C’est le clin d’œil que le dermatologue iranien, Seyed Nasser Emadi, a adressé à ses collègues burundais, après deux semaines de formation et consultation au centre hospitalo-universitaire de Kamenge(CHUK).
Dermatite, urticaire, mycoses, herpès, candidoses, eczéma, psoriasis… peuvent s’avérer être symptomatiques de maladies encore plus graves, tels un cancer, le VIH/Sida », révèle Dr Seyed Nasser Emadi. Et d’ajouter aussitôt : « Même sur de petites lésions du visage, autour du cou, on peut découvrir le début des sarcum caposi (ces boutons pouvant se développer sur la peau des séropositifs et éventuellement dégénérer en des cancers). »
Sur les 350 personnes examinées, presque la moitié de leurs lésions cutanées sont dues au VIH/Sida. Ceci, sans que les concernées s’en rendent compte.
Il adresse un message également à l’endroit de nombreux cabinets médicaux de la place : « Avant toute chose, ils doivent mettre en confiance le patient. Sinon, le patient aura cette déplorable tendance de cacher certaines des parties de son corps malades, comme ses organes génitaux ou sa bouche. » Ainsi, soutient-t-il, on aboutirait au bon diagnostic de la cause de la pathologie et l’on pourrait prévenir d’éventuelles complications.
« C’est un protocole qu’il faudra dorénavant suivre, chaque fois en présence de ces cas », assure Jean-Baptiste Ngomirakiza, doyen de la faculté de médecine de l’Université du Burundi.
Un centre de recherche en dermatologie, une urgence
Alors que ne cessent de se développer différents types d’affections dermatologiques, particulièrement chez les enfants, Déogratias Niyungeko, chef du département de pédiatrie au CHUK, plaide pour l’installation d’un centre spécialisé dans la prise en charge des dermatoses (maladies de la peau). « Qu’on en vienne à ne pas pouvoir soigner l’acné ou l’eczéma, vous comprenez qu’il y a urgence pour implanter ce centre.»
Il souligne l’importance de la sensibilisation de tout un chacun dans la lutte contre ces maladies : « La population doit savoir que seule une bonne propreté de leurs vêtements et peau la met généralement à l’abri, à condition bien sûr que la dermatose ne relève pas d’autres complications.»
Autre entrave dans la lutte contre les dermatoses, la quasi inexistence du personnel médical spécialisé en dermatologie. « Avec un seul médecin dermatologue sur tout le territoire national, il est compréhensible que la prise en charge soit encore difficile », note Dr Ngomirakiza. Et de demander au ministère de tutelle d’organiser beaucoup de stages de recyclage pour les médecins burundais afin qu’ils soient à jour dans le traitement de ces maladies.
Il souligne l’importance de la sensibilisation de tout un chacun dans la lutte contre ces maladies : « La population doit savoir que seule une bonne propreté de leurs vêtements et peau la met généralement à l’abri, à condition bien sûr que la dermatose ne relève pas d’autres complications.» Déogratias Niyungeko, chef du département de pédiatrie au CHUK.
Commentaire : L’eau est un solvant et un purificateur. Un bain externe du corps est sans doute nécessaire pour la prévention des maladies de la peau. Une douche interne peut aussi faire l’affaire et, peut-être, constituer un solvant des toxines qui peuvent faire irruption de l’intérieur à l’extérieur du corps. Il est bien d’indiquer aux citoyens la quantité d’eau qu’ils devraient absorber pour purifier leur corps interne (1 l/jr)
L’air est un régénérateur : faire de l’exerce par excessif mais suffisant, mais aussi respirer une quantité suffisante d’air, peut aider à la prévention, voire à la régénération des cellules de la peau attaquée par la maladie.
Des sons vocaux (mantras) purificateurs des composés liquides (le sang et la lymphe) sont utilisés par des sociétés et écoles qui excellent dans les médecines douces. Ils peuvent également être recommandés pour prévenir, voire guérir des maladies de la peau et d’autres encore