Les ministres de l’Intérieur et de la Communication étaient le jeudi 3 juin à la chambre haute du parlement pour répondre aux questions orales des sénateurs. Des instructions ont été formulées pour tenir à l’œil la presse et la société civile.
Les dérapages de la presse, selon le Sénat
Avant la séance de questions orales au ministre de la Communication, le sénateur Jérémie Kekenwa, a lu, au nom du Sénat, une note dans laquelle il relève les dérapages des médias au Burundi.
La principale remarque du Sénat est que certains médias violent la loi sur la presse et le code d’éthique et de déontologie. Ils soutiennent et encouragent les idées de certains acteurs politiques et de la société civile, perdant ainsi leur neutralité. Le Sénat accuse par ailleurs les médias de diffuser des informations non vérifiées et tendancieuses, surtout en ce qui concerne la sécurité et les conflits politiques.
D’après le Sénat, des émissions qui passent sur certains média sont de nature à créer le désordre et l’insécurité dans le pays. Il a donné au ministre quelques exemples de faits contraires à la déontologie journalistique. Comme donner un espace à ceux qui appellent à manifester, politiciens ou organisations non gouvernementales. Ainsi en est-il de l’appel à klaxonner ou à porter des habits de couleur verte le vendredi. (signe de soutien à M. Mbonimpa qui porte l’habit vers des prisonnier, NDLR)
Un autre exemple, selon le Sénat, est l’incitation à harceler ou détester des administratifs ou des agents de la justice qui n’ont fait que leur travail. Il en va également de l’utilisation d’un langage codé pour inciter les gens à la révolte ou à la haine. Sur ce point, le Sénat donne l’exemple de chansons ou de certains extraits de discours qui passent durant les journaux, qui diabolisent le pouvoir. La chambre haute a également fustigé la tendance de certains médias à prendre position en politique, ou dans des dossiers pendants en justice. Pour le Sénat, les médias risquent de replonger le pays dans la crise, au lieu d’aider à trouver des solutions aux problèmes qui le hantent.
Desiderata bien reçu par le ministre Nkezabahizi
Sur ces inquiétudes des sénateurs, le ministre Tharcisse Nkezabahizi (Uproniste, aile Concilie) a promis de faire appliquer la loi, notamment la loi sur la presse et même de faire appliquer le code pénal. Mais il prône aussi l’appel au Conseil National de la Communication.
Signalons que la sénatrice Twa Libérate Nicayenzi a exprimé son inquiétude au sujet de la volonté affichée par bien de sénateurs de voir la liberté de la presse restreinte au nom du seul principe que la liberté des uns commence là où finit celle des autres. « La liberté de la presse est un élément qui fait la fierté de notre pays dans la sous-région. Il faudrait continuer à la promouvoir. Les punitions engendrent des frustrations », plaide-t-elle.
Il est écrit qu’on peut tromper une partie du peuple tout le temps ou tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple pendant tout le temps!
Le duo « Médias – Société civile burundaise » serait entrain d’exécuter progressivement un coup d’Etat au Burundi dans la même optique qu’en 1993 contre Ndadaye: remettre le pouvoir aux mains des tutsis ou chasser les hutus du pouvoir » .
Ndadaye Melchior, le président hutu élu en 1993 a été assassiné après seulement trois mois d’exercice de président de la République, assassiné pour la seule raison que c’est un hutu au pouvoir; avec la participation de l’armée qui à l’époque était presqu »entièrement fait de tutsis. A trois mois il n’avait pas encore eu d’accusations valant sa destitution du poste de président et encore beaucoup moins l’assassinat.
Dans la tête de beaucoup d’éléments de l’ancienne domination tutsie, le pays ou le pouvoir doit encore leur revenir. Et comme l’armée et la police sont aujourd’hui des corps équilibrés et qui, alors ne peuvent pas participer dans des plans forcés de renversement des institutions, ces éléments font recours au duo » Médias – Société civile ». Financements de tous les côtés et à leur gré, ce duo se fortifie de plus en plus. La communauté international devrait y faire attention, si elle-même n’y est pas manipulée ou en position de complice.
Sinon, même dans d’autres pays, dans d’autres systèmes au pouvoir, il ya des difficultés pour lesquelles des solutions sont trouvées progressivement, sans avoir affaire à des média et sociétés civiles prenant position d’opposition politique de manière aussi exagérée que ce que nous vivons actuellement dans ce Burundi
Plutôt il faut que le peuple burundais active au maximum son attention !!!!!!!!!!!!!
J.Gihugu
Au lieu de nous exposer tes hallucinations invitent plutôt les dirigeants actuels à assumer leur ventriotisme, l’incompétence et le manque de vision, de leadership, et d’esprit patriotique.
A moins que tu sois parmi les rares personnes qui pensent que le pays évolue.
Sans trop me tromper, je crois fermement que ce n’est pas bientôt qu’un tutsi sera de nouveau Président et c’est mieux comme cela car il faut que les hutus majoritaires dans le pays gouvernent et fassent MIEUX que les régimes précédents tutsi.
Trouves-toi autre chose parce que ce slogan ridicule ne trouvera pas preneurs car les burundais d’aujourd’hui voient et comprennent
« Sur ce point, le Sénat donne l’exemple de chansons ou de certains extraits de discours qui passent durant les journaux, qui diabolisent le pouvoir ».
Oh lala, le pouvoir en place a une courte memoire, franchaiment ils oublient vite. Je me rappelle tres bien qu’en 2005 quand ils quittaient le maquis, le cndd-fdd avait adopté le slogan de Rwagasore: » vous nous jugerez sur nos actes ».
Mais 10 ans apres, le peuple le juge mais ils ne tolerent plus les critiques. Chers dirigeants, il est temps de vous humilier devant le peuple et retroagir et voir tous les points de la vie sociopolitique que vous avez promis au peuple et qui n’ont pas été realises et essayer de voir où en est la cause.
La Senatrice Twa….Kuberiki iyo ari umutwa avuze baca barinda kuvuga ubwoko bwiwe? Kuki batavuze Kekenwa?
Iwacu kontabona message nanditse niki ??? Kaburahe asigaye ashirira canke
Alors là, je tombe des nues. Il faut avoir du culot pour sortir des âneries pareilles. Maintenant c’est la faute à la presse. Laisse-moi récapituler : le Falcon 50 volé au peuple par ses élus, le faux putch de Ndayizeye et Kadege, avec les tortures qui ont suivies, filmés et médiatisés par le SNR (du jamais vu dans l’histoire de l’humanité), l’emprisonnement injuste du célèbre et détesté président à vie Radjabu, l’emprisonnement des journalistes, des ex-présidents, des leaders d’opinion, le vol «légal» des élections de 2010, le lynchage systématique des membres du FNL, le célèbre building «résidentiel» à quatre étages de Bunyoni à Sororezo(avant que Peter ne le calme, il le disait à qui veut l’entendre que même sous Bagaza et Buyoya confondus, aucune autorité n’a eu une maison comme la sienne), les champs « industriels» de Peter (bien sur, il n’est pas le seul président en exercice sur le continent à le faire, alors allez VFF), le buste de Rwagasore, etc. TOUT ça a été dans les nouvelles parce que la presse voulait «…inciter les gens à la révolte ou à la haine» ???? Kabisa ?
Si ce n’était pas le Senat, où siègent quatre ex-présidents, on en rirait. Le peuple burundais est docile, il ne se révoltera pas, ce n’est pas dans sa nature de courir les rues pour se plaindre. Ce peuple est fort et restera solide même si les mauvaises nouvelles sous le régime de l’aigle continuaient à tomber. Il attend avec espoir qu’un jour, il y ait un président avec un parti compétent (parce que c’est ça maintenant avec le multipartisme) qui pense à lui avant de penser à leurs ventres et avenirs politiques, un homme ou femme d’honneur, un patriote, vacciné de divisionnisme de toutes sortes. Peter a raté ce grand rendez-vous, celui d’amener le Burundi vers un état de droit, de justice et de liberté. Il est tombé dans le même piège que ses collègues, celui de penser à lui, à ses petits rêves, à son avenir, au lieu de voir loin pour nous, de rêver pour nous. À la prochaine fois peut-être.
Ni mubareke bivugire banyakubahwa, les vénérables. Ni aya nyuma bariko bararya urunva iyo bavyibutse baca bahahamuka.
A la question posee pour savoir si les medias et la societe civile sont un danger pour le pays, je repond oui et non.
-Non: La societe civile et les media sont indispensables dans un pays en voie de democratie comme le notre. Ils existent pour rappeler ceux qui nous gouvernent les different principes democratiques en cas de derapage. ces principes sont principalement « le respect de la constitution, des droits humains les textes et conventions internationaux etc. Le petit peuple a besoin de cette plate forme pour s’exprimer sans tabous. Alors il nous faut des hommes integres dans les medias et la societe civile, qui travaillent pour l’interet du pays et s’abstenir de faciliter les agenda caches de leur sponsors mondialistes.
-Oui La societe civile et les media peuvent devenir aussi tres dangereux et on l’a vu dans plusieurs pays ou la mafia mondialiste avec de l’argent ont ete capable de manupiler les medias locaux et les hommes et femmes de la societe civile pour renverser des regimes.
Le » think tank » Billionnaire George Soro qui est un grand partisan du mondialisme resume en 5 points comment on peut detruire les Etats a travers le monde et ca fonctionne tres bien
– Former un gouvernement parallel par moyen des aides financiers comme couverture pour avoir des capacites d’engager des activites subversives. C’est le cas de notre societe civile qui se croit au dessus de tout.
-Assurer le controle des media existants.
-Destabilizer l’Etat et affaiblir le gouvernement par des campanges anti-gouvernement en se basant sur des crises economiques. Ce sont les greves organises ici et la, distribution d’armes. imbonerakure et le cas Sinduhije.
-Provoquer une crise electorale. On le voie deja avec ce comportement des opposants.
– Assures de la colere du peuple, ils organisent des grandes manifestations pour prendre le pouvoir. C’est le cas de l’Ukraine.
Aussi longtemps que nos societes civiles sont finances par des gents comme George Soros, notre pays fait face a un danger et il faut la prendre au serieux.
@Godefroi
1. Pour le moment, je n’ai que quelque information sur George Soros (dans le domaine de la finance = Quantum Fund).
2. Pourriez-vous etre plus precis et me dire ou vous avez trouve toutes ces facinantes informations qui montrent comment George Soros le philanthrope, le think tank » Societe Ouverte » doivent etre declare l’ennemi numero 1 de la democratie dans le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO?
Merci.
Tharcisse, ugakorera nabi medias na societe civile uzoba ugotse. Aho have.
Uwishe Ndadaye niwe yadukwegeye akarambaraye sinon nkabo ba Kekenwa ntibokwiyumviriye na rimwe ko bobaye aba senateurs,on n’aurait jamais eu de generaux analphabetes,hari gutwara ababishoboye kandi bazi nivyo bakora,reka rero baducuranguze :Le Burundi a les dirigeants qu’il merite.
Ciao
@Vios
Effectivement, il faut se demander pourquoi des leaders (charismatiques?/visionnaires?), de dignes fils du continent africain, comme le Prince Louis Rwagasore, le President Melchior Ndadaye, Thomas Sankara (Burkina Faso), Emery Patrice Lumumba (RD Congo), Tom Mboya (Kenya), Steve Biko (Black Consienceness, Afrique du Sud) sont toujours sauvagement assassines dans leur jeunesse.
Dans le Burundi actuel, les assassinats extra-judiciaires des membres du Front National de Liberation (FNL) et des membres de la societe civile doivent etre faits au profit de quelqu’un (et ce quelqu’un n’est pas du tout l’Etat burundais).
En fin de compte, après tant d’annees d’injustice sous les differentes dictatures militaires, le citoyen burundais lambda s’attendrait a ce que SEUL LE SYSTEME JUDICIAIRE DU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO soit capable de determiner qui est « le vrai ennemi du peuple burundais »/Inyankaburundi.
LA PEINE MAXIMALE EST LA PRISON A PERPETUITE AU BURUNDI, MAIS CERTAINS BURUNDAIS DECIDENT DE LA VIE DE LEURS COMPATRIOTES (comme si l’Etat burundais n’avait pas ses/assez de lois pour proteger ses propres interets).
Merci.
BRAVO à la sénatrice Twa Libérate Nicayenzi.
« La liberté de la presse est un élément qui fait la fierté de notre pays dans la sous-région. Il faudrait continuer à la promouvoir. Les punitions engendrent des frustrations».
RIEN A AJOUTER !
Mwaba DD, muramenye ko » Buraca bugacana ayandi ». Mbega ejo, hamwe mwoshikigwa n’ivyo muriko mugirira abandi, mushaka ko ama radio yoca ahora? Mbeko tuzi agahitiye, ubu muribagiye koko ayo ma radiyo n’ayo mashirahamwe y’agateka ka muntu ico yamariye CNDD-FDD, na twebwe abahutu muri rusangi? Uwavuze ko mutagira iyo muva, ntiyihenze kanini.
Et les interventions de domitien ndayizeye et sylvestre ntibantunganya? Du côté des DD ou Ikibiri?
C’est très regrettable de voir le Senat qui est supposé avoir des hommes et femmes politiquement mures , au lieu de louer le professionnalismes de nos journalistes et médias , osent de les accuser et les condamner pour avoir fait leur travail de fournir l’information…. les journaliste ne font que repporter ce qui se passe dans le pays …. au gouvernement plustot de se corriger et cesser cette violation quotidienne des droits des citoyens et tout autres abus du pouvoir qui s’observent partout dans le pays …. Courage chers journalistes et société civile …. et BRAVO à Mme Libérate Nicayenzi , les choses changeront bientot
On passe à la vitesse supérieure. L’État de Droit (qui n’était qu’un leurre) fait place à une dictature assumée .
Je regrette que ces « sages « soient de l’ancienne école pour ne pas comprendre la marche du monde. La société civile ainsi que la presse dépassent de loin en ce qui est de portée et d’ancrage « vos petites têtes » de sénateurs. Les sénateurs intelligents composent avec eux et évitent tout ce qui pourraient entacher leurs relations tout en veillant a faire, chacun en ce qui le concerne, avancer la société. Vers ou? le futur nous le dira.
Mwomenya Presidents Ntibantunganya, Ndayizeye, Buyoya na Bagaza bari muri iyo nama? Barashigikiye ivyo vyiyumviro? Iteka ry igihugu ryari risigaye muri presse no muri societe civile,
None muri senat hoba hari uwanonosoye ivyo kumenyesha amakuru? Nibasabe audit yigenga ivanze abarundi n abanyamahanga berekana ivyo bintu.
Ubu twishire mwo ko twumviriza , tugasoma ibinyoma! Biragoye mu Nyaburunga!
« Gitabagure umusurusuru wo kugisana uzobagora »,
SENAT DD OU SENAT REPUBLICAIN!!!!
Nta kintu na kimwe gitangaje kirimwo mu vyo kekenwa avuga! Aha twebwe abanyagihugu twaragowe. Uyu mugabo, de niveau A3, arashobora kukurementaniriza mu manama ya CNDD-FDD akagutyoza kugeza n’aho ubura n’aho uca. Jewe nandika, arazi ko yigeze kuntyoza. Aha sinshatse gusubiramwo ivyo yambeshera mu kuntyoza. Nahavuye nja kumutumako abo mu muryango wiwe w’i Nyakibari muri kayokwe aho avuka baramutukagura , nagira rero yarabihevye! Nohanura Imigambwe kuraba abantu bakwiye guserukira abanyagihugu atari ba mpemukendamuke!
Wapi DD kabaye aho umitwa asigaye abarusha ijambo nukuvuga ukuri.
Ces vérités qui dérangent…
Ako kagaye kawe ga Josua ntubona ko ari intambamyi ku bwiyunge bw’abana b’Uburundi? ABATWA rero ntitwiyumvira? Ugomba wigire nk’abanyamacakubiri b’aho hambere babona haciye umuhutu, umututsi, umutwa n’imbawa zibiri, bavuga ngo: « Haciye abantu babiri, umutwa umwe n’imbwa zibiri? » Nk’uko womenga umutwa mu bantu ntiyarimwo? Mentalité à changer. None data wanje ntiyabivuze neza kandi abo mwiyita abanyabwenge n’abhinga ururimi gwagovye!!!
Quand ils disent craindre que les medias et société civile replongent le pays dans la tourmente mais c’est plutôt nos dirigeants qui ont déjà replongé le pays dans la tourmente en instaurant un mode de gouvernement digne d’une république bananière (avec une mauvaise gouvernance, corruption et malversations économiques par nos dirigeants, bavures des forces de l’ordre et jeunesse du parti au pouvoir, violation des droits de l’homme par ceux qui étaient plutôt chargés de les faire respecte) mais seulement ils ne veulent plus que les medias et société civile en parlent.
En une phrase ils disent mourez surement mais en silence….
Je suis désolé mais je pense que ce retour en arrière risque de ne pas être chose facile pour nos très chers dirigeants et sénateurs.