Il rejoint la RPA fin 2002. 13 ans après, il en demeure toujours un des animateurs fétiches. Son émission polémique du dimanche, CUKUCUKU, rassemble autour des postes de radio un auditorat de tout âge, de tout genre.
À 50 ans, sa voix n’a rien perdu de sa malice. Ses blagues, à la limite du politiquement correct, font rire ou grincer des dents, mais ne laissent jamais indifférent. Ses saillies, volontairement osées, font le bonheur (ou le malheur) de ses fans ou des ses détracteurs.
De son vrai nom Jean Marie Hezimana, Mashoke est un homme simple, à l’abord facile. Sa vie est indissociable de l’humour. Il se qualifie de bon vivant dont l’ennemi juré est la morosité. Un trait typique de son caractère : pour s’excuser d’un manquement, nul besoin de formules alambiquées, son « nahengamye » (littéralement j’ai penché) l’absout et amènera tout de suite un sourire sur le visage de son interlocuteur.
Un parcours à la Mashoke
Né à Rohero I, il est tout ce qu’il y a de plus bujumburien. Enfant, il a joué au football au Jardin public, d’où il reçut son célèbre surnom. « J’étais souvent sujet aux crampes. Et quand je ne pouvais m’échapper de chez moi pour aller jouer avec mes amis, j’avais pour habitude de leur dire que j’ai des chocs (mfise amashoke). » confie-t-il mi-figue mi-raisin. Le surnom était né.
Il fait son école primaire à L’Athénée, puis le début de son secondaire au Petit Séminaire de Kanyosha où il fut gentiment congédié pour « comportement non compatible avec la profession de prêtre.» La suite est un tour dans différents lycées, mais il réussit quand même son cursus avec brio, sans y consacrer beaucoup d’efforts pour autant.
À l’université, il fréquente la Faculté Anglais-Kirundi. C’est pendant cette période qu’il se tourne entièrement vers le chant délaissant la guitare, dans le groupe de musiciens UB Boys qu’il avait initié à l’école secondaire.
Son diplôme en poche, il travaille d’abord à l’Unicef, puis grâce à sa verve hilarante, atterrit à la RPA. Ce qui lui convient bien, car à défaut d’une carrière d’humoriste, il lui faut un métier qui nourrit son homme et qui lui permet de garder son « intégrité humoristique ». Le chant et l’athlétisme, ses premières passions, furent délaissés en cours de chemin.
Mashoke, l’amoureux de la vie
« Entre moi et la bière, c’est une histoire d’amour », susurre-t-il, pince-sans-rire. Ce qui fait que partager un pot avec des amis est un de ses passe-temps favoris. « J’aime être entouré de bons amis, boire, chanter, et pourquoi pas danser. »
Marié et père de quatre enfants, il se dit heureux en ménage. « Des fois il m’arrive de draguer un peu, pour voir si je n’ai pas perdu la main. Mais attention, ça ne va jamais loin », ajoute-t-il. Difficile de distinguer la blague de la vérité.
Antoine Kaburahe, ancien camarade de classe, ne tarit pas d’éloges sur ce sur le jeune Mashoke « Un joyeux luron qu’était Mashoke. Intelligent, jovial, facile à vivre. Un musicien talentueux aussi, doublé d’un athlète. »
Tous ses anciens camarades gardent un bon souvenir de lui. « C’était un fin mélomane qui m’a fait découvrir plein de bonne musique : les Rolling Stone, les Beatles », évoque Antoine dans une pointe de nostalgie.
Un humour pas toujours très bien accueilli
Accusé de tenir des propos de peu de vertu, Mashoke rétorque, le sourire aux lèvres, que ses propos ne sont choquants que pour ceux qui en saisissent le sens : « Mes messages sont codés, les enfants ne peuvent pas les percer, sauf les précoces bien sûr. Si je parle de « venir » (kuza), je suis sûr que peu comprendraient. »
Et à ceux qui disent qu’à son âge il devrait se consacrer à une émission plus sérieuse, Jean Marie, qui se sent plus lui même en Mashoke, a une réponse toute simple : « Si mon émission était un tantinet moins sérieuse, tous ces radoteurs n’y consacreraient pas leur temps, cachés dans leurs chambres. En vérité, je dis tout haut ce qu’on pense tout bas. Quoi de plus sérieux ! »
Abantu nka Mashoke barakenewe muri bino bihe kugira imitwe ize iracishamwo iruhuka abantu ntibasare.
Entre lui et la biere, c’est une qustion d’amour! D’ou le surnom de Bikorwa. Ndakuramukije cher frere Mashoke alias Bikorwa. Seul lui et les intimes connaissent pourquoi l’extra surnom de Bikorwa.
Mr Kaburahe a tout à fait raison. pour avoir connu Mashoke à l’école secondaire, je me rappelled d’un jour ou il était renvoyé pourn’avoir pas payé le minerval dans les délais, il pris sa guitar avec son ami solo qui était renvoyé por les memes raisons, et ils sont rentrés en jouant de la guitar! ce qui a provoqué la distraction des classes proches de leur passage, y compris la mienne.
Quelques années plus tard, on s’est revu à l’intérieur du pays (en champagne), il allait participer à une fete. je l’ai apercu, j’étais au cabaret; j’ai dit à mes amis : vous connaissez Mashoke original?(car dans le groupe il y avait un faux Mashoke). Personne ne connaissait de figure, y compris celui là meme qui avait emprunté son sobriquet. Je leur ai dit: jevais vous montrer le vrai Mashoke, et soyez rassurer, tout le monde va rire. Alors j’ai dit: Mashoke wazamani! il m’a vu et il a éclaté de rire; tout le monde s’est mis à rire. Il a abandonné pour quelque moment son groupe pour rejoinder le mien. c’était une joie immense dans le groupe. A son depart, des commentaires extraordinairement positifs lui ont accompagné.
Longue vie Mashoke!
Maaaaaamamamah !!!!
Ndaka…..abatigu n-abasoso iyo narinzi izina ryiwe ry-ukuri.
Irambire mutama mugabo untahirize Muzungu akumpere tubiri.Mugabo sinzi kabisa ……Reka basi nzoza twibonanire.
Majenta system.