Certains parents se lamentent suite aux prix du matériel scolaire qui ne cessent de grimper dans la ville de Bujumbura. Pour les vendeurs, les prix sont loin d’être revus à la baisse. Toutes les parties appellent les autorités compétentes à fixer les prix plafond.
Tout autour de l’ancien marché central de Bujumbura sont installées des tables pour la vente du matériel scolaire. Une campagne qui se déroule chaque année pendant les grandes vacances.
Des parents et des enfants sillonnent différents stands pour acheter des cahiers, des uniformes, ainsi que d’autres matériels scolaires. Néanmoins, certains déplorent que des prix continuent d’augmenter alors que la rentrée scolaire prévue au début du mois de septembre prochain approche.
« La semaine passée, on m’avait dit 1800 BIF pour un cahier de 100 feuilles, mais on a déjà atteint 2000 BIF après quelques jours. Pour le cahier de 60 feuilles, le prix est allé de 1300 à 1500 BIF dans une semaine. Ces vendeurs haussent des prix comme ils le veulent », se lamente Anita, un parent rencontré au centre-ville ce 16 août. Elle rappelle qu’un cahier de 100 feuilles s’achetait à 1500 BIF l’année passée.
Cette mère de trois enfants dont deux élèves au post-fondamental est remontée contre le ministère du Commerce. Pour elle, ce ministère devrait mettre en place les prix plafond pour le matériel scolaire surtout pendant la campagne d’été et assurer le respect des prix officiels.
Pour un autre parent, il est étonnant que des prix varient d’un vendeur à l’autre alors que ces derniers vendent le même produit : « On doit faire le tour de tous les stands pour voir où les prix sont plus abordables ». Il exhorte une régulation pour que les prix soient les mêmes pour tous les vendeurs.
Selon certains vendeurs de matériel scolaire approchés, les prix vont continuer de grimper tant qu’il n’y ait pas encore des prix plafond fixés par les autorités compétentes.
« Je ne peux pas promettre que les prix seront les mêmes demain. Ils continuent de grimper au moment où la rentrée scolaire approche », raconte un vendeur à un client qui veut acheter le matériel scolaire le lendemain.
Ces vendeurs blâment les grossistes. Selon eux, le prix d’un paquet de 144 cahiers de 100 feuilles est allé de 210 mille à 235 mille BIF dans moins d’une semaine.
« Les grossistes sont responsables de la hausse incessante des prix. Les détaillants n’ont pas de choix. Ils doivent aussi hausser les prix pour éviter des pertes », indique un vendeur, lui aussi suggérant une régulation des prix depuis l’entreprise de production jusqu’au détaillant.
Iwacu a contacté le ministre du