Le marché de Cotebu devait être opérationnel en mai dernier, selon les prévisions du gouvernement. Jean-Paul Mpawenimana, chargé de coordonner les travaux de construction de ce marché, donne les raisons de ce retard.
Commune urbaine de Ngagara, tout près de la place des Nations unies, un marché est en construction. Les travaux ont commencé au mois de février, quelques jours après l’incendie du marché central de Bujumbura du 27 janvier 2013.
A l’époque, le gouvernement promet que ces constructions seront achevées dans deux mois. Huit mois après, les travaux ne sont pas finis. D’aucuns se demandent pourquoi ce retard. Et pourtant, sur place, stands et bloc administratif ont été érigés, des caniveaux construits. Actuellement, des électriciens finalisent les installations électriques.
Changement de plan
Pour Jean-Paul Mpawenimana, directeur général des Setemu et chargé de coordonner les travaux de construction de ce marché, ce retard est dû au changement de plan de construction. Au début, il confie qu’il n’était prévu que la construction des hangars : « On s’est rendu compte qu’il fallait paver l’intérieur des stands, aménager des pistes et construire une clôture. »
D’après lui, le gouvernement a soumis ce projet à la BAD qui a accepté de verser 500 mille dollars : 195 mille dollars pour la protection civile (extincteurs, réparation des camions pompiers…) et 300 mille dollars pour le pavage des pistes, l’aménagement des parkings, et la clôture du marché pour plus de sécurité.
Actuellement, la balle est dans le camp du ministère des Finances pour l’octroi du marché au plus offrant afin que le reste des travaux soit achevé. Visiblement, l’ouverture du marché de Cotebu n’est pas pour demain.
Chers journaliste de notre journal,
Veuillez aussi nous donner une vraie information sur les raisons qui font que le nouveau building du Ministère des finances ne soit pas occupé alors que les travaux sont terminés depuis belle lurette.
C’est bon de construire le marché provisoir, mais il faut voir, ubwo abari mw’isoko ntibazonyagigwa? ko umengo yuguruye cane? Abadandaza bo mu Burundi bigorewe bararaba neza ko marchandises zaba zitazohava zihitanwa n’uruhererezi.
Mu kirundi hari abavugako atagapfuye ntagakira. Canke ngo urutaguhitanye ruraguhitaniza. Isoko nkuru y´i Bujumbura yarahiye, benshi harimwo na Mairie Rohero, n´abakozi ba SOGEMAC barahahombeye. Mugabo, isoko bita yo kwa Siyoni , abantu bari bafise ama parcelles harya muri centre ville, barahungukira cane kubera uko, baciye baronka uburyo bwo kubaka.
Ubu lero, abo bubatse, bazogerageza kugira uko bashoboye ivyo bikorwa y´isoko yo kuri COTEBU ntibihere ningoga. Les affaires sont les affaires. Leta niyo yonyene ko yitwa kwikunda abanyagihugu, yotebutsa ivyo bikorwa. Mugabo benshi barazi ubugene bigenda. Ngo ijana ntiryanka murindi, kandi amavuta y´umugabo ngo namurayeko. (Mugabo iyo migani ntiyarikwiriye gukoreshwa mugihugu kirimwo demokrasi n´ubutwari mugutunganya avyo abanyagihugu.) Leta ni yiyubahirize!
Hanyuma bazovuga ngo nta toilettes ziriho. Mugabo numva ngo no kwa siyoni ntaziriho kandi barahakorera.
Je crois que vous devez revoir le nom du Directeur Général du SETEMU. C’est Jean Paul MPAWENIMANA.