais le nouveau distributeur respecte le contrat parce que le carburant vient de la Sopebu avec mention RTNB. Et il respecte cela.»
D’après lui, quand le stock s’épuise, la RTNB est directement servie. « Vraiment, je n’ai plus de stress dû aux carburants. », se réjouit-il.
Que faire ?
« S’il s’avère vrai qu’il y a des stations-services qui alimentent certaines institutions, nous demanderons aussi que les médias puissent en bénéficier car l’information est un bien public », plaide Léandre Sikuyavuga, directeur du Groupe de Presse Iwacu. Une plaidoirie partagée par Alain Niyomucamanza, rédacteur en Chef de la radio Bonesha FM. « En cas de disponibilité des carburants sur certaines stations-services, on devrait nous donner la permission ou l’autorisation d’avoir en premier lieu ce carburant afin que nous puissions aider le pays dans le développement. »
Même son de cloche chez Mashariki TV. « Comme nous faisons un travail d’intérêt public et national, il faut qu’on mette en place des stations-services qui peuvent donner des carburants aux médias au moins deux fois par semaine », glisse Egide Nduwimana. Au moment où le Burundi est déjà en période électorale, il trouve que c’est important que les médias et les journalistes aient une permission spéciale pour avoir les carburants afin de mieux couvrir le processus électoral. « C’est un message que nous adressons au gouvernement. »
Si la situation perdure, M. Sikuyavuga ne doute pas qu’il sera difficile aux médias et aux journalistes de couvrir le processus électoral. « Or, le travail des médias est nécessaire avant, pendant et après les élections » plaidant lui aussi pour que les médias soient priorisés dans la distribution des carburants.
Le gouvernement tranquillise
De son côté, le gouvernement tranquillise. Martin Niteretse, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et du Développement communautaire a en effet indiqué, le lundi 27 janvier 2025, que la question des carburants ne va pas durer longtemps. « J’ai remarqué que ce sont les Burundais qui sont compliqués. Le carburant est approvisionné mais tu trouves qu’une personne est allée cacher 5 000 l. Que cette question de carburant ne tente personne. Je dirais que c’est une preuve pour bien identifier les nôtres et ceux qui sont contre nous », a-t-il souligné, lors d’une réunion avec les responsables des partis politiques et la Commission électorale nationale indépendante, Ceni.
Une sonnette d’alarme des organisations des journalistes
« C’est vraiment visible que les conséquences de cette situation sont nombreuses pour les médias. Aujourd’hui, il est difficile de collecter les informations parce que cela demande de se déplacer, de faire des émissions, d’aller à l’intérieur du pays pendant 3, 4 jours voire une semaine pour un travail de terrain. Mais, aujourd’hui, cela n’est plus possible », décrit Onésime Harubuntu, président de l’Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR).
Il signale qu’actuellement, il est même difficile aux techniciens d’aller faire la réparation des antennes de diffusion des radios installées ici et là dans le pays. « Il est très difficile d’arriver à Inanzerwe à Makamba ou à Mutumba à Kirundo, Birime à Ruyigi ou à Kaberenge. C’est devenu presqu’impossible. »
Il fait savoir que lorsqu’ il y a une panne, cela prend du temps pour trouver les moyens d’arriver même à Manga qui est très proche de Bujumbura.
Cette situation entraîne alors des mésententes entre les médias et leurs partenaires. « Si par exemple vous avez signé un contrat avec un partenaire que son émission va passer à 15 h et qu’à cette heure il n’y a ni de courant de la Regideso ni de carburant pour allumer un groupe électrogène, ça crée un conflit. » Il précise que ces coupures sont très fréquentes pendant la saison sèche.
A la tête de la Maison de la Presse, Mireille Kanyange indique que suite au manque de carburant, plusieurs sujets ne sont pas traités ou tout simplement ils sont abandonnés. « Parce que les journalistes ne peuvent pas se rendre sur le terrain, aller rencontrer des sources et faire des interviews. »
Une situation qui affecte aussi la qualité : « Il y a le recours aux audios WhatsApp. Cela diminue la qualité des produits médiatiques. Avec cette pratique, on ne peut pas avoir des questions de relance, des précisions, etc. Normalement, avec les techniques de l’interview, on regarde la personne en face et puis il y a un moyen de rebondir sur ce qu’elle est en train de donner comme information. »
La situation affecte aussi les finances comme les responsables des médias l’ont dit. D’après elle, les médias sont en effet obligés de s’approvisionner sur le marché parallèle, à Nyamitanga, Buyenzi, etc. « Et là, c’est facile de se retrouver avec une dépense mensuelle de plus de 2 millions BIF pour les carburants seulement. Dans ces conditions, combien d’organes de presse au Burundi sont-ils capables de tenir ? », s’interroge-t-elle.
Revenant sur la Maison de la Presse, elle affirme qu’elle est aussi affectée. « Je prends un exemple d’un projet qu’on est en train de mettre en œuvre. Il y a des descentes qu’on annule parce qu’on manque de mazout. Pour nous déplacer ici à Bujumbura, au lieu d’utiliser nos voitures, nous sommes obligés de prendre des taxis. Ce qui nous coûte très cher. »
En ce qui est de la couverture des élections, Onésime Harubuntu espère que la question des carburants aura déjà trouvé une solution. Sinon, il se demande comment les journalistes vont monter à l’intérieur du pays, arriver sur les bureaux de vote, etc. « Vraiment, il y a beaucoup de problèmes dans le pays. Il revient à Dieu de nous sauver. », se confie-t-il.
Afin de permettre aux journalistes de faire leur travail convenablement, il plaide pour que les carburants soient disponibles en quantité suffisante. « Oui, le commerce des carburants est un business qui n’est pas facile fait par le pays. Il revient alors à l’Etat de prendre les devants pour que les carburants soient disponibles et suffisants. Nous voyons souvent des camions qui amènent les carburants mais il y a moyen d’importer le carburant par voie lacustre . Oui, il y a le manque de devises. Mais, c’est à l’Etat de trouver une solution. »
Pour sa part, Mme Kanyange demande, si cela est possible, qu’il y ait une station-service pour les médias, les journalistes. « Cela serait une très bonne chose. Mais, à l’impossible nul n’est tenu. Si ça ne marche pas, les médias devront continuer à fonctionner comme ils le faisaient avant tout en espérant que demain sera meilleur. »
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