A l’hôpital de Cibitoke comme au sud du pays, les patients manquent de sang. Les responsables des établissements sanitaires crient au secours …
Le Centre régional de transfusion sanguine (CRTS), antenne Cibitoke explique la situation par le départ pour les vacances des élèves, les principaux donneurs de sang : « Parfois, l’hôpital de Cibitoke jette le tort sur nous en cas de carence exagérée de sang. Pourtant, nous n’y sommes pour rien. Le principe de prélèvement de sang est volontaire » insiste Floribert Bayambaze, responsable du CRTS. Et rappelle que son service n’a pas de véhicule pour effectuer des descentes de collecte du sang dans différentes communes.
Et ce manque de sang à l’hôpital de Cibitoke a des conséquences, selon le médecin directeur de l’établissement : « Cela nous oblige à transférer chaque fois les malades vers d’autres hôpitaux, surtout ceux de Bujumbura, avec les risques de mort pour ces malades en cours de route », déplore Dr Evode Nimbona.
En fait, pour ne pas perdre de temps, tous les patients admis à cet établissement sanitaire ayant besoin du sang sont immédiatement transférés à Bujumbura, insiste un aide infirmier trouvé à Mabayi.
Femmes enceintes, enfants, : les premières victimes
Comme l’indique une garde-malade rencontrée à cet établissement sanitaire ce jeudi 18 juillet, les enfants sont les plus touchés : « Dans la salle de pédiatrie, 3 enfants souffrant de paludisme ayant besoin de sang ont été déjà transférés à Bujumbura dans une période ne dépassant pas une semaine » ajoute-t-elle avec peur.
Dans l’une des salles de pédiatrie de l’hôpital de Rumonge ©IwacuSelon les informations fournies par les services de santé sur place, les femmes qui accouchent par césarienne rencontrent énormément de difficultés. « Elles perdent énormément de sang et ont besoin d’être transfusées », observe avec certitude une infirmière, tout comme les blessés des accidents de roulage, nombreux dans cette province.
La même pénurie est observable au sud du pays, où les quantités de sang ne sont plus suffisantes au centre régional de transfusion sanguine de Bururi, qui approvisionne les différents hôpitaux des provinces Bururi, Makamba et Rutana.
Lambert Bigirindavyi, médecin directeur de l’hôpital de Rumonge regrette ainsi que des enfants malades du paludisme présentent des complications sans que ses services puissent y remédier efficacement : « Le sang est administré aux enfants qui souffrent d’anémie, aux femmes qui font des hémorragies graves lors de l’accouchement ainsi qu’aux personnes qui ont fait des accidents » rappelle-t-on dans les couloirs de l’établissement.
pourquoi toujours amenie dans la plaine de l’Imbo?alors qu’il est facile de palier a ce probleme? La dietotherapie ne dit rien?
il faut une sensibilisation dans la population le bien fondé du don du sang parceque la + part d’entre eux pense qu’une foi ils donnent du sang qu’il y dimunition pour combatre contre ces rumeurs