Des associations et des partis politiques ont sillonné dans l’allégresse les rues de Bujumbura.
Ils sont venus de tous les coins de la ville et des localités voisines. Le grand rassemblement était devant l’université du Burundi sur le boulevard de l’Uprona, ce samedi 12 décembre.
Des milliers de manifestants à pieds, des cyclistes, des motards et des conducteurs de tricycles brandissaient des drapeaux des partis politiques, des associations ainsi que des drapeaux du Burundi.
Des chants à la gloire au président de la République, Evariste Ndayishimiye, ont été entonnés. “Si vite tu nous offres de telles merveilles, longue vie au général Ndayishimiye”, chantaient quelques manifestants sur leur chemin vers la Place de l’Indépendance au Centre-ville.
Vers 11h30, la Place de l’Indépendance, la dernière destination noire de monde. Après une prière, un discours a été prononcé par Hamza Venant Burikukiye, président de Capes+, une association de la société civile.
“Les Burundais s’étaient insurgés contre la décision de mettre notre pays sur l’agenda du Conseil de paix et de sécurité des Nations unies depuis 2016. Et voilà nos prières viennent d’être exaucées”, a lancé M. Hamza.
D’après lui, cela a fait perdre du temps aux autorités burundaises qui passaient plus de temps à justifier le pays dans différents cadres internationaux, au lieu d’exécuter des projets de développement communautaire. “Nous nous sommes réunis dans notre “diversité” pour célébrer la victoire du Burundi. Les Burundais étaient traumatisés par différents rapports de la commission d’enquête sur le Burundi”, a- encore indiqué M. Hamza.
Les manifestations se sont terminées par l’hymne national, Burundi Bwacu.