Mardi 05 novembre 2024

Politique

« Mauvaise préparation, mauvais résultats, visées électoralistes »

01/12/2014 2

Les Etats généraux de l’Education, prévus du 2 au 5 décembre, sont une occasion de jeter les bases d’une refonte du système éducatif burundais. Déclaration faite par le Credej (Centre pour le Renforcement de l’Education et Développement de la Jeunesse), lors d’une conférence de presse donnée par le Credej, vendredi 28 novembre.

Arsène Arakaza, président du Credej ©Iwacu
Arsène Arakaza, président du Credej ©Iwacu

« Pourquoi les Etats généraux de l’Education à la veille des élections ? », se demande Arsène Arakaza, président du Credej. Pour lui, ces Etats généraux ont certainement des visées politiques et électoralistes. « Cela se voit par le report répété, par le président de la République, de ces Etats généraux qui devaient avoir lieu en avril puis octobre et enfin décembre. »

Plusieurs reproches sont exprimés par le Credej quant à ces Etats généraux. « Les préparateurs et participants sont, pour la plupart, des membres du gouvernement (92%) ». En outre, le Credej constate une violation des normes incontournables pour les enquêtes par questionnaire. Il affirme qu’il se peut que les réponses aient été dictées à certaines personnes appelées à remplir le questionnaire. De plus, souligne le Credej, l’affaire a été politisée en distribuant le questionnaire presqu’exclusivement aux membres du gouvernement.

De ce fait, le Credej demande la non considération des résultats des enquêtes par questionnaire lors des assises des Etats généraux. Il demande également que les participants à ces assises « contribuent valablement en se préoccupant des aspects rehaussant la qualité de l’éducation. »

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Jean-Pierre Ayuhu

    Bonjour chers amis,
    Bonjour chère journaliste ou reporter,
    En relisant votre article et les propos tenus Arsène Arakaza, président du Credej, je crois que l’on s’achemine vers une dérive de l’ordre de l’anarchie que vous journaliste vous continuez et contribuez à alimenter. Vous vous permettez de donner systématiquement de la place à tout président d’une organisation qui a envie d’en découdre avec le pouvoir et de façon critiquable. A titre d’exemple, Arsène Arakaza, président du Credej affirme que l’affaire a été politisée en distribuant le questionnaire presqu’exclusivement aux membres du gouvernement. Je ne sais pas si par membre du gouvernement, il veut dire ministre (sic!) ou si par là, il insinue les personnes proches du dit gouvernement? Mais dans tous les cas, ce genre d’affirmations sont gratuites et nécessitent l’usage du conditionnel. Mais bon!
    Peut-on à l’avenir rehausser la qualité des prises de position sur des sujets aussi importants que les états généraux de l’éducation. Ce genre d’amateurisme ne nous honore pas.

    Quand vous publiez des propos du genre:

    De ce fait, le Credej demande la non considération des résultats des enquêtes par questionnaire lors des assises des Etats généraux. Il demande également que les participants à ces assises « contribuent valablement en se préoccupant des aspects rehaussant la qualité de l’éducation. ».

    C’est inaudible et décrédibilise votre site!

  2. Bimbabampisha

    Le système de l’éducation ne doit pas être l’objet de manipulations et bricolages politiques…

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