La montée des prix des denrées alimentaires qui s’observe ces derniers temps inquiète les habitants de la capitale économique Bujumbura. Dans les marchés visités, les prix de ces produits ont nettement monté jusqu’à plus que doubler même.
Nous sommes par exemple au marché de Buterere. Un kilo de piment qui s’achetait il y a quelque temps à 1 000 FBu coûte aujourd’hui 4 000 FBu. Il a donc quadruplé. Par détail, le prix d’une pièce de piment est passé de 50 FBu à 200 ou à 300 FBu, Le prix d’un kilo d’ognons rouges est passé de 6 000 à 8 000 FBu.
Telle est aussi la situation qui prévaut au marché de Kamenge puisque les prix sont également très élevés. Tenez par exemple ! Un kilo de petit pois qui se vendait à 4 000 FBu s’achète maintenant à 6 000 FBu. Le prix d’un panier de tomates est passé d’entre 25 000 et 40 000 FBu à plus de 100 000 FBu. Selon les vendeurs du marché de Kamenge, le seul produit qui n’a pas augmenté de prix est le sel.
Sifa Uwamahoro, une cliente rencontrée au marché de Kamenge raconte qu’elle est obligée de diminuer la ration journalière à cause de la hausse vertigineuse des prix qui s’observe actuellement.
« A la suite de l’augmentation des prix des aliments, je ne peux plus nourrir mes enfants comme avant. Ce qui me met davantage mal à l’aise est l’instabilité des prix des aliments puisqu’ils changent continuellement. L’Etat devrait faire quelque chose, si c’est possible, car nous aussi nous n’avons pas de revenus suffisants pour faire face à cette situation. Non plus, nos revenus ne montent pas comme ces prix augmentent », dit-elle en substance.
Une commerçante interrogée au même marché de Kamenge avance sa petite explication. Elle estime en effet que la montée des prix des aliments serait due au manque de terres cultivables. « Pour mettre fin à cette augmentation des prix, l’État devrait empêcher la construction des maisons sur des terres cultivables. », propose-t-elle. Il faut aussi savoir que le Burundi d’aujourd’hui est surpeuplé alors qu’il n’y a pas assez de terre cultivable.
Nous avons contacté la ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme pour dire un mot sur le sujet, malheureusement, elle était injoignable.
Le Burundi ne connaît pas comment attirer des investisseurs au pays! En tant qu’un pays non producteur/industriel, il fallait faciliter l’importation (diminuer les taxes) plutôt encaisser 30% de gain comme faut le Rwanda. Aussi la planification de l’économie, que ce soit commerciale ou agricole( paysant doivent tous planter chaque année soit du mais soit du maniocre pourque seulement les commerçants des parties politiques leur achètent la production au prix par kg moindre que le prix par kg des semances) conduit toujours dans la chute économique d’un pays. L’allémangne de l’Est a vécu ce problème. Aussi le gouvernement actuel fait le même défaut d’imposer au peuple leur ideologie en ignorant les avis des experts dans ces secteurs économiques.
La solution: libéralisme de certains secteus economiques.