Les professionnels des médias indépendants et les représentants de la société civile ont manifesté dans la matinée de ce mardi vert ;Avec des bougies à la main et des papiers sur lesquels on pouvait lire, »FREE BOB RUGURIKA »,ils ont fait le tour du parquet général de la république pour réclamer la libération de leur confrère qui est emprisonné à Muramvya
NSANZABAGABO Philémon
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Par NSANZABAGABO Philémon
Depuis longtemps, le Burundi était considéré comme un pays de lait et de miel. Oh! Appelé aussi “ Pays des milles collines” ; pour montrer qu’il avait un beau portrait et paysage, bref, il était caractérisé par une bonne cohabitation et entente mutuelle des citoyens Burundais. Mais plus tard, par l’esprit démoniaque qui a contaminé les âmes des dirigeants Burundais, les choses ont changé en semant la haine et la division entre frères Burundais.
Malgré maintes prières soit au cours des messes dominicales soit au cours des investitures de ces soi-disant dirigeants pour les purger de cet esprit démonique afin de diriger le peuple dans la tranquillité, la transparence et l’allégeance du peuple , ces dirigeants ont été résistants face à toutes les prières, vermifuges et suppositoires leurs administrés par le peuple Burundais.
Aujourd’hui ce qui se passe au Burundi nous rappelle le célèbre écrivain JEAN DE LA FONTAINE dans son fameux texte “ LES ANIMAUX MALADE DE LA PESTE” qui nous montre que chaque fois ce sont les faibles qui payent les pots cassés par les plus forts, exemple frappant est le verdict sur le massacre des citoyens innocents cas des trois Soeurs et emprisonnement du journaliste Bob RUGURIKA. Jetons un coup d’oeil sur la fable :
“Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)”
Ici les animaux pensaient que la peste était occasionnée par leurs pêchés et ils ont cherché à punir le mal en sacrifiant le coupable. C’est par après que le roi Lion tint conseil pour se confesser et il commença:
“ Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré force moutons.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse”.
Certains des animaux acclamèrent le discours en disant:
“ – Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir”.
La confession a continué mais sans fait consistants aux yeux du roi car ils étaient des petits saints.
C’est par après que:
“L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net”.
Et voilà le pauvre Ane, plain de méconnaissance de ses droits, est hué par les autres animaux sous l’amplification du Loup.
“Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”.
Comparons cela aux actions menées par les autorités Burundaise d’aujourd’hui; celui qui dit la vérité ou qui dénonce les malfaiteurs est récompensé par l’emprisonnement ou l’élimination physique. On ne peut pas terminer sans toutefois vous rappeler que certains membres de la police et de la documentation sont points du doigt dans l’atteinte du droit de l’homme (dans l’emprisonnement, torture, disparition et/ou élimination physique des citoyens innocents dans différents endroits du pays), malversation économique, le détournement du trésor public car peut être ou à coup sûr partagent le butin avec les hautes autorités du pays. Malgré tout cela, ils sont exaucés et promis à d’autres fonctions juteuses.
En terminant nous demandons à nos chers aimables lecteurs et aux boucs émissaires de dédier expressément ensemble le Psaume 94 aux dirigeants burundais, qu’ils aient la Bible ou pas en l’occurrence :
– Le Gouvernement du Burundi,
– L’Assemblée nationale et le Sénat,
– La justice, certains partis politiques, le Loup et le Renard en particulier.
“1Dieu des vengeances, Eternel! Dieu des vengeances, Parais! 2 Lève-toi. Juge de la terre! Rends aux orgueilleux selon leurs œuvres! 3 Jusqu’à quand les méchants, ô Eternel! Jusqu’à quand les méchants triompheront-ils? 4 Ils discourent, ils parlent avec arrogance; Tout ceux qui font le mal se glorifient. 5 Eternel! Ils écrasent, ils oppriment ton héritage. Ils égorgent la veuve, et l’étranger, ils assassinent les orphelins. 7 Et ils disent: L’Eternel ne regarde pas, le Dieu de Jacob ne fait pas attention! 8 Prenez-y garde, hommes stupides! Insensés, quand serez-vous sages? 9 Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas? 10 celui qui châtie les nations ne punirait-il pas, lui qui donne à l’homme l’intelligence? 11 L’Eternel connait les pensées de l’homme, il sait qu’elles sont vaines. ……….. 20 Les méchants te feraient-ils siéger sur leur trône, Eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi? 21 Ils se ressemblent contre la vie des justes, Et ils condamnent le sang innocent. 22 Mais l’Eternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher de mon refuge. 23 Il fera retomber sur eux leur iniquité, il les anéantira par leur méchanceté; L’Eternel, notre Dieu les anéantira. Amen”
Bonne faite de Saint valantin