Commerçants, administration, population s’accordent à dire que plusieurs commerçants migrent vers la Zambie, depuis quelques années, pour y trouver un léger mieux. Entre autres raisons, les impôts perçus par l’OBR.
Le centre de Kayogoro est à 25 km de part et d’autre de la frontière burundo-tanzanienne. Devant le marché, le trafic n’est pas intense même les jours du marché (dimanche, mercredi). Nestor Dumu, un des commerçants qui est parti pour la Zambie, est en vacances dans sa province natale de Makamba. « Il n’y a plus de débouchés dans notre pays, c’est pour cette raison que je suis parti, il y a 2 ans. Après chaque 4 mois, je prends des vacances pour voir ma famille pendant quelques jours. » Il vendait de la farine de maïs, de manioc, aujourd’hui, il s’est converti dans un autre commerce. Il confirme que certains Burundais font du commerce en Zambie, d’autres se dirigent vers la Tanzanie, le Malawi, le Mozambique et l’Ouganda.
« Depuis l’avènement de l’Office Burundais des Recettes, rien ne marche. Plus de 30 commerçants sont déjà partis vers la Zambie depuis 2015. Parmi eux, deux sont des membres de ma famille et 6 autres des amis proches », témoigne un grossiste qui vend des matériaux de construction. Ils avaient l’habitude d’acheter de nouveaux véhicules « Fuso » à la fin de chaque année. Ce n’est plus le cas. Sur le parking, devant les bureaux de l’OBR, signale-t-il, plus de 100 « Fuso » pouvaient s’y garer et chacun payer 40 mille Fbu de taxe à la commune. Aujourd’hui, on y voit moins de 10.
Un autre habitant de Kayogoro indique que son frère, Fidèle Batumunwa, grand commerçant et changeur, vend désormais ses produits provenant de la Chine, de la Zambie. « Il déposait à l’Interbank 200 millions par jour, mais le jour où l’OBR lui a fait payer 80 millions de Fbu, comme frais de douanes pour faire entrer 2 containers chargés de marchandises, il a décidé de tout vendre et partir. » Idem pour ceux qui sont obligés de payer des impôts ou des pénalités quitte à voir leur capital s’envoler.
Pour le président des commerçants de Kayogoro, Yared Nyandwi, il avance d’autres raisons : le manque de débouchés, l’influence de ceux qui sont déjà partis, les produits qui ne se vendent plus facilement… « Plusieurs magasins ont déjà fermé leurs portes, les autres sont occupés par de simples tailleurs. La plupart des « Fuso » restent garés chez leurs propriétaires en attendant qu’ils soient loués, alors qu’ils faisaient du commerce jour et nuit. » Il demande à l’OBR de publier en kirundi les taxes pour chaque produit afin de leur faciliter la tâche.
Les commerçants à la recherche d’un eldorado fiscal
Selon Zachée Misago, administrateur communal, ils vont chercher mieux ailleurs. « Il faut du temps pour que les commerçants s’habituent à payer les impôts, surtout que la majorité de la population n’est pas instruite. » Ces départs ont vu le jour avec l’avènement de l’OBR, explique Japhet Ntungwayo, conseiller économique du gouverneur de Makamba. Qui plus est, notre monnaie a perdu sa valeur par rapport au dollar. « Toutefois, certains reviennent au pays et l’administration, les commerçants ainsi que l’OBR se réunissent souvent pour une grande sensibilisation. »Une source au siège de l’Interbank, une des banques basées à Kayogoro, affirme que la plupart des commerçants sont partis sans payer leurs crédits et les opérations à la banque ont diminué.
« Nous appliquons les taxes communes avec les pays de l’EAC et nous ne pouvons pas les diminuer, alors que nous sommes dans une communauté », fait savoir Ange Dany Gakunzi, porte-parole de l’OBR. « La majorité des commerçants avaient l’habitude de ne pas payer l’impôt, donc c’est normal qu’ils soient gênés. D’autres continuent de frauder et c’est normal qu’ils soient pénalisés pour les décourager. » Elle note que si un commerçant est lésé qu’il s’adresse au commissaire de la douane pour trouver une solution. Et de rappeler l’existence d’un numéro vert 500 pour dénoncer des cas de fraude et demander des informations. L’OBR affirme mener des réunions de sensibilisation. « Il faut qu’ils nous disent sur quel thème ils veulent des enseignements », conclut-elle.
Avec raison, les régimes à prédominance tutsi qui se sont succédé depuis l’indépendance, par différents crimes, erreurs et égarements commis, avaient fini par installer dans la tête de nombreux Burundais, spécialement des Hutu, l’opinion selon laquelle la mauvaise gouvernance est une affaire de Tutsi. Du coup, les Hutu bénéficiaient d’une sorte de virginité politique, et une présomption naturelle de bonne gouvernance. En presque dix ans de pouvoir, le CNDD-FDD a magistralement fait la démonstration inverse. La gabegie, la prédation, l’impunité, la corruption, le mensonge, l’inefficacité et le crime érigés en système de gouvernement par le CNDD-FDD ont démontré aux Burundais que la mauvaise gouvernance n’a rien à voir avec l’ethnie. Et en dépit de pratiques et de propagande ethnistes au sommet de l’Etat pour galvaniser les Hutu et montrer que le CNDD-FDD est le champion de la cause hutue, la population burundaise a compris. Une évolution sans précédent s’est opérée. Jamais depuis les crises cycliques que le pays a connus et les contentieux qui les caractérisent, autant de Hutu ne s’étaient mobilisés pour soutenir un Tutsi.
Rien ne sera donc plus comme avant.
Les colonnes de manifestants composées de jeunes, garçons et filles, mères et pères, Hutu et Tutsi qui se sont retrouvés pour fêter dans l’euphorie la libération de Bob Rugurika, ont lancé le signal qu’une page au Burundi vient d’être tournée. Espérons que le message a été bien capté par tous. Peut-être que le temps du printemps burundais commence à sonner.
Merci bien à Bob Rugurika, qui par son courage, sa détermination et son sacrifice, a permis au peuple burundais de découvrir son potentiel. Comme du temps de Rwagasore, aucun doute que le peuple burundais uni, se prépare à écrire une lumineuse nouvelle page de son histoire. En lettres d’or
J’approuve (0)Je n’approuve pas (0).Répondre Terimbere
Mon pays, le Burundi!!!
Je n’ai jamais ete aussi fier d’etre Burundais!
Vive le Burundi et son peuple!
Felicitations a Bob et aux medias burundais!
La journee du 19 Fevrier est entree dans l’histoire de notre cher pays!
C’est le jour ou le peuple burundais montre ce qu’il hait le plus a savoir l’injustice et ce qu’il adore le plus a savoir la liberte!
Le jour ou la liberte remporte face a la tyranie et l’unite acheve la peur!
Que nos dirigeants comprennent, que comme une bicyclette, notre combat pour un Etat de droit n’aura pas de marche en arriere!
Je remercie sincerement a nos freres les Bobs, Rufyiris, Mbonimpas, Pacifiques, aux medias de coeur et a la societe civile, tous ceux qui mettent leurs vies en danger pour le bien de notre pays!
Je pense qu’au moins cette fois, ils ont compris!
Ils n’ont pas besoin de lire les rapports ou de demander des avis a qui que ca soit!
Ils ont les yeux pour voir et les oreilles pour entendre!!
Ils viennent de comprendre qu’ils n’auraient pas du envoyer les Imbonerahagufis en RDC, qu’ils n’auraient pas du emprisonner INTAMA yacu, qu’ils seraient en meilleures conditions si ces soeurs seraient toujours en vie!
Et ils ont aussi compris que ca valait pas la peine d’etouffer les enquetes, d’emprisonner injustement un fou ou un journaliste en exercice de son metier! Et pire encore l’amener a l’interieur du pays etait la plus bete des idees!
Rappelez-vous cher dirigeants:
1. Uburundi burimwo abagabo!
2. Le peuple tient a ses aspirations et elles ne sont pas negociables!
3. Le Burundais, plus petit qu’il soit ne se vend pas aux encheres!
J’approuve (1)Je n’approuve pas (0).Répondre Terimbere
Je n’ai jamais ete aussi fier d’etre Burundais!
Vive le Burundi et son peuple!
Felicitations a Bob et aux medias burundais!
La journee du 19 Fevrier est entree dans l’histoire de notre cher pays!
C’est le jour ou le peuple burundais montre ce qu’il hait le plus a savoir l’injustice et ce qu’il adore le plus a savoir la liberte!
Le jour ou la liberte remporte face a la tyranie et l’unite acheve la peur!
Que nos dirigeants comprennent, que comme une bicyclette, notre combat pour un Etat de droit n’aura pas de marche en arriere!
Je remercie sincerement a nos freres les Bobs, Rufyiris, Mbonimpas, Pacifiques, aux medias de coeur et a la societe civile, tous ceux qui mettent leurs vies en danger pour le bien de notre pays!
Je pense qu’au moins cette fois, ils ont compris!
Ils n’ont pas besoin de lire les rapports ou de demander des avis a qui que ca soit!
Ils ont les yeux pour voir et les oreilles pour entendre!!
Ils viennent de comprendre qu’ils n’auraient pas du envoyer les Imbonerahagufis en RDC, qu’ils n’auraient pas du emprisonner INTAMA yacu, qu’ils seraient en meilleures conditions si ces soeurs seraient toujours en vie!
Et ils ont aussi compris que ca valait pas la peine d’etouffer les enquetes, d’emprisonner injustement un fou ou un journaliste en exercice de son metier! Et pire encore l’amener a l’interieur du pays etait la plus bete des idees!
Rappelez-vous cher dirigeants:
1. Uburundi burimwo abagabo!
2. Le peuple tient a ses aspirations et elles ne sont pas negociables!
3. Le Burundais, plus petit qu’il soit ne se vend pas aux encheres!
J’approuve (1)Je n’approuve pas (0).Répondre Mutetsi
Aba dd ga yemwe. Nta bara batazotuzanira ! Kurekura umu tera bwoba koko ! Birababaje. Igihugu cononekaye kabisa.
J’approuve (0)Je n’approuve pas (1).Répondre Ntahitangiye
Merci à Maman Bob Rugurika pour les conseils qu’elle donne non seulement à son fils mais à nous tous. Même si vous pensez détenir » la vérité » (les Français disent que toute vérité n’est pas bonne à dire), la majorité de ceux qui vous applaudissent pour avoir dit la « vérité » sont des menteurs. Quand vous direz quelque chose contre leurs intérêts ils seront contre vous. Il est très important de tenir compte des conseils de sa mère. Soyez prudent et vigilant vu le contexte socio-politique non seulement national mais aussi international. Voici la situation du monde actuel : « Je te félicite , je t’applaudit, je t’encourage, quand tu parles en faveur de mes intérêts « . Le reste , vérité ou pas n’intéresse personne.
J’approuve (0)Je n’approuve pas (2).Répondre borntomakelovenotwar
Au Burundi, on peut manifester pacifiquement sans matraques. Que c’est bon et beau !
J’approuve (2)Je n’approuve pas (0).Répondre rita
Bon article, actions et réactions louables de la part de la population, belle analyse de Me Kiyuku, go ahead everybody. Mais je doute fort sur la bonne foi de l’exécutif de vouloir éviter les manifestations spontanées en organisant la descente nocturne de Bob! Quant à la maman qui s’inquiète, « Bob Yezu aramubona,aramukunda » comme disait le jeune enfant, et il n’y a pas de métier à risque zéro. L’exécutif devrait aussi comprendre et se souvenir que « plus on remue l’ordure, plus elle pue », pour gérer des questions aussi sensibles que celle-ci! Il serait plus sage de se garder de toujours souffler sur la braise! Il aurait pris le temps nécessaire de travailler (ou faire semblant de travailler) sur les pistes annoncées par la rpa, et il y aurait moins de bruit autour de ce dossier, et partant il ne serait pas discrédité tant en interne qu’en externe du pays!
J’approuve (4)Je n’approuve pas (1).Répondre Lony
Que c’était beau ces deux journées.
Imbere ni neza comme dirait notre cher Président.
Proud tout be Burundian
J’approuve (8)Je n’approuve pas (0).Répondre Charte des utilisateurs
Ariko murabe neza mushireho politique itomoye umintu amenye igituma atanga amatagisi nakamaro amamumarira,wonsigurira gute ko ntanga amatagisi buri gihe nkaba nywa amazi mabi, nkaba nifuza amuyagankuba sindawuronke,nkaba nca mwibarabara ryuzuye ibinogo,umwanda mugisagara umengo nibakazubka sugumwe,umunyagihugu ntaho nikora aricwa n inzara ,none syo ntanga ajabhe?ko mbona kuva kuri president gushika kuri chef de zone bameze neza,none jewe wumva ayo mahera ntanga aja
he.urumvabkubuhunga nkazabkuyatanga aho nywabamazi meza ,ndonka amatara,nteka kumasiga y ikizungu birumvikana kandi nibwo buzima.Batware mumenye ko aritwebtubahemba ariko ntangazwabnuko muturekurirako police kudukubita ,kutwica canke kutunyuruza atacamira,abacamanza kuturenganya mw itwengera,abatware kutunyaga muraba ,ariko hagera itagisi mukamyora amaso.va ibuzimu muje ibuntu mukorere mwenegihugu azoritanga atidoga.
CHERS COMPATRIOTES FRERES ET SOEURS DU BURUNDI,POUVONS NOUS DIRE QUE LE BURUNDI EN TANT QUE PAYS INDEPANDANT DOIT QUEMANDE DE L’AIDE A L’EXTERIEUR DU PAYS? JE VOUS DIS BIEN QUE NON.NON ET NON.AVEC UN GOUVERNEMENT AVEC UN BON PROJETLE BURUNDI AVEC SA POPULATION NE DEVAIT PAS DEMANDE DE L’AIDE DANS UN AUCUN PAYS ETRANGER.IMMAGINEZ-VOUS CE QUE CA VEUT DIRE LOSQUE UNE PERSONNE QUI PEUT DEPOSE DANS UNE BANQUE 200.MILLION PAR JOUR.POURQUOI NE PAS FAVOIRISER DES PERSONNES DANS CE SENS LA DE S’AUTO-DEVELOPPER.IMAGINE AVEC {JE VEUX PRENDRE UN CHIFFRE INFERIEUR}AU MOINS 6000.00 DE LA POPULATION BURUNDAISE,VOUS LES DONNEZ LA POSSIBILITE A FORTE RAISON DE S’AUTO DEVELOPPER,ET VOUS LUI DEMANDER DE PAYER AU MOINS 5000FBU /MOIS.QUEL MONTANT GROTESQUE AURA DANS SON GRENIER?INCROYABLE BARUNDI.INCROYABLE.IL FAUT QUE NOUS CHANGIONS LES CHOSES LE PLUS VITE POSSIBLE.TURONDERE DE VRAIE LEADERS,BAZODUTWARA NEZA BAKUMVA IVYO TUBABWIRA BAKABIKURIKIZA.SINSHOBORA KWUMVA UKUNTU UMURUNDI YICWA NINZARA,UMURUNDI AFUNGWA UFUNGIRWA MU BITARO NGO YABUZE ICUKURIHA KANDI LETA IRAHOC’EST LE PEUPLE QUI FAIT L’ETAT,ALORS,IL FAUT QUE LE GOUVERNEMENT PENSE EN PREMIER LIEU SO PEUPLE,BIHE BAHEJEJE GUHA ABANYAGIHUGU.KANDI NDABABWIRE,IBWIRIZWA SHINGIRO RIRAKWIYE GUHINDURWA KUKO NTAVYUKUVUGA NGO SENATEUR A VIE ,NABO NABANYAGIHUGU NKABANDI,UKO NUGUSAHURA ABANYAGIHUGU NKUKUNDI.IYO NI SYSTEME BATOYE YUKWIHA.NGO PRESIDENT NTIYOJA MWIBARABARA.BARABATEKERERA KURYA BATEKERERA UMU FONCTIONAIRE AGIYE MURI PENSION.NTAKUJA NGAHO NGO BANIGE UMUNYAgihugu ngo nuko yabaye president.murakoze
Ajoutez aussi que certains commerçants étaient habitués à la vie facile. Soudoyer un agent des douanes permettait de passer une année ou plus sans s’acquitter de la totalité des taxes et impôts; ce n’est plus le cas ces temps-ci et cela déstabilise ceux qui ne payaient pas.-
« …Il demande à l’OBR de publier en kirundi les taxes pour chaque produit afin de leur faciliter la tâche……… ».J’ai déjà écrit la même chose sur un autre article conçernant l’OBR. Je demanderais au journaliste Cédric qui a écrit cet Article d’aller un peu plus dans l’investigation,d’aller demander à l’OBR pourquoi il ne publie par ces taxes pour que chaque importateur puisse les consulter librement? Normalement Il y a un livre avec tous les taux de douane par produit mais quand tu dédouanes , nos chers douaniers t’annoncent un montant à payer sans te donner les taux de douane appliqués. Le fait que les commerçants ne connaissent pas ces taux de douanes des produits permettent aux douaniers de les plumer en gonflant les montants ce qui leur permet de négocier avec le commerçant une partie à payer en corruption pour que sa facture diminue.
Autre chose, « Nous appliquons les taxes communes avec les pays de l’EAC » alors demande à l’OBR pourquoi les marchandises sont moins chers à NGOZI qu’à Bujumbura? Les commerçants de NGOZI prospèrent alors que ceux de KAYOGORO qui étaient plus riches avant que ceux de NGOZI eux n’y arrivent plus .Ceci veut dire que dans un même pays les commerçants ne sont pas taxés de la même façon, ça aussi c’est la vérité. Fais ton investigation cher Cédric et écris nous la vérité stp !Merci
Notre langue nationale est le Kirundi; pourquoi alors ne publie-t-on pas en kirundi des textes qui concernent une majorité de non-instruits mais qui font avancer le pays!
Comme vous le dites Mr. Commerçant Lamda,
Si vraiment l’OBR est accusé à tort, pourquoi il ne joue pas le jeu de la transparence?
Il suffit de publier un tableau: » Produits et taxes correspondantes » en Kirundi, en Français en Anglais et en Swahili.
Et si par exemple un commerçant importe 1.000 sacs de ciment et que la taxe appliquée par l’OBR est de 100 FBu/sac, alors il payera 1.000 x 100 FBu= 100.000 FBu
L’OBR gagnerait du temps et de la crédibilité , et le commerçant la facilité à gérer son busness.
Les « Kayogoriens » vont en Zambie, les Rwandais et Tanzaniens viennent ici (allez voir dans toutes les galeries de Buja en commençant par celle qui se trouve devant le siège de la BCB), c’est de bonne guerre.
La fraude est à combattre. Le tour de la Zambie ne tardera pas, la modernisation des administrations fiscales est un phénomène qui se mondialise. La Zambie ne restera pas un paradis fiscal.
Je me rappelle quand Rwanda Revenue Authority (l’équivalent de l’OBR au Rwanda) a commencé en 2005/6 si j’ai bonne mémoire, les commerçants Rwandais sont venus en masse à Bujumbura. Quand l’OBR a commencé en 2010 ils sont repartis. Et certains sont revenus. Pourquoi touc ces va-et-vient: incivisme fiscal:
Nibatekereze Sézarre bamuhereze ivyiwe basigarane ivyabo
Sans m’opposer à la modernisation des administrations fiscales, je pense qu’il faudrait tout de même être nuancé. Sans avoir été à la faculté d’économie, qui est-ce qui ignore que trop d’impôt tue l’impôt? Par ailleurs, la logique de « Nibatekereze Sézarre bamuhereze ivyiwe basigarane ivyabo » tiendrai la route si elle s’appliquait à tout le monde.
Pour revenir à l’article d’Iwacu, c’est un pur mensonge de la part de l’OBR de dire « Nous appliquons les taxes communes avec les pays de l’EAC et nous ne pouvons pas les diminuer, alors que nous sommes dans une communauté ». Personne n’est dûpe. On prend les contribuables pour des enfants. Toute révision budgétaire est l’occasion de revoir les taxes à la hausse. Pomper le maximum possible est le mot d’ordre donné à l’OBR. Le gouvernement n’a d’ailleurs pas d’autre choix, car il s’est coupé l’appui de tous les bailleurs de fonds qui pouvaient appuyer ses programmes. Ne soyons pas des porte-voix des politiques économiques dont on ignore les tenants et les aboutissants. Peut-on dire en toute honêteté que l’action de l’OBR soutient la promotion du commerce dans ce pays? A vous d’apprécier…
Monsieur Karundi,
Moins de sarcasme s’il vous plait! Après tout l’OBR dont il est ici question c’est lÉtat.
Ces commerçants qui sont l’objet de vos moqueries c’est des citoyens-contribuables.
Si le pays se vide de ses contribuables que fera l’Etat? Il est donc indispensable qu’une solution soit trouvée.
L’une des solutions que proposent les commerçants (appuyés par certains internautes), c’est la publications de ces taxes communes.
Est-ce trop demander à l’OBR?
Vous pouvez en proposez d’autres.
Je vais vous dire une chose, la taxe n’a jamais été populaire, nul part au monde. Même si l’OBR demandait 0,00001% comme taxe, tout les commerçants ne paieraient pas volontiers. Que l’OBR continue à appliquer la loi anti-fraude rigoureusement en attendant qu’elle soit révisée.