L’ancienne deuxième vice-présidente de la République est bien placée pour parler de la place de la femme en politique. Elle a occupé des postes importants, connu le pouvoir mais aussi la chute. Elle en tire une expérience.
Comment êtes-vous entrée en politique ?
A 18 ans quand j’ai sympathisé avec le parti Sahwanya Frodebu, alors dans la clandestinité, je suis devenue militante. Je me suis impliquée indirectement dans la campagne de ce parti en 1993. Après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, j’ai été révoltée. J’ai adhéré au mouvement CNDD, qui était encore au maquis. Très active, j’ai contribué de mon mieux à la mobilisation des femmes. Je n’ai jamais été au maquis, mais j’étais en contact régulier avec les combattants.
Comment le parti se comportai-t-il vis-à-vis de votre engagement de jeune femme ?
Quand le mouvement FDD est rentré et a été agréé comme parti, j’ai été désignée secrétaire permanent en mairie. En 2005, je me retrouve dans le comité national des préparatifs des élections. A la victoire du Cndd-Fdd, j’ai été d’abord nommée directeur des impôts. Très vite, j’ai été deuxième vice-présidente de la République.
Comment avez-vous été accueillie à ces postes ?
A la direction des impôts, ce n’était pas facile de travailler dans un univers presque entièrement masculin. Dans la mentalité burundaise, les femmes sont rarement promues à de hautes fonctions. Cependant, au fur et à mesure, j’ai appris à m’imposer en tant qu’autorité, et non en tant que femme. Cela m’a permis de découvrir mes talents de dirigeant. Une bonne collaboration a donc suivi.
A la deuxième vice-présidence, la présence de plusieurs femmes conseillères me donnait de l’assurance. Les hommes étaient très coopératifs.
Vous avez affronté une grande crise …
Oui, des conflits à l’intérieur du parti CNDD-FDD sont apparus en 2006. En plus de mes responsabilités au gouvernement, j’étais secrétaire général de la ligue des femmes de ce parti. J’avais donc une double responsabilité. Et je me sentais autorisée à suivre de près cette crise. Mais quand j’ai été voir le président de la République pour en discuter, celui-ci a refusé de me recevoir à deux reprises.
Et comment l’avez-vous vécu ?
Je ne dirai pas que j’ai été humiliée. Je n’ai pas pensé à la démission. Ce refus du dialogue m’a plutôt montré que quand une femme veut foncer, elle est capable d’insister.
Par la suite, vous êtes limogée …
Au lieu d’être écrasée comme certains peuvent le penser, j’ai été plutôt renforcée dans mes convictions. Quand bien même des sanctions envers ma personne devraient être prises, elles proviendraient du parti et non du gouvernement parce que je n’avais pas démérité. Comme mon prédécesseur Alice Nzomukunda, destituée elle aussi presque dans les mêmes conditions, j’ai fait preuve de maturité politique. Toutes les deux, nous avons refusé d’être des marionnettes, des instruments du pouvoir. Nous espérons servir de modèle, pour ceux qui refusent d’agir contre la loi.
Emwe barundi bene mama twimirije habi! mbega nkivyo mwandika bimaze iki ? numva ata co biterera .Mandela yarayamaze igihe yagira akorere mu ngata Nyerere mu guhuza abarundi ati: Les politiciens Burundais n’ont ni talents ni vision! Wewe rero wizeye ko abakina politike mu Burundi bazana ibiguteza i mbere urakomeza ubiruke i nyuma jewe ndazi ko uzotangara.
Sha, gutwara biraryoshe pe!
Karya kanya wamaze harya, salon igizwe na bois du zaire!?
Niho barinda babirwanira vya biti ahubwo nukuvyita amabuye y’agaciro!
Ivyo arivyo vyose, wewe n’abandi benshi, birya bibanza mwarimwo, ntimwari mubikwiye!
Ntimuri muncabwenge zigaragara, nta vyiyumviro biruta ivabandi mufise, yaba ari mu migambwe canke mu bakenyezi, aboshobora amabanga nkarya kubarusha babarirwa mu bihumbi!
Wari washizweho na kamwenemama!
Nuko sha, warikuriyemwo na salon!
La leçon de français urayirekera sha Jean Marie nayo wewe hari ivyo utabonye kw’ishule.
Un bon look madame!
wah Marina araberewe pe!!!!!
marina we,wari mwiza,ariko ico numvise,kimwe gusa cambabaje.wari umu frodebu,munyuma uba umu dd.none ga sha wari wagiye muki dd uronderayo iki?ko mwatubwira yuko murwanira agateka kabahutu frodebu ikaba yariyabahutu,dd nayo nyene uko.none urumva yuko bakwigaramye kuko wabasagiriye mumunuta waqnyuma.none inyungu ubonye mukwirukayo niyihe?hanyuma kuvuga yuko gukorana nabagabo vyakugoye,nimwikuremwo ivyo vyiyumviro mumenye yuko mushobora gukora ivyabagabo bashobora gukora.mugiye murikengera muzoguma mukengerwa.nimukure hasi mukorere igihugu mukundabanyagihugu mutaravye ubwoko.igihugu cubwongereza gitwarwa numukenyezi gushikuyu musi ico gihugu giteye imbere gusumba ibihugu bitari bike vyuburaya.nimukure hasi murwanire agateka kanyu mushize hamwe abahutu nabatutsi murikumwe mu
A la direction des impôts, ce n’était pas facile de travailler dans un univers presque entièrement masculin. Dans la mentalité burundaise, les femmes sont rarement promues à de hautes fonctions
tivanguye muheze murabe ko mutashobora kuyobora igihugu mumahoro.mureke kwikengera rero
Elle a voulu servir uniquement radjabu au lieu du gouvernement . elle n’a qu’attendre la reigne de Radjabu pour encore etre à la tete du pays. Elle se rajeunisse toujours mais la vieillesse ne se cache pas
T’as raison « Home Loup »! Il aurait fallu qu’elle nous dise la vérité au lieu de raconter que Peter ne l’aurait pas écoutée !!!
Marina maintenant peut parler? Igihe ibintu vyari vyayangaye agikorana na Rajabu ko yicara ku rurimi??? Sorry, tu n’as ni de lecons a donner, ni de principes>>>>><<<<<
»Quand j’ai ete voir le president… », les francais nous disent qu’il faut plutot dire quand je suis alle voir…
»Quand une femme veut foncer, elle est capable d’insister ».je crois qu’on a inverse les choses, c’est quand elle est capable d’insister qu’elle peut(veut) foncer.
MERICI DE CETTE LECON DE FRANCAIS GRATUITE
@PAUL KIRIBAGA,
Vous vous moquez de quelqu’un qui commet une faute en français alors qu’il y a même des francais de souche qui en commettent. Permettez moi de vous poser une question combien des français parlent notre langue? Avez vous jamais commis une faute? Merci
Mr Paul,
Elle n’a pas fait de faute de Français tu te trompe!!!!! Tu n’es pas peut être moderne!
Quand elle que: « J’ai été voir le Président », vous croyez qu’elle commet une faute de français mon œil?!!
C’est bien que cette femme était la fidèle des fidèles de Hussein Rajabu. Par conviction ou par simple calcul d’intérêts personnels? je m’en doute. Tout le monde nous dira en 2005 qu’il a milité ou été en contact avec les FDD au maquis. Juste pour se frayer une place parmi ceux qui posent la question de » WAMAZE IKI? Marina sera d’ailleurs propulsée aux postes juteux dans la gouvernance Nkurunziza. La vérité est que sa personnalité est très proche de celle de Nzomukunda Alice, toutes les deux bienvenues dans les couloirs de Hussein Rajabu.
Aho niho bihendera! Ngo « Inda ndende ihumira indrya ikica akokize ». C’est ce qui lui est arrivé quand elle a voulu faire le bras-de-fer avec le Président de la République du temps où elle était à la 2ème vice-présidence!
Ar sure you who supporting nkurunziza are you not one of the people who kills others just for feedding your home muramushigikira abandanye yica agume kubutegetsi tumusabie ubuzima burere I mana ntikamutware adahonye nabo barikobarabikarana niho a soba akinye isenema nzinza mu gihugu cari ca mata nu buki who agisibije ni mukumara abahutu bene se bene nyina aho niho muzobona ko ibikorane vyiwe bidatandukanye nigihe ca yuda …….