Elue Miss Ntahangwa le 22 avril, elle a hâte d’honorer ce titre. Sûre de la réussite de ses projets, Maggy-Ange ambitionne d’en faire profiter sa commune.
Belle, mince, souriante, Maggy-Ange a tout d’une reine de beauté. C’est avec désinvolture, finesse et gestes savamment pensés, que celle qui a été couronnée « Miss Ntahangwa » s’est confiée sur son nouveau statut.
Mardi, 17h, Maggy-Ange Iradukunda nous a casés dans son agenda. Entre sa vie d’élève finaliste -elle décroche son diplôme en Informatique de communication-et ses activités à l’église, elle compte bien mener son rôle.
«J’ai toujours été animée d’un esprit de leadership et celui de personne qui veut créer de l’impact. C’est sûrement pour cette raison que je me suis présentée», livre-t-elle aisément.
Alors que l’agence Sawa Media Communication Center passe à l’Iteletique, où étudie la dorénavant Miss Ntahangwa, cette dernière n’a pas hésité une seconde à se présenter : « J’ai senti que je devais le faire. J’ai vu en ce concours une opportunité de réaliser mon rêve».
Celui de faire de Ntahangwa une commune qui se distingue: «Kamenge, où j’habite regorge beaucoup de personnes et bon nombre d’entre elles semblent désœuvrées. Cette main d’œuvre peut être profitable pour des fins positives».
Mieux connaître sa commune
Parmi les projets qui lui tiennent à cœur, la protection de l’environnement et l’encadrement des enfants en situation de rue de la commune Ntahangwa. Ces derniers ont été son cheval de bataille pendant la finale : «A chaque fois qu’il y’a de fortes pluies dans la capitale, les quartiers du nord de la capitale sont les plus touchés».
Parmi les activités dont veut s’occuper la miss Ntahangwa, planter des arbres, et aider à la canalisation des eaux des rivières tel Nyabagere, Ntahangwa et Kinyankonge.
Toutefois, reconnaît-elle, ce projet est une grande ambition : «Pour être plus efficace, je compte rallier mes efforts à ceux qui s’activent déjà pour cette cause».
Du haut de ses vingt-trois ans, Maggy-Ange estime que sa participation lui a été plus que bénéfique. « Je me suis documenté sur la commune Ntahangwa et j’ai appris pas mal d’information la concernant ». Entre autre, énumère-t-elle, le nombre d’hôpitaux, d’universités, … dont regorge ladite commune.
Alors qu’au départ Sawa Media Communication Center affirmait qu’une enveloppe de 5 millions de Fbu sera remise à la gagnante, l’heureuse élue n’a pas encore touché son prix. « Nous envisageons de réévaluer cette somme, car la même compétition va se faire dans les autres communes de la mairie», indique John Hero, président de Sawa Média
Tout comme l’heureuse élue, ses deux dauphines attendent d’être gratifiées au cours d’une soirée consacrée à la remise des prix.
Ne t’en fais pas kabingo dora, les gouts et les couleurs ne se disputant pas ils sont toujours en conflit, car comme le disent les Anglais the beauty is in the eyes of the beholders
Chère Martine ,
Vous commencez l’article comme ceci » Belle, mince, souriante, Maggy-Ange et bla bla bla.. » Je ne vous connais pas physiquement mais qui vous a dit que « mince » c’est beau? Voulez vous dire que mes voluptueuses rondeurs ne sont pas appréciées par mon homme et tous les hommes qui m’ont vu de loin ? Hmm au contraire ma chère , je me vois belle et les hommes ne cessent de me le dire . Si vous pensez qu’ils sont hypocrites vous avez peut être raison car l’hypocrisie et les hommes font un. Si vous pensez qu’ils veulent quelque chose de moi, ce n’est pas impossible non plus , les hommes c’est comme la pluie ,il peut pleuvoir partout même dans un désert charnel. Je ne suis pas sur si ma réaction passera outre la machette de censure d’Iwacu
heureusement elle n’est pas si mince que ça . Celle à sa droite est plus mince je apparemment. J’espère que la minceure n’avait pas un grand poids comme critère sinon ce serait dangeureux pour nos filles. Il ne faut pas qu’on fasse croire à nos jeunes filles que pour être belle il faut être mince.