<doc7222|left>La marche pacifique des journalistes burundais de ce mardi 26 février 2013 pour réclamer la libération de leur confrère Hassan Ruvakuki a été empêchée par la police, [fortement présente dès les premières heures de ce matin->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4916] au cœur de la capitale : "Les journalistes ont été priés de rebrousser chemin et se sont exécutés", fait savoir Alexandre Niyungeko, le président de l’Union burundaise des journalistes.
D’après lui, même l’itinéraire habituel de chaque mardi autour du Palais de Justice n’a pas été accompli, "l’essentiel a été fait. Nous n’allons pas baisser la garde, on va continuer notre lutte pacifique jusqu’à ce que Hassan Ruvakuki retrouve sa liberté", insiste M. Niyungeko : "La manifestation est un droit reconnu par la Constitution"
Ces professionnels des médias se sont rassemblés devant l’immeuble abritant la compagnie de téléphonie mobile "Leo" et voulaient se diriger vers Palais de justice. Leur progression a été stoppée par la police au niveau de la station "Engen" communément appelé Katikati, [l’emplacement même où ils ont essuyé des tirs de gaz lacrymogène mardi dernier. ->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4866]