Lors de la célébration de la journée nationale dédiée au Tanganyika, le premier vice-président a rappelé, samedi 26 juillet, à Bujumbura, que le lac est pollué notamment du côté Kumase, en commune Ngagara.
Des déchets en provenance des industries, la jacinthe d’eau, des défécations humaines… en sont les principales causes, selon Prosper Bazombanza, premier vice-président de la République. Il précise que ce lac abrite les « Ndagala », des poissons introuvables ailleurs. Il rappelle que lorsque les eaux sont polluées, même la santé humaine est menacée.
Il indique que plus de 90% d’eau consommée dans la ville de Bujumbura vient du lac Tanganyika. Et actuellement, regrette-t-il, la Regideso est obligée de faire plusieurs km pour trouver de l’eau à traiter. Avant, elle ne faisait que 800 m. Pour lui, si la pollution continue à l’allure actuelle, le Burundi se verra obligé d’entrer dans les eaux congolaises pour trouver de l’eau non polluée. Il souligne que ce phénomène de pollution pousse les poissons à fuir les eaux burundaises.
Présent à cette occasion, Jean Marie Nibirantije, de l’Autorité du lac Tanganyika, juge indispensable de respecter la zone tampon du lac. Il rappelle qu’elle est de 150 m pour le lac Tanganyika et 50 m pour les lacs intérieurs. Et dans cette zone, précise-t-il, aucune activité n’est autorisée. Et ce, pour permettre aux animaux aquatiques, et à la biodiversité du lac de s’épanouir.
Signalons que cette journée est célébrée normalement le 22 juillet de chaque année. Et le thème choisi pour 2014 est : « Moi et le lac, nous sommes complémentaires ». Etaient présents lors de ces cérémonies, le ministre de l’Environnement, les associations de protection de l’environnement et des cadres de la GIZ.
Allons! Où est la logique quand certains restaurants et snacks ont déjà leurs parterres qui permettent de mettre son pied, si nu, dans les eaux du lac!!!
Que de beaux discours! En attendant les beaux discours de l’an prochain, on continue à polluer le lac et les constructions continuent sur le bord du lac. Je parie que parmi ceux qui prononcent ces discours ou leurs chefs, certains ont des parcelles dans la zone tampon du lac Tanganyika.
toujours le même langage de nos politiciens au lieu d’appliquer la loi!! vraiment nos vieux sont bisarre
La situation est préoccupante mais je remarque qu aucune mesure n a été prise pour éviter cette pollution.
Je suis navré ! Que du bla bla !!! Apliquez les lois c’est tout !!! Notre cher vice-président connaît la théorie de l’arbre des causes ? S’il veut arriver aux bons résultats, qu’il introduise la rigueur.