– Après une visite du premier vice-président ce mardi 29 janvier dans l’après-midi au marché central de Bujumbura en ruines, Saïd Juma, le Maire de la ville affirme que "les policiers ont réalisé un travail remarquable dans la protection du marché et ont aidé certaines gens à évacuer leurs marchandises."
– [Sygeco – 2ème vice-présidence : un terrain du Cotebu comme place provisoire du nouveau marché. Les commerçants refusent->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4695]
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[Marché central de Bujumbura : le gouvernement propose ses mesures d’urgence->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4705]
Il s’agit notamment de :
– Procéder à la fermeture officielle du marché central de Bujumbura
– Aménager rapidement le terrain près de l’ex-COTEBU comme marché provisoire et veiller à ce que les services techniques travaillent assidument pour que ce nouveau site soit fonctionnel le plus vite possible, avec un chronogramme précis à respecter
– Réorienter les commerçants dans d’autres marchés qui ont encore de l’espace en attendant que le nouveau marché provisoire soit fonctionnel
– Procéder à l’ouverture du marché central aussitôt que possible afin que les commerçants, après identification en collaboration avec les services de Sogemac, puissent récupérer ce qui reste de leurs marchandises et ainsi permettre aux magasins autour du marché, qui ont peur des éventuels bandits qui rodent encore autour du marché central, de rouvrir leurs activités
– Mettre fin à la gestion anarchique des marchés en établissant des critères claires et préalables à l’octroi d’espaces commerciales notamment l’exigence du Registre de Commerce, le Numéro d’Identification Fiscale, ainsi que l’assurance obligatoire des marchandises [Lire la suite->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4705]
Mercredi 30 janvier 2013, 16h
Alors que les commerçants opérant dans le désormais ex-marché central de Bujumbura ont refusé de quitter la place en ruines, les machines s’affairent au nord de la capitale, sur les terrains du Cotebu : "Le nouveau marché, provisoire, sera disponible dans un mois", a assuré le 2ème vice-président de la République.
<doc6925|left>
– [L’heure du (triste) bilan pour 3500 commerçants->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4704]
→ S’il est encore trop tôt pour chiffrer les pertes globales, chacun des 3500 commerçants touchés par le drame fait ses comptes : "Les 2500 stands qu’abritait le marché ont totalement disparu dans l’incendie", selon Cyprien Horugavye, le Directeur général de la Sogemac.
Mercredi 30 janvier 2013
Le nombre des clients a très sensiblement baissé dans les agences de voyage qui font le transport vers l’Ouganda et la Tanzanie. Aucun commerçant n’est allé en Ouganda. L’agence Gaaga Coach accuse un manque de client environnant 50 %, les seuls passagers étant des étudiants burundais rejoignant les cours.
Même chose pour l’agence Taqua, qui va en Tanzanie, qui demande au gouvernement "de venir en aide aux commerçants. Sinon, nous allons fermer, par manque de clients."
[Des conséquences macroéconomiques à la mesure du désastre->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4702]
→ Baisse de la production, hausse des prix, pertes des revenus au niveau des banques et sur les finances publiques … telles sont les conséquences probables énumérées par Gilbert Niyongabo, professeur d’économie à l’Université du Burundi.
Mardi 29 janvier 2013 : {Le maire de Bujumbura apprécie le travail de la police}
– <doc6916|right>Le Maire de la ville a aussi souligné que les policiers sont à l’œuvre pour éteindre totalement toutes les traces du feu, profitant de l’occasion pour démentir certaines rumeurs parlant d’agents de l’ordre auteurs de pillage.
Et pour démentir "ces rumeurs", la police exhibe des marchandises saisies par ses éléments dans des cachettes : pagnes, habits, de la vaisselle, et même un coffre-fort fermé.
<doc6917|left>Saïd Juma indiquera par ailleurs que les représentants des commerçants et la police commencent à préparer une opération d’envergure pour dresser les pertes et enregistrer tous les noms des commerçants.
Y’aurait-il eu des places données illégalement, obstruant notamment les allées destinées au passage des camions-citernes ? Le maire de la ville semble ne pas maitriser cette situation, alors que dès avant l’incendie, certains commerçants se plaignaient d’une distribution illégale des stands au le marché central de Bujumbura.
