Organisée par le Conseil national de la jeunesse du Burundi (CNJB), la marche-manifestation de ce samedi matin a vu la participation des associations œuvrant pour la jeunesse, des jeunes affiliés aux partis politique, des taxi-vélos et des tuk-tuk. De la place de l’Indépendance vers l’ambassade du Royaume de Belgique en passant par la Chaussé prince Louis Rwagasore et l’avenue de la JRR.
Les manifestants scandaient des slogans contre le génocide et certains rapports d’organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme. Selon Me Eraste Nzosaba, président du CNJB, l’objectif de cette marche est de soutenir les institutions élues par le peuple et les forces de l’ordre et de sécurité pour leur travail de maintien de la paix au Burundi.
Dans son discours, près de l’ambassade du Royaume de Belgique, Me Nzosaba a décrié ceux qui veulent diviser les Burundais. Il a demandé à la Belgique de redorer l’image du Burundi au lieu d’aider ceux qui sont poursuivis par la justice burundaise. Pour le président de la CNJB, la division ethnique des Burundais durant la colonisation belge ne peut jamais se reproduire.
Me Nzosaba a interpellé la Belgique de ne plus s’ingérer dans les affaires politique du Burundi. Il a demandé aux jeunes innocents qui ont fui les évènements de 2015 de rentrer au pays.
Signalons que cette marche-manifestation a été organisée dans toutes les provinces du Burundi.
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Oui la Balgique est l’origine de tous les maux Burundais. Alors, il faut que ce pays des wallons et Flammands soit definitivement ecarte des Affaires interieures du Burundais.
La « Balgique », comme vous dites, a été écartée des Affaires intérieures burundaises depuis bien longtemps. Ce qui est fort dommage pour les Burundais car jusque là, sa contribution en aide au développement se chiffrait en dizaines de millions de dollars. Certes, une partie a atterri dans les poches de vos amis du Cndd mais il en restait quand même un petit peu pour la population… Mais j’imagine que vous préférez rester fier, quitte à être pauvre et stupide par la même occasion…
la belgique controle leburundi depuis la colonisation belge.
si ces jeunes pensent que manifester dans la rue va changer quelque choses,il se trompe beaucoup.
memechasser l’ambassadede belgique ne ferais rien.
le rwanda a chasse les francais,maintenat ils achetent des avions de la france.
gagnez votre independance en allant aux etudes, gagnez beaucop de connnaissance et produiser des produits que meme la belgique ne pourrais pas rivaliser.
notre cafe ne vale prusque rien,on est entrain de s’endetter pour rien pour le produire alors que notre systeme educatif devient plus pire.
Jacques BIGIRIMANA ngo barugara embassade yi mububirigi, none nibaba bashavujwe nububiligi batinda kuvuga kuki? Iyo ngingo ntiboyifata uyu musi nyene? Mbega willy nyamitwe ko yaheruka my bubiligi gusabayo imfadhanyo, babonye yuko ari ibijuju? Emwe jacques BIGIRIMANA, warugerageje gusaba , ariko ico nokubwira, nuko uhejeje kuyata
Un bon raisonnement qd même!
ivyo ntibidutera ubwoba mwa ba DD rindira gato
Jeunes par âge mais vieux par idées.
Muzokwicuza. Ivyo uwo mugabo mushigikira atakoze mu myaka cumi ntazobikora muyo asigaje kubaho.
Muracari bato muzoba mubibona !
» … l’objectif de cette marche est de soutenir les institutions … »
Il est vraiment un peu tard pour songer à défendre les institutions – exercice mensonger et futile. Et puis, quelles institutions ?
Elles ont été malmenées par toutes les manoeuvres qui ont précédé et entouré la candidature à son troisième mandat de Sa Rayonnante Excellence, le Président de Sa République.
Et au lieu de parler de complot de l’étranger, il faudrait avoir l’honnêteté de reconnaiître que les cercles dirigeants du CNDD-FDD poursuivaient depuis plusieurs années l’objectif d’effacer de la constitution tout héritage des accords d’Arusha.
On peut me traiter d’affabulateur. J’ai entendu – il y a deux ans – des propos qui ne laissaient pas de doute. Dans mon pays de nuages et de montagnes, de la bouche de Burundais(es). Et ces personnes étaient des témoins fidèles des cercles dirigeants, vu leurs liens avec ceux-là.
On a vu un démontage de la façade démocratique, avec un président – encore légitime, alors – parler immédiatement d’insurgés face aux premières manifestations. Le plan de l’exercice avait été tracé, l’homme a depuis longtemps privilégié la confrontation. Et la confrontation fut, violente et meurtrière, puis simplement sournoise et sanglante.
Démontage couronné de succès, mais non moins répugnant.
Et quelles hypothèques supplémentaires lègue-t-on aux générations montantes, sans même avoir entamé l’état des lieux d’une longue histoire de violences ? Qui, au CNDD-FDD, se pose cette question ? L’excellent Mr Benjamin Mpaka se l’est-il posée ?