Au marché de Rumonge, un espace destiné aux médicaments traditionnels a été prévu. C’est la joie aux tradi-praticiens, mais les responsables de la santé exigent plus d’ordre.
Dans le coin Est du marché, des tradi-praticiens étalent leurs médicaments sous un soleil de plomb. Des clients viennent un à un pour acheter ces produits. Mais avant, les vendeurs leur expliquent la maladie que traite chaque médicament ainsi que la dose à prendre.
Rose Singirankabo vient de passer plus de 30 ans en exerçant ce métier. Elle assure qu’elle a de l’expérience dans ce domine. Elle nuance :
« Je ne suis pas une sorcière mais une guérisseuse et beaucoup de gens apprécient mon travail. »
Elle indique qu’elle soigne plusieurs pathologies : infections, troubles digestifs, maladies de la peau, maladies diarrhéiques.
Selon Singirankabo, les médicaments sont issus des plantes médicinales qui se trouvent dans les forêts.
Elle se félicite qu’elle travaille dans un cadre légal car le ministère de la Santé publique reconnaît l’ATRAPRABU, leur association des tradi-praticiens du Burundi. Elle précise que leur collaboration est bonne.
« Nous combattons les charlatans »
Vyankandondera, un autre tradi-praticien est âgé de plus de 60 ans. Il avoue qu’ils sont fiers aujourd’hui d’être bien considérés dans la société. Car avant ils étaient traités comme des sorciers, de escrocs : « Aujourd’hui, notre travail est apprécié par beaucoup de gens. »
Il indique qu’ils participent dans le combat contre des charlatans qui travaillent dans l’ombre et qui ternissent leur image.
Il précise que celui qui veut devenir un tradi-praticien doit se faire annoncer dans leur association et on évalue ses compétences et sa probité avant qu’il ne soit membre de leur association.
Par ailleurs, Ernest Nditoreye , médecin chef de district sanitaire de Rumonge précise que le ministère de la Santé reconnaît les membres de l’association ATRAPRABU. Toutefois, il met en garde des charlatans qui opèrent dans l’ombre et mettent en danger la santé de la population.
Il demande la collaboration de la population et des tradi-praticiens reconnus pour combattre le phénomène.
Komeza kweri akaranga kabasokuru abo babita ko ari abapfumu nuko bapfuma bemera iyo miti abazungu bazana iwacu kandi iyo miti iba yaramaze gupfa nico gituma bayizana iwacu.Komera komera.
C’est une bonne chose abo vyavyeyi bagiye kuza bararonka ayumunyu kandi ndazi ko bafise amahoro mumutima kuko babaretse nabo bagacebagiza utwo bacebagiza batabatoteza.
Iyo miti yabo rero irakora, naho twebwe ba nyeneyo tuyinuba ababizi bo n’abazungu baza kuyikura
iwacu kubuntu bashika iwabo tukayigura umurengera kandi bayikuye iwacu. Témoignage : hari umutamakazi ngaho ibulaya yari asinzikajwe nigitigu hamwe nivyigo biturutse kuri diabète agwaye plus de trent ans, ubwo rero ndamurangira deux plantes qu’elle doit acheter dans les grandes surfaces( GB, Delhaize, Carrefour) aja kuriyzo plantes azikoresha nkoko nabimubwiye,
adasiba narimwe pendant qlq semaines, ndababwije ukuri, sa fille amukwirikirana yaje gutanga ubuhamya ambwira ko yamujanye muri contrôle basanga vyose vyagiye muburyo. Le médecin a demandé à sa fille ce qui s’est passé et il a été étonné.
Izo plantes rero benewacu nari nazumvise kwivuriro riri mu KINAMA aho abantu babagira neza bitanga tous les dimanches, toute la journée bakavura abantu kubuntu. Ntimutangwe rero kuhicisha ngo mwumvirize ingene bakora muzosanga bafasha kubantu benshi baza barasinzikaye kandi bagakira. Murabeho.
Ndabugize benewacu banywanyi ba journal igihe, nagomba mbaze uwo mushingantahe ou bien umupfasoni yitwa (Rukundo) nimba bishoboka mwoturangira izo plantes zakijije uyo muntu kuko nanje mfise umuntu arwaye nkuko. mbaye ndabashimira. murakoze Imana ibane namwe