Les autorités administratives, judiciaires et policières des quatre provinces du sud du Burundi (Bururi, Makamba, Rumonge et Rutana) se sont réunies à Makamba du 22 au 23 Mars pour se pencher sur les phénomènes de migrations, de traite et trafic humain. La population demande à la justice de réprimer ce nouveau phénomène.
Les participants à cet atelier ont pris connaissance des concepts : migrations, traite et trafic des êtres humains à travers la convention des Nations Unies contre le crime transnational organisé, une convention signée en 2000.
Au cours de sa présentation Dieudonné Doma de l’Organisation internationale des migrations (OIM), a fait savoir le Burundi a signé cette convention dit de Palerme le 14 décembre 2000 et l’a ratifié le 14 mai 2012.
Les officiers de police judiciaire œuvrant dans les différentes communes de ces 4 provinces du sud du Burundi affirment avoir acquis des techniques pour bien enquêter, documenter et mener des investigations dans des cas de traite, de trafic humain ou de migration.
Pas de dossier en justice relatif au trafic humain
Les procureurs ont indiqué que même si ce phénomène s’observe dans certaines localités, aucun dossier relatif à ce nouveau phénomène n’est en instruction au niveau des parquets. Certains OPJ (officiers de police judiciaires) n’avaient pas encore acquis des techniques, des connaissances pour faire la différence entre une traite d’un trafic humain ou d’une migration illégale, ont indiqué ces procureurs de la République dans ces quatre provinces du sud.
Pourtant, des cas de trafic humain et de migration des personnes s’y observent. Les organisations de défense des droits humains actives dans cette province indiquent que ces derniers mois, beaucoup de gens ont franchi la frontière tanzanienne pour aller chercher du travail ou pour d’autres raisons et des cas de trafic humain ont été dénoncés. Ces organisations interpellent les OPJ à être plus sensibles sur ce nouveau phénomène pour combattre ces nouvelles infractions.
Ces OPJ ont été formés sur leurs responsabilités dans la protection des personnes privées de liberté, dans les violences basées sur le genre, dans le respect des droits de l’homme et des règles d’éthique et de déontologie au cours des enquêtes et investigations.
Cet atelier qui a été ouvert par le gouverneur de la province de Makamba a été organisé par l’Office du Haut-commissaire aux droits de l’homme au Burundi en collaboration avec les ministères de la Justice, des droits de l’Homme et de la Sécurité publique.
None lo va h uga ngo ni trafic humain, umuntu yihungiye kubwumutejano wiwe, bamuburiza iki? Burya guhunga yoba. ati infrction ?aussi longtemps lo mujeri ikiriko iramara abarundi ntibazoreka guhunga igisizimwe kiriko kirabamara militante amahoro Hanyuma Avanti batwkanw nurabe yuko iyo trafuc isubira kubaho nous abona besoins de la paíx la paíx la paíx et la país. S’il vous plait. La paix