Traditionnellement très diplomate, l’UE a cette fois exprimé dans des termes directs son avis sur la nouvelle loi de la presse.
Déclaration ce vendredi des porte-paroles de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidente de la Commission, Catherine Ashton, et du Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs,
Dans cette déclaration « la Haute Représentante et le Commissaire au développement regrettent la promulgation de la nouvelle loi sur la presse au Burundi. » La déclaration va plus loin et souligne que « cette loi n’est pas conforme aux standards internationaux auxquels le Burundi a adhéré, ni aux engagements mutuels pris à la conférence des bailleurs de Genève. »
L’UE européenne rappelle sans détour que « la liberté d’expression est un droit fondamental et un des fondements d’une société réellement démocratique et pluraliste. »
La Haute Représentante et le Commissaire au développement espèrent que cette loi ne nuira pas à l’ouverture qui s’est manifestée récemment par la reprise du dialogue politique national et resteront attentifs à son application et aux développements législatifs à venir.