Le banana xanthomomas (BXW) ou le wilt bactérien de la banane sème la désolation dans la province Makamba. L’administration appelle les agriculteurs à couper tous les bananiers infectés.
Autour des habitations de la commune Mabanda, la plupart des bananiers ont des feuilles jaunes. Corneille Kiraziriwe, cultivateur de la colline Nyabitabo, commune Mabanda en province Makamba ne sait pas à quel saint se vouer : « Une grande partie de mes bananiers sont déjà atteints. Comme c’est ma principale source de revenus, les pertes sont énormes ». Il assure qu’il pouvait gagner plus de 60.000Fbu par mois. Mais actuellement, regrette-t-il, après la moisson, on se rend compte qu’une grande partie des régimes est pourrie. « Le prix d’une bouteille de banane est passé de 200 Fbu à 300 voire 350 Fbu », signale-t-il.
Même lamentations chez Kabura, un autre agriculteur de la commune Vugizo. « La maladie s’est déclarée, depuis 2011. Nous avons essayé de couper toutes les bananes infectées, mais elle réapparaît après un certain de temps ».
Pour lui, il faut une autre espèce de semences, plus résistante à cette maladie. Au niveau de l’administration, on mentionne que cette maladie est virale. Dieudonné Nduwimana, agronome communal de Mabanda, indique que les autorités sont à l’œuvre. Les caisses communales sont aussi affectées. Sans indiquer le montant des entrées, M. Nduwimana souligne que les communes Nyanza-lac, Mabanda… tiraient beaucoup d’argent de la taxe des bananes au marché. Comme c’est une maladie virale, il appelle la population à suivre de près leurs plantations et à couper chaque banane infectée.
D’après Dieudonné Nduwimana, cette maladie s’attaque à toutes les variétés de banane. « Infectés, les fruits mûrissent quand le régime est encore jeune et les feuilles jaunissent. Le bourgeon mâle flétrit et pourrit. » Il signale qu’un liquide jaunâtre sort du pseudotronc. Et les tâches brunes sont visibles quand on coupe les fruits.
En tout cas, la banane occupe une place très importante au niveau sociale, économique et sur le plan de la sécurité alimentaire.
Nos dignitaires l’on d’ailleurs compris en installant des Ha de plantations de bananier. Il faudrait que les décideurs investissent beaucoup dans la recherche sur cette culture en faisant même appel à des chercheurs chevronnés étrangers.
En effet, l’ISABU manque actuellement les chercheurs qualifiés et expérimentés sans parler des ressources financières qui font aussi actuellement défaut.
Tenez, par exemple, parmi les hautes autorités de l’ISABU (DG:simple ingénieur de la FACAGRO avec un ingéniorat obtenu avec satisfaction et sans expérience dans la recherche mais président du CNDD-FDD en province Buja rural et 3 directeurs), aucun d’eux n’a le niveau doctoral. C’est unique au Burundi.
Par ailleurs, même le peut de docteurs que l’ISABU compte n’est pas stabilisé. Au lieu de se concentrer sur la recherche, ils passent leur temps dans les consultances dans des projets et ONG ou à la recherche des emplois plus rémunérateurs.
Je crois qu’au lieu de continuer à investir dans les stades que les Burundais ne vont pas manger, le gouvernement devait investir dans la recherche agricole en formant des chercheurs recrutés parmi les étudiants brillant et en mettant à la tête de l’institution des gens expérimenté et de renom international à la place des militants du parti au pouvoir. Cela fera l’honneur de notre pays!
Quand on dit que l’ UB ne sert a rien a la nation que de semer du desordre, on nous prend pour fous. Repondez a ma questions s’il vous plait: Y’a t-il de laboratoire ou au moins de bibliotheque a l’UB? Si uoi, que fait le scientist burundais pour rsoudre les problemes tells que ceux mentionnes dans ce journal? Y’a -t-il de science dans ce pays de sa majeste Mwezi Gisabo?