Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale en visite au Burundi préconise la tolérance. D’après Mohamed Ali Issa, ceux qui s’opposent à la diversité sont éloignés de la miséricorde. Il indique qu’ils sont « indubitablement » des perdants.
Il l’a déclaré ce mardi 15 janvier lors d’un séminaire conjointement organisé par son organisation et le bureau burundais de l’Ombudsman. Il portait sur «la diversité religieuse, ethnique et la coexistence positive ».
Pour cette autorité islamique, forcer autrui à adhérer à une quelconque idéologie, religieuse, politique, etc., ne fait que mener à des conflits et des guerres. Il conseille à quiconque de tourner le dos à toute source de confrontation : «L’harmonie et la paix sociale ne sont pas un choix mais une nécessité».
L’Ombudsman burundais se réjouit que «la grande valeur» enseignée par l’Islam soit la paix. Edouard Nduwimana souligne l’importance de la reconnaissance de la diversité : «Le dialogue entre les différentes composantes religieuses, ethniques et politiques permettra non seulement de renforcer la coexistence positive mais également de prévenir et d’empêcher les tendances extrémistes de nature à détruire les sociétés».
De son côté, Gaston Sindimwo, Premier vice-président de la République, salue le rôle des leaders religieux dans la consolidation de la paix. Il «aura été mise en évidence aujourd’hui plus qu’hier de sorte à inspirer les projets promettant de joindre l’acte à la parole dans les prochains jours». ».
Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale séjourne au Burundi depuis ce lundi.