Une vingtaine de corps ont été découverts à Nyakabiga dans la matinée de ce 12 décembre. Selon la population, ces jeunes gens auraient été exécutés dans la journée d’hier.
Yeux hagards ou rouges d’avoir trop pleuré, les habitants de Nyakabiga conversent dans de petits groupes, chacun essayant de reconnaître un proche dans les cadavres ensanglantés jonchant les rues. À la 15ème avenue, on dénombre dans un rayon de moins de 50 mètres, les uns dans les ruelles, d’autres à l’intérieur des maisons. À l’avenue de l’Imprimerie, communément appelée « avenue de la Mort », tout près du bar El Palacio, deux corps au bord de la chaussée sont déjà couverts de mouches. L’horreur.
Les habitants racontent que dans la journée du 11 décembre, il y a eu d’abord des affrontements, puis après, la police s’est ruée dans les ménages dans une chasse aux ‘‘assaillants’’. « C’est pendant ces moments qu’ils arrêtaient les jeunes réfugiés ailleurs que chez eux et les amenaient pour les exécuter», commente un homme d’un certain âge.
Un habitant de la 14ème avenue, Nyakabiga I, témoigne : « Nous étions cloîtrés dans nos maisons quand ils ont débarqué en catastrophe. Ils ont défoncé nos portes, et lorsque l’occupant de la chambrette voisine a essayé d’ouvrir la porte, ils lui ont tiré dessus parce qu’il s’était réfugié dans un local inhabité. » D’ajouter qu’il assistait à cela, couché à plat ventre, sous les bottes des policiers.
À la même avenue, des enfants regardent, terrifiés, un corps ensanglanté, aux bras ligotés derrière le dos. Sur l’avenue Muyinga, cinq cadavres ont été aussi découverts. Deux à la 15ème avenue de Nyakabiga I, trois, côte à côte, à la quatrième avenue.
Vers 9h, des véhicules de la Mairie, escortés par des policiers, viennent évacuer les cadavres, occasionnant un mouvement de panique dans la population. « On croyait qu’ils venaient nous exterminer tous », explique un jeune de Nyakabiga.
Dans les corps trouvés ce matin, plusieurs ont déjà été identifiés par les résidents du quartier.
Signalons que Musaga reste bouclé pour le moment. Au centre-ville, une marche pour la paix a été organisée par les autorités en vue de « soutenir et féliciter les forces de l’ordre ».
Ca c’est horrible a voir et a comprendre. Pour être honnête, il faut condamner toute forme execution humaine. Qu’ils soient civils, rebelle ou force de sécurité, personne ne devrait être exécutée ligotée comme ca.
Et si le gouvernement burundais se féliciter de faire un bon job contre « les semeurs de trouble, je crois bien qu’il doit répondre devant la justice divine. Une personne capturée commettant un délit, devait être présentée devant le tribunal, a moins que la loi de la jungle est celle qui dirige les institutions actuelles du Burundi.
Une personne déjà ligotée ainsi ne constitue pas un risque conduisant a son execution, mais plutôt devrait répondre a la justice, si elle a été soupçonne dangereuse . Si non, on ne saura jamais la vérité sur ces personnes, car ceux qui les ont exécuté se croient au dessus de la loi et, donc ont effacer les traces en les faisant taire.
Meme la peine de Mort , ne devrait pas tree d’une brutalité pareille..
C’est dommage pour nos amis burundais de mourir comme ça, pour un troisième et dernier mandat de Nkurunziza!
Bon, la vie continue, nous on ne peut que vous plaindre, mais le sang sèche vite! Yako, comme disent les ivoiriens!
Kwica ni bibi cane cane umu civile paisible .mais abanyegeza canke bancouraga aba jeunes bishora kwicumu nabicanyi nkabandi. Ntukabike ikara mugashambara hama ngurire ngo tabara ndahiy
Ils (Pacifique et Sinduhije) ont attaque les Militaires et voila le resultat. Je pense que donner du canabus aux jeunes et les envoyer a l’abbatoir est un crime contre l’humanite. A bon entendeur…..
@Bagaza
» du canabus » kweri…oya ugwo niwe warunyonye rastaman..hahahaha
Tirer sur une personne desarmé est qualifié de crime de guerre. La plus part des gens ont été tuer à bout portant les mains lier derrière c’est à dire qu’ils ne présenter aucune menace. (voir les photo) Même la guerre à ses droits à respecter. Malhereusement dufise gouvernement itubaha quoi que ça sois et surtout la vie humaine. Là sont des pratique terroriste de Deach. Que Dieu libère le Burindi de tel dirigeants et que tous ce qui tue sois juger devant un tribunal international à commencer par la clic au pouvoir.
@Eric
Désolais, je me trouve dans l’obligation de te dire que tu n’es qu’un fanatique, sans Cœur ni raison. Tu vas m’excuser. J’aimerais t’informer que la Belgique est en Europe, Sinduhije a l’extérieur du Burundi et Samantha aux USA. Tes concitoyens assassinés sont au Burundi. Tu te ridicule en disant que les étrangers doivent répondre a la CPI. Par contre, je trouve que le coupable est NKURU et ses marionnettes.
BARATGASP a montré des armées, les bombes, des mitrailleuses, des tenues et bottes militaires saisies lors de l’extermination de ce vendredi 11 décembre 2015. Par contre, les photos des personnes assassinées ne me montrent aucune personne avec même un petit élément militaire. Tu ne trouves pas que l’armée de NKURU a massacré les innocents non-armés et sans aucun lien avec des activités militaires, ensuite a pris dans ses stocks des objets militaires pour les montrer à la TV comme objets saisis? Tôt ou tard, c’est NKURU et ses marionnettes qui iront à la CPI.
BARATGASP argumente que les assaillants de Ngagara se sont repliés a Jabe et Nyakabiga, les quartiers vers le centre-ville. Toi tu trouves ca logique ? Pourquoi ne pouvaient-ils prendre Mutakura, Buterere et Rukoko, Kibira ? Dis-moi comment ils pouvaient arriver à Jabe et Nyakabiga avec des positions militaires au rond-point des Nations Unies, a Kigobe, la route vers Bujumbura City Market jusqu’à la BRARUDI. Si c’était le cas, certains corps auraient étaient retrouvés dans ces endroits intermédiaires, en moins ils auraient atterris a Jabe et Nyakabiga par hélicoptères.
BARATGASP arrête tes mensonges, désolidarises-toi avec NKURU, si no tu l’accompagneras a la CPI.
Liberté
Il fait envisager à démanteler cette police constituée par des bandes d’assassin. L’ancien porte parole,liboire avait raison. Pas plus de police nationale. Les policiers de bonne foi devraient se désolidariser avec ces assassins et démissionner!
Que la communauté internationale ne continue pas à assister impuissamment le génocide contre le peuple burundais.
Demain, ce sera trop tard. la vie d’une personne burundaise imports aussi.
Chaque chose a ses consequences!
Desole pour les familles eprouvees.
Mais dire que les forces de l’ordre ont ete attaquee et cramer haut et fort un genocide comme si les cartouches choisissaient une ethnie; comme si personne parmi les habitants n’a vu la presence des hommes en armes autres que ceux reconnus par la loi c’est se suicider a petit feu.
Je parie que tres peu parmi les habitants de Nyakabiga peuvent mettre un nom sur les cadavres; tres peu connaissent la provenance de ces hommes tues.
Protegeons nos familles d’abord et la patrie sera protegee.
Sinon bonjour la desolation.
Il est temps d’arrêter ce genocide : Abo bategesi bamenye ko bazobazwa imbere ya CPI tôt ou tard.
Yemwe yemwe yemwe!
Ces journalistes burundais qui vioent une vigntaine des cadavres et nous montrent seulement un seul. Birababaje iyo hari umuntu apfuye, ariko manipulation d’information nayo irarengeje. Kiki bashizeko igicapu kimwe kandi babonye ibirenga 20????.
Yemwe, yemwe, yemwe, yemwe! Abateye amakambi Pacifique Nininahazwe yariko yigamba bo Bari hehe??? Iwacu, Iwacu, Iwacu, rekakutwereka igicapu kimwe gusa twereke n’ivyo bindi.
@Deodorat Rurihafi
witwa Deodorat ga Rurihafi..hahahaha
il faux condamer la belgique ,sinduhije et samanttha au tribinal penal.
il nya pas une opposition au burundi sauf que ils arment les jeunes par force!!
ayo maraso muriko muranywa yabarundi babangaza muphe mwangara nkagahini mwangare nkizo nterahamwe ntawanyoye maraso yumuntu yahiriwe. Namwe basirikare reka murubone mwashizinda zanyimbere kuruta igihugu abanyagihugu mwetegerezwa gukingira, mbega ubwo umafise imitima? Kugera naho namwebwe nyene mutwagwa kwicwa nkaba civile mufise ibigwanisho nagahomerabunywa
Une honte non seulement nationale mais aussi internationale. Ailleurs quand 10 personnes meurent accidentellement, un deuil national est décreté. Au Burundi, quand des centaines d’innocents sont tués, marche pour féliciter les tueurs! Ceux qui ont dit que Gaston n’est pas Burundais avaient finalement raison. Malgré cela, l’accident de l’Histoire l’a hissé au sommet du Burundi. Il devrait respecter ceux qui ont accepté, en particulier leurs morts, qu’il prenne leur destiné