Les commerçants du marché de Jabe accusent l’administratrice de la commune de Bwiza de s’être appropriée l’espace réservé aux immondices.
Il y a quelques mois, les immondices étaient jetées dans un espace aménagé dans la partie ouest du marché. Pour le moment, ce n’est plus le cas : une maison en dur est en train d’y être construite. Les commerçants affirment qu’elle appartient à Esperance Ngerageze, administratrice de la commune Bwiza. « Elle s’est accaparée cet espace et, pour le moment, il n’y a pas de dépôt d’immondices », indique une vendeuse de légumes. Dans ce marché, surtout dans la partie ouest, une odeur nauséabonde s’en dégage. Beaucoup de restes d’avocats, de légumes, de tomates, de Ndagala… pourris sont jetés dans les caniveaux. Et les mouches y grouillent.
Dans sa partie nord, quatre bacs y sont installés. Malheureusement, selon des réparateurs de vélos rencontrés sur place, ils sont très petits. « En moins de deux jours, ils sont totalement remplis. Et les véhicules de la Setemu ne viennent pas régulièrement faire le vidage », déplore un des réparateurs sous anonymat. Pour lui, la mairie devrait chercher une autre place pour les immondices. Ceux qui travaillent aux alentours du marché craignent pour leur santé. Ils accusent l’administratrice de la commune Bwiza d’être responsable de ce problème.
Contactée par téléphone, Espérance Ngerageze lâche : « La place appartient à l’Etat. Je l’ai reçue comme tout citoyen burundais et personne ne peut m’empêcher de construire ». En ce qui est d’un autre emplacement pour les immondices, elle nous renvoie à la mairie et au commissaire du marché.
Domage que les burundais ne s’occupent que de politique. Ces immondices sont une richesse car source non seulement d’énergie, mais aussi de fertilisants pour un pays presque totalement agricole comme le Burundi. Il suffirait de recycler ces déchets et le pays augmenterait sa production sans faire recours à des angrais chimiques qui détruisent le sol et causent des cancers en polluants la terre et l’eau.
Erega Abarundi n’uko turi nk’intama. Ico kibanza yubatsemwo c’est simple, je inama mujana mwese iyo micafu ayo kunzu ariko arubaka. Igisagaye mu Burundi ni révolution. Iryo teramboba bwo gupfunga Abarundi twovira hasi rimwe ntirizokora kuko ntibazopfunga Abarundi bose.
Tugire une révolution dans la non-violence. Niko Gandhi yabigenzeje gushika aho aba colonies bata kakomoka. Ariko ntihagire violelnce mukoresha, habe za manifestations dans le calme. Here kuri iki iyarara ryose murijane kuri iyo nzu y’uwo yigize surivu.
Ni ivyukuri uko mbona ibintu, hatagize abava hasi, ni bitarivyo aba DD bazobikora.
Uvuze vyo ingorane n’uko mu bariko baridoga atan’umwe asoma internet. Hirya y’ejo uzokwumva amacinya yasubiriye kwiha inganda mu gisagara. None mu batwar’igihugu nta n’umwe atiny’Imana? Dénise Nkurunziza niyaba asoma Iwacu n’ adutabare .
@Revolution
« Erega abarundi n’uko turi nk’intama… »
Le journaliste sud africain Leopold Scholtz note:
« Il est tres difficile de predire exactement quand l’inegalite commence a provoquer des bouleversements dans la societe/when inequality starts disturbing society, puisque ca depend de l’EXPERIENCE SUBJECTIVE DES GENS PAUVRES.
Dans un pays, il pourrait y avoir une paix sociale alors qu’il y a une extreme inegalite, dans un autre pays, la violence peut eclater alors qu’il y a moins d’inegalite….
Les politiciens et les hommes d’affaires devraient savoir que trop d’inegalite, non seulement freine la croissance economique, mais aussi destabilize la societe, et en fin de compte, ceci va avoir de graves repercussions/this will probably come home to roost meme dans les grandes villas des riches capitalists ».
(Voir Leopold Scholtz: « The price of inequality », http://www.fin24.com, 13 March 2014).
Merci.
C’est pas compliqué, vous prenez ces immondices , et vous les déposez chez Mme l’administrateur. Ikibazo mwumva kigoye.
ko administrateur avuga ko ari aha leta, abadandariza mw’isoko sabarundi canke n’abanyamahanga? bwoca hakaduka ingwara ninde azobibazwa ? en tout cas ikibanza cogushiramwo imicafu kizogora uravye isoko ahiri, barakwiye kuja baramenya ko nabarundi bato bato bakeneye kubaho
Bientôt, nos dirigeant vont construire des gratte-ciel dans les parcs nationaux, dans les rivières et…dans le Lac Tanganyika. Les espaces publics appartiennent à la puissance publique, non?
Tu oublies les boulevards,rues et avenues…..