L’association {The new life to the nations} vient de donner une aide d’habits, d’’ordinateurs aux enfants orphelins et autres enfants vulnérables de ces provinces. Elle compte construire un centre d’accueil pour ces enfants.
Dimanche, 18 juin. Cette association a distribué des habits à une cinquantaine d’enfants en difficulté de l’école primaire de Gashitsi en commune de Rumonge. Ils étaient constitués de pantalons, chemises, blouses et robes.
La vice- présidente de cette association, Rachelle Nijimbere, a aussi remis un ordinateur à la commune de Rumonge et à la direction de l’école primaire de Minago où fréquentent ces enfants hébergés dans un site d’accueil de cet endroit. Elle a indiqué que 170 enfants orphelins et enfants vulnérables de la commune de Nyanza-lac, province de Makamba, ont eux aussi bénéficié d’une aide en habits au début du mois de juin.
Cette association a sollicité un terrain où elle va ériger un centre d’accueil de plus de 150 enfants en difficulté et un centre informatique. Elle a demandé au gouvernement d’exonérer toutes les aides destinées à ces enfants.
« Un terrain bientôt disponible »
Gérard Ndikumana Administrateur communal de Rumonge a vivement remercié les Burundais de Norvège. « L’apport de la diaspora commence à se manifester. Cela est un facteur important de changement et de transformation sociale », a-t-il souligné. Il a promis qu’un terrain où seront érigées ces infrastructures sera bientôt disponible afin d’assurer la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Candide Nahimana, une femme de la localité de Kizuka Rumonge a indiqué que certains enfants rapatriés ont pu retourner à l’école grâce à l’intervention des Burundais de la diaspora. Elle a invité d’autres Burundais de la diaspora à visiter leur pays afin de s’enquérir des conditions de vie des Burundais.
Ezechel Nimpaye de la localité de Kabonga en commune de Nyanza-Lac a demandé au gouvernement du Burundi de collaborer étroitement avec les Burundais de la diaspora car leur apport est très significatif dans le développement du Burundi.
Selon les responsables des organisations des droits de l’Homme, le gros de ces enfants sont exploités économiquement dans les secteurs de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture et leur nombre ne cesse d’augmenter.