Lundi 23 décembre 2024

Archives

L’Uprona exige la destitution de Mgr Sérapion, président de la Commission Nationale Terre et Autres Biens (CNTB)

05/05/2013 Commentaires fermés sur L’Uprona exige la destitution de Mgr Sérapion, président de la Commission Nationale Terre et Autres Biens (CNTB)

« Monseigneur Sérapion Bambonanire, constitue une entrave importante à la résolution pacifique des conflits fonciers », accuse le parti Uprona (Union pour le Progrès National), lors d’une conférence de presse de ce jeudi 12 avril, à Bujumbura.

<doc3600|left>D’après Bonaventure Niyoyankana, président de l’Uprona, ce prélat est animé d’un esprit divisionniste. Au lieu de diviser une parcelle en deux parties égales, dit-il, comme le précise la mission de la CNTB, ce dernier prend une décision radicale de renvoyer le résident sans aucune forme d’indemnité.

Le président de l’Uprona demande au Conseil des Evêques Catholiques de rappeler Mgr. Bambonanire à l’ordre car « les conséquences néfastes de son comportement risquent de noircir l’Eglise catholique ». Le président de l’Uprona fait remarquer aussi que son comportement peut être la source des confrontations interethniques.

M. Niyoyankana accuse également Mgr. Sérapion Bambonanire de semer la terreur au sein du personnel de la CNTB puisqu’il ne tolère pas des idées opposées. Il rappelle que si un employé de la CNTB soulève une idée contraire à la vision de ce chef, il subit des intimidations de tout genre.

« S’il n’est pas remplacé dans l’immédiat, les conséquences de son comportement divisionniste va incomber au gouvernement et à l’Eglise catholique », précise le président de l’Uprona.

De son côté, Mgr. Bambonanire déclare que sa destitution est du ressors du président de la République qui l’a nommé par décret : « Je ne démissionne pas parce que la personne qui le demande n’a pas de pouvoir sur moi », martèle-t-il.

En outre, il dément toutes les accusations portées contre lui par le président de l’Uprona : « Qu’on me présente un seul cas où la CNTB a lésé une personne dans ses droits », demande-t-il. Par ailleurs, il met en garde les agents de la CNTB "qui dévoilent les secrets de l’institution."

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 3 207 users online