Abel Gashatsi, président du parti Uprona, dénonce les difficultés d’obtention de la carte nationale d’identité (CNI). Il intervient à la suite du lancement, mardi 16 janvier, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), de l’enrôlement des électeurs pour le référendum.
Il l’a dit ce mardi 23 janvier, au cours d’une campagne d’explication du contenu du projet de Constitution. C’était à l’intention des membres du Forum des partis politiques par le ministre de l’Intérieur, Pascal Barandagiye.
D’après lui, l’administration à la base exige des frais supplémentaires sur le coût connu de tous : «Il est de 500 Fbu». Elle réclame d’autres contributions. Entre autres, frais pour le développement communal.
M. Gashatsi assure que ces frais peuvent entraver le droit de vote : «Le citoyen burundais est actuellement pauvre», a-t-il souligné. Avant de déplorer qu’en absence de cette carte, leurs membres ne s’inscriront pas pour le processus électoral. Et d’appeler aussitôt le gouvernement à faciliter l’octroi de cette carte.
Thérence Ntahiraja, assistant du ministre de l’Intérieur, explique que tout Burundais âgé au moins de 16 ans doit en disposer. «La loi le lui permet». On ne devrait pas, poursuit-il, atteindre l’âge de voter pour avoir sa carte d’identité : «C’est une négligence due au contexte de sécurité que connaît le pays».
M. Ntahiraja souligne que le prix pour l’obtention de la CNI est connu. Il exhorte les administrateurs communaux à accorder ce document sans aucune autre exigence. Avant de les appeler à « changer ce comportement et à respecter la loi». Car, explique-t-il, le droit de possession de la CNI et de vote revient à tout citoyen ayant l’âge requis.
Est ce maintenant que l’UPRONA ouvre les yeux ? Yaranyoye isosi yigihuna , izoyiziba amaso