Lors d’une réunion tenue ce 29 septembre avec la société civile, Martin Niteretse, ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, recommande aux associations de la société civile d’adapter leurs projets au plan national ou communal de développement.
« Celui qui ne veut pas adhérer à la planification conjointe, qu’il plie ses documents » déclare le ministre Martin Niteretse.
Selon le ministre Niteretse, les associations sans but lucratif dont leurs projets ne s’adaptent pas au plan national ou communal de développement seront retirées de la liste. Il indique que le plan d’action de toute association doit s’inspirer au plan national de développement ou au plan communal de développement communautaire. Selon lui, les associations doivent collaborer avec l’administrateur communal car c’est lui qui connaît les problèmes qui hantent la population dans sa commune.
Il explique que les travaux de certaines associations sont invisibles sur le terrain. « Tous les financements des associations sont uniquement orientés dans la formation et dans la sensibilisation de la population. Nous voulons que vous réalisiez des projets observables sur le terrain », souligne M. Niteretse.
Il confie aussi que certains présidents des organisations font circuler l’ordonnance ministériel à l’Union Européenne pour quémander de l’argent. Lorsqu’ils obtiennent des moyens, poursuit-il, des querelles naissent et la haine se répand dans toute l’association. Pour lui, ils ont transformé des organisations en propriétés privées et ont tendance de s’éterniser à la tête de l’association. « Certaines associations vendent leur agrément à un million et demi ou deux millions. Nous ne souhaitons pas collaborer avec les escrocs ».
D’après le ministre, il existe des associations qui ne connaissent pas leurs missions. « Elles changent de temps à temps leurs secteurs d’intervention en œuvrant partout où elles peuvent bénéficier des financements. Ces associations abandonnent des projets en cours d’exécution à cause des détournements des fonds. »
Le ministre fait savoir que tout le monde est devenu formateur. Selon lui, il y a des gens qui donnent des formations sur l’entrepreneuriat alors que la semelle de leurs chaussures est très usée et ces gens n’élèvent même pas un poussin. « Nous ne voulons pas des théories. Il faut des gens qui montrent des échecs et des réussites qu’ils ont connu avant qu’ils soient développés. »
Mu misi iheze hari televiziyo imwe y’i Burundi yatanze amakuru ku buryo bagerageza kwigisha abana bafise ubumuga bwo mumutwe bisunze ubukomere bw’ubwo bumuga (kugira bazogerageze kwirwanako mu buzima).
Bavuze ko hari bamwe muri abo barwayi ATA KUNDI ATARI KUBIGISHA UMWUGA GUSA.
Lero nko muri Orientation stratégique 2: DEVELOPPER LE CAPITAL HUMAIN (yo muri Plan national de développement 2018-2027 abantu wokwereka ibintu uko bikorwa gusa utarinze kubagora ngo winjira mu biraba ka théorie boba ari nka babantu batazi kwandika n’ugusoma.
Abarundi barayamaze bati « Ukutiga (=harimwo na théorie?) biragatsindwa ».
1. Vous écrivez:« « Nous ne voulons pas des théories. Il faut des gens qui montrent des échecs et des réussites qu’ils ont connu avant qu’ils soient développés. »… »
2. Mon commentaire
Moi comme beaucoup d’autres burundais, j’ai beaucoup d’admiration pour le prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance du Burundi.
J’ai pu collecter assez d’information sur sa vie en lisant plusieurs articles et si pouvait lire en plus quelques livres sur sa vie, je crois que JE SAURAIS PRESQUE TOUT SUR SES ECHECS ET SES REUSSITES.
Mais comme je n’ai pas dans ma tête LES THEORIES de science politique. économie, finance et géopolitique, il y a peu de chances que je devienne le nouveau « héros de la vraie indépendance économique du Burundi ».
Nous ne voulons pas des chercheurs mais des trouveurs ! Mais l’un ne va pas sans l’autre.
Des chercheurs qui cherchent, on en trouve; mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche.