Depuis ce jeudi matin 19 avril, les 936 élèves du lycée municipal de Bwiza sont en grève. Ils réclament le désengorgement des classes.
<doc3667|left>Pour ces élèves, certaines classes sont sursaturées. Ils donnent l’exemple de la 7ème année où quatre élèves sont obligés de partager un même banc pupitre. Ils réclament que cette classe qui compte au total 212 élèves soit répartie en trois salles au lieu de deux.
De cette façon, insistent-ils, les élèves seront dans des conditions plus ou moins acceptables. D’après ces élèves, les salles sont disponibles. Ils font allusion ici à huit nouvelles salles de classes encore en construction. Cette idée est catégoriquement rejetée par Esperance Singejeje, administratrice de la Commune Bwiza.
D’après elle, ces salles font partie des ’’cinquante œuvres’’ qui seront inaugurées par le président de la République lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi. Pourtant, les élèves soulignent que ces salles sont en train d’être construites grâce à la contribution de leurs parents. Ils ajoutent également qu’ils participent physiquement dans la construction pendant les travaux communautaires.
Il faut noter que chaque élève a donné 10.000Fbu pour la construction de ces nouvelles salles de classe, en plus du minerval. D’après Jacqueline Ndimurukundo, directrice de cette école, il y a eu une réunion pour résoudre ce problème.
Une voie de sortie
Elle a regroupé des délégués des parents, de l’administration communale, de la direction de cette école, le directeur provincial de l’enseignement en Mairie de Bujumbura ainsi qu’un représentant du conseil communal de Bwiza. Selon Mme Espérance Singejeje, une solution aurait été trouvée pour que les élèves regagnent les salles de cours.
Ainsi, selon Jacqueline Ndimurukundo, directrice de cette école, une partie des élèves de la 7ème va occuper la salle qui était réservée aux professeurs. Et ces derniers, précise-t-elle, vont occuper une chambrette qui servait de position policière.
Mais, regrette-t-elle, cette petite chambre est très étroite et inappropriée. Cependant, les élèves ne sont pas convaincus et sont rentrés après une courte réunion.