Faute de dialogue et d’informations, des enfants s’aventurent dans la vie conjugale précocement. Dans les provinces comme Bubanza, Cibitoke et Bujumbura, beaucoup d’élèves abandonnent l’école pour des mariages illégaux.
Cet appel aux parents a été lancé ce vendredi 24 octobre, à Bujumbura, lors d’un point de presse du directeur exécutif du Centre d’appui aux initiatives locales de développement et d’assistance aux personnes vulnérables (CIDEP).
Aimable Nzoyisenga, sans préciser les chiffres, indique que les jeunes victimes ne sont pas conscients des conséquences de leurs actes : contamination au VIH/Sida, renvoi par leurs soi-disant maris, des enfants non reconnus par les pouvoirs publics, conflits familiaux, etc.
Par ailleurs, le CIDEP trouve que le dialogue Parents-enfants contribuerait à maitriser la pression démographique.
Pour Aimable Nzoyisenga, si rien n’est fait pour stopper ces mariages précoces, le développement socioéconomique reste hypothétique. Ainsi, il sera impossible d’accomplir les objectifs de la vision Burundi 2025. Cette dernière, rappelle-t-il, vise à réduire la pression démographique jusqu’à 2,4%. Il signale que la densité moyenne est de 310 km2 avec des risques d’augmentation car plus de 50 % sont des jeunes avec moins de 17 ans.
M. Nzoyisenga indique que dans un pays majoritairement agricole, les conflits fonciers entraînent des morts, des blessés, etc. Avec cette insécurité grandissante, les efforts de développement sont voués à l’échec.
Ego dialogue y’bavyeyi n’abana irakenewe mugabo no guhana abo ba pédophiles bashurashuza inzoya kandi bari mu ba tegetsi nibo bafise ivyo babahendesha. Abandi murazi ko mwabicishije ubukene utari muri DD ukurahe amahera n’udu cadeaux mubahendesha ngo murabaguriye; hari n’umutegetsi numvise ngo agushimye agutuma aba pilisi bakamugushira. muradutabara mudutohoreze iyo nkuru kandi ni umutegetsi ari muri ba kizigenza muri renseignement. Abagabo bafise uburyo bubayabaye ntaco bakivuga, bagutwara umugore ubona du jamais vu ku ntwaro ya DD, sinzi ko bo batagira abagore canke ngira ukize ukira umugore wawe!!!
Le titre est biaisé
Amazi ariko ararenga inkombe. Mwebwe bategetsi, il est temps de légiférer kugira umuntu wese avyare babiri gusa. Le temps des dialogues qui n’en finissent pas est révolu.