Environ une dizaine de commerçants de cette province sont déjà partis. Entre autres raisons : les taxes et les impôts élevés de l’OBR ainsi que les tracasseries administratives dont ils sont victimes.
Ils sont principalement des communes de Kayogoro, Mabanda et Nyanza-lac et sont estimés à plus d’une dizaine, comme l’indiquent plusieurs sources sur place et confirmés par l’administration provinciale.
Pierre Mpangaje, un habitant de Kayogoro, précise que ces commerçants sont partis parce qu’ils travaillaient à perte à cause des taxes exorbitantes imposées par l’OBR ainsi que d’autres tracasseries administratives.
Selon lui, ils partent vers la Zambie, le Mozambique et le Malawi.
Ils ont fermé les magasins et les conséquences commencent à se manifester : le chômage qui augmente, la réduction des taxes au niveau communal.
Cyriaque Kabura, conseiller principal du gouverneur, confirme un mouvement de départs des commerçants. Toutefois, il affirme qu’il y a un mouvement de retour d’autres commerçants qui étaient partis.
Il indique que le problème se situe au niveau du manque d’information pour ces commerçants. D’après lui, certains pratiquaient la fraude sur la frontière et avec l’OBR, ils préfèrent partir à l’extérieur du pays.
Nécessité des séances d’information
Des commerçants rencontrés à Rumonge et à Makamba demandent à l’OBR d’organiser des séances d’information à l’endroit des hommes et femmes d’affaires de la région sud (Bururi, Makamba et Rutana) afin de leur expliquer comment se fait la taxation des marchandises.
Des observateurs soulignent que dans cette région, qui fait frontière avec deux pays, la fraude bat son plein. Et d’ajouter : « Les gens font du petit commerce chez eux, il n’y a pas de mouvement de jeunes qui font chercher de l’emploi dans les villes. C’est un grand atout qu’il faut protéger. »
Il n’y a que le gouvernement de Bujumbura qui ne connait pas que TROP D’IMPÔT TUE L’IMPÔT. Mais ils s’en foutent pas mal…. Non seulement les commerçants sont entrain de partir, même les capitaux nous quittent en masse. Le seul commerçant qui se frotte encore les mains est celui des coffre-fort, les burundais n’ont plus confiance dans le système bancaire national, il préfère conserver leur argent chez eux dans les coffre-fort ou dans des comptes en banque à l’étranger notamment en Tanzanie (commerçant de Muyinga), ou au Rwanda (Facilité de retirer les devises)…. Tuzokwibuka gutora ingegene imisure yagurutse. QUE DIEU PROTÈGE LA NATION.
Moi aussi j’en connais beaucoup ici à buja qui sont parti dans ces pays
Moi aussi j’en connais ici à buja qui sont parti dans ces pays
Abadandadaza b’Abarundi abatari bake ni abakozi gose, babuze aho bakorera. baribwa kenshi, abatware barabauragiza: ibiturire bituma ataco bimarira. hongeyeko rero izo taxes z’amazu y’aba DD bica biba ubugesera. Ni aba commerçants bangana iki batembejwe n’abatware kuko bagiye mu bunyero baranya nyibariha. jewe ndazi umushingamateka iyo aduze rugura abanyabubare baca bahunga ko yaranya ntarihe. Ivyo biturire ku mababarabara , utwo umuntu yo kwungutse nitwo aha abo biyita ngo bajejwe umutekano jewe ndabita ko bajejwe guhungabanya umutekano. Abarundi ni abakozi babuze aho bakorera. Gutwarwa n’abasuma , imihimbiri n’abambuzi akavuze Rwagasore ni ishano ribi gose kandi abatware b’abasuma ntibabaye ubu gusa niko vyamye mu Burundi ubudasa n’uko ubu abantu bashobora kubivuga.
Dans un pays où il y a un peu de corruption oui je dis un peu car aucun endroit au monde où il n y a pas ce mal, les taxes sont bénéfique pour l’économie d’un pays ,
Que la population ait une information suffisante concernant ces taxes et leurs utilisation kugirango umuntu amenye akamaro nineza yayo
j’ ai été merveilleusement surpris d’apprendre que les commerçant burundais se debrouillent tres bien dans le commerce à l’exterieur ( exemple de la Zambie: on me disait que le magasin commence petit mais dans une année, c’est un tres grand magasin avec bcp d’articles), j’ai dit wouah. on a raflé la place des libanais, sénégalais et arabes..