Les rideaux sont tombés sur le 26ème sommet de l’UA tenu ce dimanche 31 janvier à Addis-Abeba. Les débats étaient dominés par la crise politico-sécuritaire burundaise.
Deux grandes décisions : l’UA compte envoyer sous peu à Bujumbura une délégation panafricaine de haut niveau. Mais pas d’envoi des 5.000 hommes brandi, il y a quelques semaines, par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, sans l’accord de Bujumbura.
Pourtant, cet organe menaçait de déployer une force de maintien de la paix au Burundi, même sans le consentement du gouvernement de Pierre Nkurunziza. Différentes missions effectuées par des envoyés du chef de l’Etat burundais dans la sous-région ont fini par payer.
Satisfecit pour le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, l’envoyé du président Nkurunziza à ce sommet : «C’est un ouf de soulagement, ce sont des sentiments de satisfaction, des sentiments d’espoir pour la réussite du dialogue au Burundi. Je pense qu’avec la mise en parenthèse de l’envoi de cette force au Burundi, c’est un environnement favorable au dialogue qui est créé. »
«Et j’espère que les Burundais qui sont au pays comme les Burundais qui sont à l’extérieur vont profiter de cette chance qui leur est donnée pour arriver à un résultat favorable sans passer par la force», a confié Joseph Butore après un entretien avec le chef de l’Etat tchadien, élu à la présidence de l’UA.
Interrogé par nos confrères de Jeune Afrique, Idriss Déby Itno est clair : «Le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc-seing. Si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force», a averti le nouveau président de l’Union africaine.
Et d’ajouter : «Nous avons donné la chance au Burundi et au président Pierre Nkurunziza de résoudre cette crise, Nous souhaitons que cela soit réglé par un dialogue. Mais nous surveillons de près, nous ne pourrons pas accepter que la situation dégénère, auquel cas l’UA interviendra militairement», a insisté le chef de l’Etat tchadien.
Invité à prendre la parole, ce samedi 30 janvier, lors de l’ouverture de ce 26ème sommet de l’UA, le Secrétaire général de l’ONU a apporté tout son soutien à cette force de maintien de la paix. Pour Ban Ki-moon, la situation appelle à « agir d’urgence ».
Il a demandé aux leaders africains de parler et d’ agir d’une seule voix : «C’est une question de droits de l’Homme. Plus on attend, plus il y aura de morts. Un million de personnes sont déjà affectées par cette crise, on ne peut pas attendre plus longtemps. C’est une urgence absolue ».
« Il faut agir vite et ensemble », a lancé le Secrétaire général de l’ONU du haut de la tribune aux Chefs d’Etat africains présents.
Ban Ki-moon a lancé un appel au chef de l’Etat Burundais : «Je demande aussi au président Nkurunziza et à son gouvernement de bien écouter et d’engager rapidement un dialogue inclusif».
Mettez en ligne mon commentaire censuré. Il ne mord pas du tout même si il vous dérange peut-être vous.
Abakuru b’ibihugu ba Afrika bafise indwara imwe: »KUGUMA K’UBUTEGETSI GUSHIKA……..YESU AGARUTSE »
Muribako abo bari mu nama bari guhanura iki mugenzi wabo mugihe yihaye MANDAT kunguvu?mbere naho yanka ko baza wz na bagenzi bari bazinanye kungwara bagwaye.BABEMEYE ,vyari kuduangaza kuko ntamupreside numw yifuza gutanga hatanzw’inkuka.
akarorero :Ouganda,RDC,Zimbabwe,…
Dukwiye kumenya yuko atgukuda abanyagihugukurimwo ahubwo bakunze mwenewabo kuko Abanyagihugu bobo barahona kumusi kumusi.
Raba n’irihe joro ryijana ata muntu arashwe i Bujumbura?
Ko batibuka ivya baye le11/12/2015 ?
bobo bati « Tuzorungika umurwi ujejwe gutohoza,turabona ko baduhenda umunyagihuguyicwe mu mu matohoza.
La decision ne revient qu’aux chefs d’Etat africains et non a Idriss Debby. C’est un message pour satisfaire l’opiniion occidentale comme l’UE et les Sindumuja.Sion la MAPROBU est enterre.
Encore de retour mais censuré peut-être car indésirable! Soyez démocrates chers modérateurs de iwacu. Ok vous aime quand même.
Le message est on ne peut plus clair: l’UA vient de dire à tous ceux qui mettent en avant une paix négociée « ne comptez pas sur moi, prenez vos responsabilités ». Une voie toute tracée pour ceux qui préconisent la lutte armée.
Akamuhana kaza imvura ihise. Abarundi tunaniwe no kuremesha amahoro twishinga guhendwa na ba sesa nkuyoze hama ngo tuzeye amahoro muri Union africaibe canke ONU! Ni he ayo mahoro bayazanye? Ahubwo ni tureke bamwe kubona ko abandi batwaye umengo ni nko kwambara ibara. Na kare twese ntituzotwara. None biri uko, uri nk’umu jeune wopfira iki uzira uwundi mugabo yibereye i Bulayi, Amerika, Urwanda n’ahandi arindiriye ko umuryango wawe uhera aze gutwara
Le pouvoir de Bujumbura exulte, mais le sang d’une partie de la population qu’il verse, ce ne sera ni MAPROBU, ni qui que ce soit qui vengera ces massacres, mais qu’il sache bien que le sang d’une personne humaine ne lache jamais celui qui l’a verse !!!! qu’il continue !!!!!!!!!!!!!!!!! Il mourra assoiffer de ce sang meme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L’UNION AFRICAINE EST CONTRE LES CITOYENS BURUNDAIS IMPUISSANTS
Dans une declaration/press release envoyee au quotidian Daily Nation, l’ancien Premier ministre kenyan Raila Amolo Odinga (2008-2013) a dit:
« La decision de ne pas envoyer des troupes (au Burundi) est un moyen de soutenir le president burundais actuel, et elle va contre les citoyens burundais impuissants… »
(Voir « Raila accuses AU of encouraging Burundi violence. », http://www.nation.co.ke, 1 February 2016).
Au moment où le Président Tchadien se préoccupe de la crise burundaise, son pays est attaqué en même temps que le Nigeria. Si l’UA prétend avoir vraiment une force de prévention des violences et la capacité de désarmer les milices, je pense qu’il faudrait commencer par le Tchad et le Nigeria qui sont actuellement plus menacés par les bokoharam.
Les forces démocratiques doivent continuer leur pression pour le retour à la legalité constitutionnelle .L’ONU et l’UA sont paralyséés.
Honte à l’Union Africane. Solidarité négative de ces syndicalistes!
Une chance de Nkurunziza signifie des morts et de nouveaux exilés. On ne peut peut pas dire une chance donnée au président et au peuple Murundi en même temps; c’est une contradiction. nous n’ avons pas les mêmes visions pour notre avenir.
Plus mesquins que ces roitelets, on meurt! Idriss Debby fait remarquer qu’ils parlent trop et font très peu, histoire du tonneau vide en peu de mots. Sur ce point, il a complètement raison.Tenez, cette association comme sa consoeur qui siège à New York, n’a plus honte. Les membres se sont montrés incapables de prendre une décision à leur hauteur, supposée en fait, maintenant, toute honte bue, ils se rabattent à « une délégation de haut niveau » comme s’il s’agissait d’un niveau fraîchement confectionné, emballé et prêt à être déballé, celui qu’on n’a jamais vu. Est-il plus haut que celui de ces indécis qui viennent de rentrer d’Addis Abeba? Le ridicule ne tue pas et félicitations à Bujumbura qui vient d’esquiver, n’en déplaise à Idriss Debby qui a prononcé quelques phrases, histoire de mettre en exergue le sang nouveau à la présidence de cette mafia continentale, juste le temps de repérer la sortie pour quitter précipitamment la capitale Ethiopienne. Les deux organisations, ONU et UA, sont on ne peut plus inutiles et ridicules.
Pourquoi alors les demander d’intervenir si elles sont inutiles et ridicules ?
L’UA se dérobe, laisse la souffrance des Burundais durer plus longtemps ! « Nous avons donné la chance au Burundi et au président Pierre Nkurunziza de résoudre cette crise, Nous souhaitons que cela soit réglé par un dialogue. » Cette decision du sommet est au mieux niaise, au pire criminelle. Pierre Nkurunziza a causé la crise! Il a continué à intensifier ses exactions, jusqu’à la guerre qu’il dirige contre le peuple en ce moment! Il ne vas pas détruire son oeuvre; il ne veut rien de moins que la victoire par la force!
Grande victoire diplomatique du Burundi et de son Gouvernement !!!!!!
Il n’ est plus question de cette MAPROBU et, en conditionnant son deploiement a l’ approbation et acceptation par HE Pierre Nkurunziza et son Gouvernement, ceci n’ est qu’ une acceptation pure et simple par l’ UA de la legalite et la legitimite de toutes les institutions Burundaises issues des dernieres elections elections ayant porte NKurunziza a la Primature du pays. Il en fut de meme avec le Conseil de Securite des NU. End of the story.
Donc, good bye CNARED !!!!! Good bye ALEXIS SINDUHIJE !!! Good bye Vital Nshimirimana et Societe Civile !!!!!! Sur le plan diplomatique et politique, les NYAMITWE ont prouve leur force !!!!!!!
Ahasigaye reka turabe uko Nkuru agiye guhangana na RED-Tabara et FOREBU !!!!!!!
Naho kubiraba na » Delegation de Haut niveau » igiye koherezwa m’ u Burundi, ntaco bizatanga , biriya vyari ukwikura mu isoni kwa CPS de l’ UA yari yihaye kuvuga ngo « ku neza cg ku nguvu » MAPROBU izoherezwa i Burundi , vyo kimwe na biriya IDRIS DEBY wa Tchad yakangase ngo arimo guha Pierre NKURUNZIZA une derniere chance !!!!!! Celui-ci va recevoir cette delegation juste par politesse et diplomatie, mais elle connait deja la reponse de Bujumbura : PAS DE FORCE EXTERIEURE au Burundi !!!!!!!!!
Effectivement vous l’avez bien dit :PAS DE FORCE EXTERIEURE au BURUNDI.
Nous n’oublions pas ce qu’a fait cette force au RWANDA ;favoriser l’entrée massive.
des armes et munitions au profit de l’ennemi.De grâce, pas de génocide au Burundi.
Je serai toujours surpris de l’enthousiasme de certains ‘commentateurs’ (‘proches du pouvoir’ serait sans doute un terme plus exact)… comment peut-on jubiler à l’idée de ce statu-quo qui conduit à des détresses humaines immenses et à une régression économique dont on a encore à peine vu le début ? Pendant que certains meurent dans l’anonymat et sous la répression féroce du régime au pouvoir, d’autres se pavanent devant les cendres et les ruines fumantes de leur propre pays.
Ben Ali, Kaddafi, Mubarak : tous ces éminents dirigeants étaient également « maîtres » chez eux, avec probablement autant de légitimité que votre président, dont la popularité brille d’une clarté incandescente au ciel africain.
Maintenant, si leur sort présageait de ce que l’avenir réserve à cette lumière de l’Afrique qui préside au destin de Burundi, on resterait saisi d’effroi.
Un effroi au moins égal nous étreint en voyant que ll’absence d’une force de maintien de la paix laisse toutes leurs chances à des rébellions naissantes. Au grand bonheur de la population burundaise, qui commençait à s’ennuyer un peu.
Parmis ceux qui se réjouissent du refus du déploiement des forces de l’UA hari naho aribo babikeneye gusumba abandi