Pas de lieux d’aisance publics, pas de dépotoirs,… Telle est la situation au nouveau parking instauré tout près du marché installé au terrain dit ’’ex-Cotebu’’. Les usagers s’inquiètent et craignent pour leur santé.
« C’est vraiment difficile. Le maire nous avait promis que dans peu de jours, de nouvelles toilettes seront installées, et que le parking sera bien aménagé», se lamente un chauffeur rencontré tout près du marché dit ’’ex-Cotebu’’. Et voilà, plus de cinq mois après, rien n’est encore fait.
Pour se soulager, cet homme affirme que beaucoup de chauffeurs, de vendeurs, et même des passagers, … utilisent un caniveau qui fait office de toilette.
« Il n’y a qu’un seul bloc de sanitaires publics. Et pour y avoir accès, on doit débourser 200 Fbu », ajoute un autre chauffeur. « Et cette somme n’est pas facile à avoir chaque fois qu’on a besoin de se soulager. » Selon lui, au vu de la demande, ils sont presque tout le temps occupés débordés. «C’est la chaîne. Il faut faire la queue».
D’autres toilettes disponibles appartiennent aux privés, des propriétaires des restaurants et des cabarets récemment érigés tout autour de ce marché. Et le droit d’entrée est fixé à 200 Fbu.
A côté de ces urinoirs improvisés, les propriétaires des restaurants, les vendeurs des fruits, des maïs, … y ont instaurés des dépotoirs. Des détritus, des épluchures de pomme de terre, de bananes, d’avocats ou de mangues en décomposition exhalent une odeur nauséabonde qui envahit tout le parking.
«C’est invivable voire insupportable et cela expose les gens aux maladies respiratoires et diarrhéiques», se lamente Asman, convoyeur de bus. Quand on commande quelque chose à manger, taquine-t-il, ce sont les mouches, des convives indésirables qui se servent les premières.
La situation semble normale pour certains. En effet, alors qu’il est difficile pour les nouveaux-venus d’y passer dix minutes, d’autres s’y habituent et y font des affaires. Des jeunes gens ou des jeunes femmes vendent des beignets, grillent du maïs, d’autres préparent du café ou du thé pour les chauffeurs ou aux passagers.
La mairie en est consciente
A ce parking, les usagers accusent la mairie de n’avoir pas honoré ses promesses. «Rien n’a été fait sauf des petites pancartes d’orientation. Or, le maire nous avait promis de construire des abris, des toilettes et de les aménager convenablement», s’indigne Oscar, un autre convoyeur rencontré sur place.
Quand la pluie tombe, les gens pataugent et certains sont obligés de s’abriter sous les arbres ou dans les bus. Et de se résumer : « C’est un parking invivable tout simplement.» Il propose que ce parking soit asphalté.
« Nous sommes tellement conscients de la situation et nous y travaillons », tranquillise Jean Bosco Bucumi, chef du département transport à la mairie.
Il précise d’ailleurs qu’un devis pour l’aménagement d’un bloc sanitaire a été déjà soumis au bureau du maire. Il y aura également des abris pour les usagers de ce parking.
En ce qui est du dépotoir, promet-il, le service chargé de la salubrité va y installer prochainement de petites poubelles.
Concernant l’asphaltage de cet endroit, M. Bucumi affirme qu’il y a un petit problème à résoudre. « En fait, une partie de l’espace appartient à un privé. Donc, la mairie doit d’abord l’acheter ou le louer.»
MAUVAISE PLANIFICATION
Pourquoi toujours faire un mauvais travail et puis revenir avec des promesses du genre: « tranquilise Jean Bosco Bucumi, chef du departement transport ».
Citoyens, apprenons à nous exprimer dans les urnes !!! C’est le langage que les politiques commprennent.