A son retour du 6ème Sommet UE-UA tenu à Bruxelles et des échanges avec la diaspora burundaise dont des ténors de la campagne « Halte au 3ème Mandat » contre feu président Pierre Nkurunziza en 2015, le président de la République s’en est pris au parti CNL d’Agathon Rwasa.
C’est surtout suite manifestations organisées devant le siège du Conseil de l’Union Européenne par des membres de la communauté burundaise en exil opposés au pouvoir de Gitega dont Aimé Magera.
Il se dit porte-parole d’Agathon Rwasa, le président du parti CNL. Il était parmi les mobilisateurs de cette manifestation hostile au président Evariste Ndayishimiye et son gouvernement.
« Le Chef de l’État déplore que des acteurs politiques aient organisé des manifestations contre la levée de ces sanctions : « Par la voix de son porte-parole, le CNL se range du côté des ennemis du peuple burundais, nous attendons de voir quelle suite sera donnée à ce triste épisode » », lit-on sur le compte Twitter de la présidence de la République, ’’Ntare House’’
Le président de la République Evariste Ndayishimiye appelle les leaders politiques à mobiliser leurs membres à l’amour patriotique, aux travaux de développement.
« Le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer son ouverture au dialogue, il les a invités à privilégier la voie du dialogue, et organiser leurs manifestations au Burundi », indique un autre tweet de la présidence de la République.
Dans ses tweets, le CNL indique que ’’ les communications officielles du parti se font à travers ses organes et canaux officiels reconnus’’. Il n’a pas encore réagi mais ce parti fait savoir que « le respect des libertés fondamentales ne saurait être garanti sans respect du fonctionnement des partis politiques. Or, l’ouverture politique déclarée par le pouvoir semble être une chimère « .
Prezida Neva shaka mu manifester hose ntanumwe azomukuraho kiretse imana yonyene yamuhaye responsabilité yavyo.Ne perdez même pas votre temps à vouloir l’enlever.Yateretseho nimana gusa.
@Kadogota
« Yateretseho nimana gusa »
Njanye nawe wiganirira n’Imana. Mugabo uraraba neza ko utoba wavyumvise muri hallucinations.
@ Gacece
Vous avez parfaitement raison. Pour une fois nous sommes d’accord. Ils sont aux affaires certes, mais uniquement par un grossier montage arithmétique que même les enfants des écoles d’alphabétisation catholiques auraient mieux concocté. D’après mes prévisions, ils sont aux affaires pour 45 ans. 15 ans le Guide Suprême Eternel. 15 ans Neva. 15 ans le suivant. Comment survivra le Burundi alors peuplé de 25 millions d’habitants sous des milliardaires portant des chaussures en or ?
Le President Evariste Ndayishimiye accuse les manifestants contre sa presence a Bruxelles « d’ennemis du peuple, qu’il a honte d’eux(!) parce qu’ils ne veulent pas que les sanctions prises contre le Burundi en 2015 ne soient pas levees.Un President « democratiquement » elu ne doit pas avoir peur de manifestants contre sa politique.Tout comme il avait declare contre les enseignants grevistes, le voila tenir le meme discours envers des personnes qui expriment leur opposition a l’ouverture des vannes des aides de l’EU en faveur du meme regime qui les avait fait fuire et qui n’a encore pas change sa politique a l’egard des opposants du 3eme mandat de feu Pierre Nkurunziza (Paix a son ame) les accusant de putschistes a extrader et traduire en justice. Les manifestations publiques et pacifiques sont guaranties par les constitutions des regimes liberaux-democrates.Ce qui n’est pas le cas au Burundi, malgre l’appel du pied du President de la Republique qui veut avoir tout le monde a l’interieur de la tente au lieu de rester dehors continuer a pisser sur ceux sont conviviallement assi autour du Chef.
Murambwira umukuru w-igihugu c-Uburundi yagiye hanze mu nama zikomeye ntahure n-abiyamiriza intwaro yiwe !!! Hari n-uwaciye afata indege arataha kubera inyandiko bamugize ko.
Iyomba ndi abo abo bakuru nobaza igituma. Mugabo si bo ndi.
Les problèmes politiques, économiques et sociaux du Burundi sont tellement graves que seul un pouvoir légitime peut les affronter. Les milliards de l’UE ne serviront à rien sans légitimité politique. Des autorités légitimes ne jetteraient jamais à la figure des misérables leurs richesses obscènes jusqu’à porter des chaussures en or ou donner en cadeaux des V8 à des membres de la famille. Une vidéo postée le 5 février par un certain Ruhi Cenet, a déjà été vue à cette minute par presque 9 millions de personnes du monde entier dont beaucoup commentent qu’ils en pleurent. La vidéo montre les conditions inhumaines des populations du pays le plus pauvre et le plus malheureux du monde. Comme le régime se dit chrétien en paroles et jamais en actes, citons Mathieu 6 :33
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Pour ma part, il faut chercher d’abord la légitimité politique et tous les problèmes politiques, économiques et sociaux qui affligent le pays le plus pauvre et le plus malheureux du monde seront résolus.
@Bellum
Ils ont été élus, même si vous le contestez. Qu’ils soient légitimes ou pas, cela reste une opinion. Ce qui est vrai et réel, c’est qu’ils sont aux affaires et qu’ils y resteront jusqu’aux prochaines élections.
On a souvent répété aux opposants burundais de pratiquer la politique de la chaise vide… Il y avaient des chaises dans la salle, et ils ont choisi l’inconfortable confort de la rue. Inconfortable parce qu’il faisait froid, et confort parce qu’ils sont habitués… à la froideur (?) et aux manifestations.
Tout un chacun devrait tout faire pour leur montrer que leur stratégie ne commencera pas tout d’un coup à avoir des effets positifs. Peut-être que nous n’avons pas la même appréciation de ce qui est positif et de ce qui ne l’est pas… qu’eux!
Intéressant
Dans un article publié sur le site de Ntare House aujourd’hui, on lit bien ceci, un extrait : … »J’ai eu la honte de voir qu’il y a encore des Burundais qui n’aiment pas leur pays », a déploré le Chef de l’Etat invitant les leaders des partis politiques à inculquer à leurs militants des valeurs morales étant donné que le mobilisateur de ces manifestants était un membre du parti CNL.
Notons que ce dernier s’est joint aux terroristes de l’Est du Congo qui n’ont d’autres visées que de perturber la paix et la sécurité et de tuer des innocents. Le Président Ndayishimiye a indiqué qu’il attend la réaction de cette formation politique face au comportement de ce membre ». Les mots sont assez durs, et l’accusation plus grave que ce simple fait de manifester son mécontentement. Le CNL doit s’attendre à des représailles.
« Le chef de l’État a tenu à réaffirmer son ouverture au dialogue, il les a invités à privilégier la voie du dialogue, et organiser leurs manifestations au Burundi ».
Le président burundais – qui semble ne pas apprécier que des citoyens burundais manifestent ailleurs qu’au Burundi – aurait dû s’adresser aux autorités belges pour interdire la manifestation. Le seul problème pour lui aurait été que les lois belges reconnaissent le droit de manifester.
Notre cher président n’oublie pas qu’il est parmi ceux qui n’aiment pas les manifestations. D’ailleurs, en 1994, plutôt que de choisir cette voie, il a opté pour le maquis.
Demandez au président ceci:
1) Ignorez boys ke sort que vous avez réservé aux manifestants contre le 3ème mandat ?
2) Si vous autorisez des manifestations au Burundi. Ne vous inquiétez pas en Europe C’est garanti par la constitution de ces pays
Ces gens veulent le beurre et l’argent du beurre! La salle de réunion était-elle interdite d’accès pour eux? Je ne pense pas. Pourquoi alors n’y sont-ils pas allés? L’occasion du dialogue leur a été offerte, mais ils ont choisi d’organiser un contre-dialogue. Quel gâchis!
Je ne comprends! Tu me demandes de t’écouter. Je te donne un rendez-vous pour t’écouter. Au jour du rendez-vous, tu te présentes (à l’avance ou après l’heure n’a pas d’importance) sur le lieu du rendez-vous et tu cries à tue-tête que je ne veux pas t’écouter!… Trouvez l’erreur!
Pensez-vous que je vais réellement daigner te donner un autre rendez-vous à l’avenir? C’est très simple : savoir mesurer la portée des gestes qu’on pose!… Le pire, c’est qu’ils pensent qu’ils avaient raison!
Ils diront qu’ils ont réussi… Moi je dirai qu’ils ont réussi à échouer.
Qu’il y ait des gens qui viennent écouter le Président et d’autres qui préfèrent manifester dehors, cela est tout à fait normal, surtout dans ces pays qui ont une culture démocratique assez développée. Les présidents de ces pays ont appris à vivre avec les manifestations de tous ordres. Ils apprennent dès le départ que celui qui ne supporte pas les manifestations est tout simplement conseillé de ne pas présenter sa candidature au poste de président. Et comme Dieu nous a créés avec cette capacité d’avoir des idées des fois contradictoires, il n’est pas sage de désigner ceux qui pensent autrement d’ennemis de la nation.
@Jereve
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’enlève à personne le droit de manifester, ni ne traite personne d’ennemi de la nation. Je questionne seulement la sagesse et la stratégie derrière leur décision de manifester dehors, plutôt que d’être dans la salle.
Je suis du meme avis que vous, je trouve ridicule que quelqu’un est pret a m’ecouter et j’aille dehors pour faire entendre ma voix aux passants, je pense que leur voix devrait etre bien ecoute a l’interieur de la salle qu’a l’extereur , parcequ’ils devraient cette fois ci s’adresser aux concernes de leurs revandicatins, mais comme les burundais sont comme ils sont , ils veulent se faire voir et que les gens parlent d’eux alors qu’en realite ils valent pas grand chose sur l’echiquier politique burundais. A mon humble avis je ne pense pas que ce Magera ait ete mandate par le parti CNL, parceque si revavandication il y a le CNL n’a pas besoin d’aller a Bruxelles , parceque nous avons vu son president pendant le 3 eme anniversaire de l’existance du CNL parler ce q’il pense qui ne va pas sans s’inquieter.
« Le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer son ouverture au dialogue, il les a invités à privilégier la voie du dialogue, et organiser leurs manifestations au Burundi », indique un autre tweet de la présidence de la République.
Birashoboka ? Guhendana ni bibi !!!
Jewe namye ndabivuga ko abayobora u Burundi ntaco baduhishije. Bamye batwereka ico bita démocratie bamye batubwira. Ukuri kwagiye ahagaragara.