L’Olucome a demandé l’arrêt de la construction illégale de nouveaux stands au marché de Cotebu. La commission en charge du suivi a rétorqué que ces travaux prémunissent les marchandises contre la pluie.
A l’intérieur du marché de Cotebu, les ouvriers sont à l’œuvre, ils installent les grillages autour de chaque stand. Une chaleur plus ou moins intense se fait sentir. C’est au-dessous des caniveaux d’évacuation d’eau de pluie que d’autres stands sont en train d’être construits en toute illégalité. « Ce sont des commerçants qui m’ont interpellé sur cet état de lieu », raconte Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome. Il indique qu’il a directement averti la commission en charge du suivi de la construction du marché pour faire arrêter ces constructions et ainsi éviter une probable inondation si tous les caniveaux sont obstrués. Et d’ajouter que même d’autres espaces le long de la clôture seront occupées. « C’est à travers ces espaces que l’air peut passer pour aérer l’intérieur. » M. Rufyiri précise que ces nouveaux stands se vendraient, selon certains commerçants, à 2 millions Fbu. Il faut que les autorités mettent en avant les intérêts des commerçants et leurs futurs clients.
Antoine Muzaneza, vice-président de la commission, réfute ces accusations : « L’installation de ces tôles et la mise en place d’une toiture n’est qu’une façon d’empêcher la pluie d’abîmer les marchandises qui sont à l’intérieur. » Et d’ajouter qu’il a fait démolir d’autres stands de ceux qui s’étaient arroger ce droit.