Une consultation préparatoire de la mise en œuvre d’un projet sur les eaux souterraines dans le Bassin du Nil au Burundi a lieu ce jeudi 9 septembre à Bujumbura. Pr Charles Bakundukize fait savoir que l’eau souterraine est indispensable dans les zones à peu de sources émergentes.
« Le Burundi est un pays à forte pluviométrie. La moyenne annuelle des précipitations est de 1200 millimètres d’eau », a confié Pr Charles Bakundukize, consultant national chargé du volet hydrogéologie du projet des eaux souterraines de l’Initiative du Bassin du Nil.
C’était lors d’une consultation préparatoire de la mise en œuvre d’un projet sur les eaux souterraines dans le Bassin du Nil au Burundi. Selon ce spécialiste, l’Initiative du Bassin du Nil vient pour valoriser les eaux souterraines. « La plupart des burundais consomme l’eau des sources émergentes, qui est souvent polluée. Mais avec ce projet, ils vont utiliser l’eau souterraine exempte de polluants », a-t-il annoncé.
Il reconnaît néanmoins qu’une grande partie de la population burundaise ne connaît pas l’usage des eaux souterraines. « La plupart des burundais ne connaissent pas l’utilisation des eaux souterraines. Mais, cela est dû à l’existence d’un grand nombre des sources d’eaux émergentes ».
Pourtant deux habitants de Buterere contactés, qui utilisent l’eau souterraine, témoignent que l’eau souterraine n’est pas elle aussi toujours propre : « Nous utilisons seulement l’eau souterraine pour la cuisson, pour nous laver et pour faire la lessive. Nous ne pouvons pas la consommer car elle change souvent d’odeur ».
Signalons que l’utilisation des eaux souterraines date de longtemps dans la plaine de l’Imbo et dans certaines provinces du Burundi.